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Climat : le grand sabordage de Trump

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Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a entrepris un démantèlement systématique des politiques environnementales mises en place sous Joe Biden. Cette hostilité envers les régulations climatiques s’inscrit dans une vision plus large du pouvoir républicain : une opposition aux contraintes jugées excessives imposées par l’État fédéral, une volonté de défendre l’industrie fossile américaine face à la montée des énergies renouvelables et un rejet du consensus scientifique sur le changement climatique, perçu comme une idéologie plutôt qu’un fait établi, voire un « canular ».

Trump considère la transition énergétique non comme une nécessité, mais comme une menace pour l’économie américaine et un fardeau imposé aux travailleurs du secteur énergétique traditionnel. Pour lui, les mesures écologiques ne sont qu’un prétexte pour affaiblir la compétitivité industrielle des États-Unis, au profit d’une bureaucratie environnementale qu’il assimile à une entrave au développement économique. Son programme repose donc sur une déréglementation massive, destinée à stimuler la production de pétrole, de gaz et de charbon, tout en réduisant les aides aux énergies propres.

Cette orientation, en contradiction avec les engagements internationaux de nombreux pays, accentue l’isolement des États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique et remet en cause des décennies d’efforts pour structurer une transition énergétique durable. En s’attaquant également aux agences scientifiques fédérales et en réduisant leur rôle, Trump affaiblit la capacité du pays à anticiper les crises environnementales et met en péril les collaborations internationales sur les enjeux climatiques.

Un virage brutal en faveur des énergies fossiles

Dès son investiture, Donald Trump a signé le décret « Unleashing American Energy », véritable manifeste en faveur des énergies fossiles. Cette décision a immédiatement relancé des projets d’extraction de gaz et de pétrole, avec un soutien massif aux industries du charbon et du gaz de schiste. Lors de la CERA Week à Houston, Chris Wright, son ministre de l’Énergie, a affirmé que son administration « mettrait fin aux politiques climatiques irrationnelles » de l’ère Biden, moquant les restrictions environnementales précédentes.

Ce soutien a permis à certaines entreprises d’investir massivement dans de nouvelles infrastructures fossiles. L’extension du terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de Plaquemines en Louisiane, avec un budget de 18 milliards de dollars, illustre cette dynamique. Toutefois, cette relance des énergies fossiles inquiète une partie des acteurs économiques, soucieux de la volatilité des politiques énergétiques américaines et du manque de visibilité sur les investissements de long terme.

Un démantèlement massif des réglementations environnementales

Au-delà du soutien massif aux énergies fossiles, l’administration Trump a, en quelques jours, orchestré un assouplissement sans précédent des réglementations environnementales. L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) s’est placée au cœur de ce processus en annonçant, le 12 mars, la suppression de plus de trente mesures adoptées sous Joe Biden. Son administrateur, Lee Zeldin, a qualifié cette journée de « la plus grande avancée de déréglementation de l’histoire des États-Unis ».

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Parmi les réformes les plus emblématiques figure l’abrogation des normes de 2024 qui obligeaient les centrales à charbon à éliminer la quasi-totalité de leurs émissions de CO₂ sous peine de fermeture. Cette décision revient à prolonger l’exploitation de centrales vieillissantes et fortement émettrices de gaz à effet de serre, alors que le gouvernement précédent visait leur disparition progressive d’ici 2047.

L’industrie automobile a également bénéficié de cette vague de dérégulation avec l’annulation des objectifs visant à imposer une transition rapide vers les véhicules électriques. Ces normes, qui devaient entrer en vigueur en 2027, prévoyaient des contraintes accrues sur les émissions de CO₂ des nouvelles voitures produites aux États-Unis. Leur suppression constitue un coup de frein majeur aux efforts pour réduire l’empreinte carbone des transports, qui représentent l’une des principales sources de pollution du pays.

L’eau potable n’a pas été épargnée, avec la redéfinition du Clean Water Act. Cette loi, qui encadrait le rejet de polluants dans les cours d’eau et protégeait certaines zones humides, a été considérablement affaiblie. La nouvelle réglementation limite la portée de la loi en excluant de sa protection un grand nombre de rivières et de lacs, ce qui pourrait favoriser le développement industriel au détriment des écosystèmes aquatiques.

Ces décisions, saluées par les lobbys du pétrole et du charbon, ont suscité l’indignation des associations écologistes. Pour Matthew Tejada, du Natural Resources Defense Council, elles marquent un retour à une « époque de pollution sans entraves », augmentant les risques pour la santé publique et la biodiversité.

