L’Apartheid et l’animal – Vers une politique de la connectivité d’Estienne Rodary
Editions Wildproject – Collection « le monde qui vient », 2 septembre 2019 – 340 Pages – 18 illustrations noir et blanc
« Les politiques de déplacement forcé des humains comme de la faune sauvage définissent notre époque connective comme les camps de concentration ont caractérisé l’époque moderne »
Cette étude sur les parcs nationaux d’Afrique australe veut montrer comment les aires protégées sont emblématiques d’une approche moderniste et coloniale de l’écologie.
« L’ambition de ce livre est considérable : il s’agit de qualifier les transformations des rapports à la nature de nos sociétés au cours des trente dernières années. Ces analyses sont d’une finesse et d’une profondeur théorique jamais rencontrée jusqu’à présent. » Xavier Arnauld de Sartre, géographe.
Nos tentatives répétées de faire des « enclaves de nature » se heurtent partout aux logiques d’un monde connecté – écologiquement et socialement. Pour sortir de cette écologie des parcs, Estienne Rodary nous invite à repenser radicalement les rapports des sociétés humaines à la Terre.
Il s’agit là du premier essai d’écologie politique du fondateur de la géographie environnementale.
« Passionnant, érudit et lucide, cet ouvrage traite d’un domaine jusqu’alors peu abordé par les théoriciens de l’écologie politique. »
Jean-Paul Deléage, historien de l’écologie.
Estienne Rodary, géographe, ancien rédacteur en chef de la revue Écologie et Politique, directeur de recherches à l’IRD, a vécu et travaillé en Afrique du Sud et en Nouvelle Calédonie. Il a notamment codirigé le Manifeste pour une géographie environnementale (Presses de Sciences Po, 2016).