Une attaque contre la science et la recherche climatique

En parallèle à la déréglementation, l’administration Trump a mené une offensive directe contre les institutions scientifiques chargées de surveiller le climat. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui joue un rôle clé dans la prévision des catastrophes météorologiques et le suivi des tendances climatiques, a été durement touchée par des licenciements massifs. Environ 10 % de son personnel a été remercié, réduisant considérablement sa capacité à analyser les données et à alerter les populations en cas d’événements extrêmes.

Ces suppressions de postes s’inscrivent dans une logique plus large de réduction des budgets alloués aux agences environnementales. L’EPA a ainsi vu ses ressources amputées de 65 %, limitant drastiquement ses moyens de surveillance et de sanction des industries polluantes. De même, les licenciements à la NOAA risquent d’affaiblir la capacité du pays à se préparer aux ouragans, aux sécheresses et aux inondations, dont la fréquence et l’intensité augmentent sous l’effet du changement climatique.

Au-delà des effets directs sur l’environnement et l’économie américaine, le virage climatique de Trump a également des conséquences profondes sur les partenariats scientifiques internationaux. La réduction des budgets fédéraux alloués aux institutions de recherche climatique, les licenciements massifs dans les agences environnementales et la suppression de nombreuses régulations affectent non seulement les États-Unis, mais aussi leurs partenaires étrangers engagés dans des projets de surveillance et de modélisation du changement climatique.

En tant qu’organisme clé dans l’étude du climat et des océans, la NOAA joue un rôle stratégique dans de nombreux partenariats internationaux, notamment avec l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en France. La remise en cause de son rôle et les coupes budgétaires opérées par l’administration Trump affaiblissent la coopération transatlantique sur des projets majeurs, comme l’étude des courants marins, la prévision des tempêtes et le suivi du réchauffement climatique.

Coup dur pour les collaborations scientifiques entre les États-Unis et l’Europe

Depuis plusieurs décennies, les États-Unis et l’Europe ont en effet développé une coopération étroite en matière de climat et d’océanographie. Des missions de surveillance conjointe, telles que le programme Argo (un réseau mondial de flotteurs dérivants mesurant la température et la salinité des océans), dépendent largement des financements et de l’expertise des agences américaines et européennes. Or la réduction des effectifs et du budget de la NOAA met en péril ces initiatives, compromettant la qualité et la continuité des données océanographiques essentielles à la compréhension du climat mondial.

Les répercussions de ces coupes budgétaires se font également sentir sur les missions spatiales dédiées à la surveillance de l’environnement. La NASA, qui collabore régulièrement avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et le CNES (Centre national d’études spatiales) en France, a vu plusieurs de ses programmes menacés par la volonté de l’administration Trump de réorienter les financements vers des projets jugés plus rentables économiquement. L’un des exemples les plus préoccupants concerne la mission Sentinel-6 Michael Freilich, un satellite lancé en 2020 pour mesurer l’élévation du niveau de la mer. Si les États-Unis venaient à se désengager de ces missions, cela fragiliserait les capacités de suivi des impacts du changement climatique à l’échelle planétaire.

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Des tensions croissantes sur le partage des données climatiques

Un autre problème majeur lié à la politique de Trump est la mise en péril du partage des données scientifiques entre institutions. La NOAA et la NASA ont historiquement joué un rôle de premier plan dans la diffusion des informations climatiques à la communauté scientifique internationale. Leurs bases de données sont utilisées par des chercheurs du monde entier pour modéliser l’évolution du climat, anticiper les phénomènes météorologiques extrêmes et élaborer des politiques de résilience.

Or, en réduisant les effectifs de la NOAA et en remettant en cause le rôle des agences fédérales dans la régulation environnementale, l’administration Trump fragilise l’accès à ces données cruciales. Des restrictions budgétaires ont conduit à la suppression de certains programmes de suivi, tandis que la volonté de favoriser les énergies fossiles a conduit à un affaiblissement du soutien gouvernemental aux études sur le réchauffement climatique.

Cette évolution inquiète particulièrement les scientifiques européens et français, qui s’appuient sur ces données pour mener leurs propres recherches. Par exemple, l’Ifremer, acteur majeur de la recherche océanographique en France, collabore depuis longtemps avec la NOAA sur des projets de surveillance des océans et de prévision des cyclones. Une diminution de la capacité de collecte des données aux États-Unis limite nécessairement les avancées scientifiques en Europe et dans le reste du monde.

Un isolement progressif des États-Unis sur la scène scientifique internationale

L’une des conséquences les plus notables de la politique de Trump est l’isolement croissant des États-Unis dans la communauté scientifique internationale. Alors que l’Europe et la Chine intensifient leurs efforts pour développer des solutions bas carbone et investir dans la recherche climatique, le choix de Washington de privilégier les énergies fossiles freine les avancées globales en matière de transition énergétique.

Les tensions se manifestent également sur le plan diplomatique. Les grandes conférences climatiques, telles que la COP (Conférence des Nations unies sur les changements climatiques), sont de plus en plus marquées par un fossé entre les nations engagées dans la transition écologique et les États-Unis, qui apparaissent comme un acteur réfractaire aux efforts collectifs.

Sur le plan académique, la politique américaine nuit aussi à l’attractivité des universités et des centres de recherche du pays. Plusieurs scientifiques de renom ont quitté les institutions américaines pour rejoindre des laboratoires européens ou asiatiques, soucieux de poursuivre leurs travaux dans un cadre plus favorable à la recherche sur le climat. En France, des établissements comme le CNRS et Sorbonne Université ont ainsi accueilli des chercheurs internationaux ayant fui les restrictions budgétaires imposées aux agences fédérales américaines.

Des conséquences désastreuses à long terme

L’impact des décisions prises par l’administration Trump dépasse largement le cadre de son mandat. En relançant massivement l’exploitation des énergies fossiles et en démantelant les régulations environnementales, les États-Unis s’exposent et exposent le monde à plusieurs risques majeurs. D’une part, la hausse des émissions de gaz à effet de serre pourrait accélérer le dérèglement climatique, avec des conséquences désastreuses à l’échelle mondiale. D’autre part, le retour en arrière sur la transition énergétique menace la compétitivité des entreprises américaines face à des économies comme l’Europe ou la Chine, qui misent de plus en plus sur les énergies renouvelables.

Le démantèlement des politiques environnementales initié par Donald Trump entraîne des effets immédiats, mais aussi des répercussions à long terme, tant aux États-Unis qu’à l’échelle mondiale. En favorisant une dérégulation massive, en fragilisant les institutions scientifiques et en réduisant les engagements climatiques, cette politique ne se contente pas d’ouvrir la voie à une pollution accrue et à une dépendance prolongée aux énergies fossiles. Elle risque aussi d’affaiblir l’économie américaine face à la montée des industries vertes en Europe et en Asie, tout en alimentant une spirale climatique aux effets irréversibles.

Accélération du dérèglement climatique et multiplication des catastrophes naturelles

La suppression des régulations sur les émissions polluantes et la relance de l’exploitation des hydrocarbures sont susceptibles d’accélérer le dérèglement climatique. Les États-Unis sont déjà le deuxième plus grand émetteur mondial de CO₂ après la Chine. Or l’abandon des mesures de réduction des émissions – notamment celles imposées aux centrales à charbon et aux véhicules thermiques – pourrait provoquer une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, avec des conséquences directes sur la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles.

Les projections des climatologues indiquent que, sans réduction drastique des émissions, la température moyenne mondiale pourrait dépasser les +2,5 °C d’ici 2100 par rapport à l’ère préindustrielle. Dans un tel scénario, les États-Unis seraient exposés à une augmentation des ouragans de catégorie 4 et 5, avec des dommages économiques de plus en plus lourds. Selon la NOAA, les ouragans coûtent déjà plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Avec un climat plus chaud, leur intensité pourrait encore croître.

Des vagues de chaleur extrêmes affecteront les régions du Sud et du Midwest, avec un nombre croissant de journées dépassant les 50 °C dans certaines zones urbaines, rendant certaines régions inhabitables. L’aggravation des incendies de forêt, notamment en Californie et dans l’Ouest américain prend une tournure inéluctable. En 2020, ces incendies ont causé plus de 16 milliards de dollars de dommages et les projections indiquent une augmentation de 30 à 50 % de la superficie brûlée d’ici 2050.

Enfin, la montée du niveau de la mer, qui menace les grandes villes côtières comme Miami, New York et La Nouvelle-Orléans se manifesterait de façon catastrophique. Selon la NASA, le niveau de la mer pourrait s’élever de 0,5 à 1 mètre d’ici la fin du siècle, rendant certaines zones résidentielles inhabitables.

Le paradoxe de la politique de Trump est que les États-Unis risquent de subir de plein fouet les conséquences des dérégulations qu’ils ont eux-mêmes mises en place. À long terme, ces phénomènes entraîneront des coûts colossaux en matière de gestion des catastrophes, d’adaptation des infrastructures et de pertes économiques dues aux migrations climatiques.

Déclin de la compétitivité économique américaine face à l’avancée des énergies renouvelables

La politique de soutien aux énergies fossiles et la réduction des aides aux renouvelables pourraient compromettre l’innovation américaine dans un secteur en plein essor à l’échelle mondiale. Alors que l’Europe et la Chine investissent massivement dans les technologies vertes, les États-Unis risquent de perdre leur avantage concurrentiel.

L’Union européenne s’est fixé un objectif ambitieux de neutralité carbone d’ici 2050 et investit des centaines de milliards d’euros dans l’éolien, le solaire et l’hydrogène. En 2023, l’éolien et le solaire représentaient déjà plus de 30 % de la production électrique européenne, contre environ 20 % aux États-Unis.

La Chine, de son côté, s’est imposée comme le premier producteur mondial de panneaux solaires et de batteries électriques. Son objectif est de porter la part des renouvelables à 50 % de son mix énergétique d’ici 2040. Le gouvernement chinois investit plus de 350 milliards de dollars dans la transition énergétique sur cinq ans, une somme largement supérieure aux financements alloués par l’administration américaine sous Trump.

Si les États-Unis persistent dans une politique favorisant les énergies fossiles au détriment des renouvelables, plusieurs conséquences sont à prévoir : d’abord, un retard technologique dans les domaines clés du XXIe siècle, comme l’hydrogène vert, les batteries de stockage et l’électrification des transports. Ensuite, une dépendance accrue aux importations, notamment pour les batteries et les panneaux solaires, produits en grande majorité en Chine. Enfin, une fuite des investisseurs vers les marchés plus stables et plus engagés dans la transition énergétique. Les fonds d’investissement se détournent de plus en plus des entreprises fossiles pour privilégier les énergies propres.

La politique environnementale de Donald Trump ne se limite pas à une simple opposition idéologique aux réglementations écologiques. Elle a des effets concrets et durables sur la recherche scientifique, les institutions fédérales et les collaborations internationales. En affaiblissant la NOAA, en réduisant les financements de l’EPA et en favorisant les énergies fossiles, son administration a fragilisé les efforts collectifs pour comprendre et atténuer le changement climatique.

L’impact sur les relations scientifiques avec des pays comme la France est indéniable. Des projets communs risquent d’être ralentis, voire abandonnés, faute de soutien américain. Le partage des données climatiques devient plus incertain, ce qui complique la tâche des chercheurs engagés dans la modélisation et la surveillance du climat.

Si cette tendance se poursuit, les États-Unis pourraient perdre leur place de leader dans la recherche climatique, laissant à d’autres nations, notamment en Europe et en Asie, la responsabilité de piloter l’innovation en matière d’énergies renouvelables et de résilience environnementale. Le choix de la dérégulation à court terme pourrait ainsi se révéler un pari perdant sur le long terme, tant pour l’environnement que pour l’influence scientifique américaine à l’échelle mondiale.

Est-ce inéluctable ?

Malgré ces tendances inquiétantes, certaines forces internes pourraient contrecarrer la politique de Trump. De nombreux États américains, comme la Californie et New York, continuent de mener des politiques ambitieuses en faveur des énergies renouvelables. Les grandes entreprises technologiques, à l’image de Google et Tesla, investissent massivement dans le développement de solutions propres, indépendamment des décisions fédérales.

En parallèle, la pression de l’opinion publique en faveur du climat se renforce. De plus en plus d’Américains, notamment les jeunes générations, réclament des politiques plus engagées en faveur de l’environnement. Cette dynamique pourrait se heurter frontalement aux politiques de Trump.

Cependant, le temps perdu dans la lutte contre le changement climatique ne pourra pas être récupéré aisément. Si la politique actuelle de dérégulation persiste, les États-Unis risquent de voir leur économie fragilisée, leur compétitivité technologique réduite et leur position diplomatique affaiblie face aux nouvelles puissances de la transition énergétique. Finalement, le trumpisme, c’est l’art de se tirer une balle dans le pied.

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