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climat et planète

Les grands enjeux du COP20 de Lima

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A un an de la conférence de Paris sur le climat, quels défis pour la Présidence française ?
Après le sommet de Ban Ki Moon en Septembre, la négociation du paquet énergie climat en Europe, ou les premières annonces de la Chine et les Etats-Unis, la question climatique reprend du poids dans les priorités de nos gouvernements et des citoyens. Un an avant la conférence de Paris de décembre 2015, la COP20 à Lima doit permettre d’y voir plus clair sur plusieurs grands enjeux à venir d’ici fin 2015.

La conférence qui a débuté à Lima ce 1er (jusqu’au 12 décembre) est la dernière étape décisive pour poser les fondations de l’accord mondial qui doit être conclu fin 2015 à Paris, de façon à relever le défi multidimensionnel de la lutte contre les changements climatiques. Cet accord, applicable à partir de 2020, doit permettre de limiter la hausse des température moyenne à +2°C au maximum, et de faire preuve de solidarité avec les pays les plus pauvres.

Le défi est gigantesque

Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter. Au rythme actuel, le dernier rapport du GIEC (2014) calcule que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter la hausse des températures en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. La terre s’est réchauffée de 0,85°C depuis l’ère préindustrielle et déjà, les impacts des changements climatiques affectent directement les populations et coûtent cher à l’économie mondiale.

Le défi est surmontable

Les solutions pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre sont bien connues et ne coûtent pas plus cher. Comme souligné dans le 5ème rapport du GIEC, il faut supprimer au plus vite les émissions liées aux énergies fossiles. Investir rapidement et massivement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et arrêter d’utiliser les énergies fossiles est la seule solution qui nous permettra d’atteindre un développement plus juste et pour tous. Il faut en faire le fondement de l’accord multilatéral qui sera adopté à Paris l’année prochaine.

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Tous les moyens ne sont pas bons

Certains choix technologiques et économiques présentent des risques pour les populations et l’environnement : nucléaire, gaz de schiste, charbon dit « propre », agrocarburants, OGM, etc. Ils ne répondent à aucune règle commune et ne défendent pas l’intérêt général, mais des intérêts particuliers. On assiste ainsi à une recrudescence du « greenwashing » pour promouvoir ces solutions. Leur publicité freine l’essor des solutions d’intérêt général, plus efficaces, sans danger et accessibles aux plus pauvres et aux plus vulnérables (éolien, solaire et autres énergies renouvelables, économies d’énergie notamment dans le bâtiment ou les transports, pratiques agricoles durables telles que l’agro-écologie). Or, c’est le rôle de l’accord de Paris que de protéger les plus vulnérables et d’appuyer les solutions d’intérêt général.
Face aux lobbies, la mobilisation citoyenne est lancée, croissante et plus que jamais attentive aux choix socioéconomiques qui seront faits au nom de l’urgence climatique.

Une cohérence entre les discours et les actes

La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris Climat 2015, a une responsabilité considérable. Elle doit s’assurer que l’accord de Paris marque la fin de l’ère des énergies fossiles et contribue à l’essor de solutions réellement efficaces face au double défi du changement climatique et du droit au développement. Elle doit aussi s’assurer que les engagements pris soient à la hauteur du défi et que l’accord protège les populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte les droits humains. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la COP20 de Lima.

Mais pour y arriver, la France se doit de mettre en cohérence ses discours et ses actes et dans toutes les instances : que ce soit dans la feuille de route décidée à la Conférence environnementale (27-28 novembre), dans les pratiques de l’agence française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité alimentaire au sein de la FAO, dans le projet de loi de finance et bien sûr à la conférence qui s’ouvre à Lima.

Les grands enjeux

Thermomètre climatique : que font les pays, que dit la science ?

Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et au rythme actuel, le 5ème rapport du GIEC affirme que notre « budget carbone » disponible au niveau mondial pour limiter leréchauffement climatique en deçà de 2°C sera épuisé d’ici 20 à 30 ans. Selon l’AIE, cela implique de laisser 2/3 des réserves connues en énergies fossiles dans le sol. Face à cette réalité alarmante et aux impacts des changements climatiques qui affectent de plus en plus les populations vulnérables, les gouvernements n’ont pas tous l’air déterminé à faire baisser leurs émissions de gaz à effet de serre :
• Les pays du G20 dépensent chaque année 88 milliards de dollars d’argent public pour l’exploration de sources de combustibles fossiles, plus que les industries elles-mêmes ;
• Le Canada a tourné le dos au protocole de Kyoto et choisi d’exploiter les sables bitumineux, plus polluants que les énergies fossiles conventionnelles ;
• Le Japon a annoncé à la COP de Varsovie qu’il reculait sur son objectif de baisse des gaz à effet de serre pour 2020 ;

Dans le même temps, des signaux positifs ont émergé partout dans le monde. Les énergies renouvelables ont connu un essor considérable depuis 5 ans, et leur coût a très rapidement chuté. Un nombre croissant d’acteurs financiers réoriente ses stratégies d’investissements et les citoyens proposent des solutions et agissent sans attendre leurs gouvernements. La mobilisation citoyenne du 21 septembre (à New York et dans de nombreuses villes de la planète) a permis de replacer la lutte contre le changement climatique au cœur de l’agenda politico-médiatique et certains Etats ont pris des engagements. L’Ethiopie a annoncé un objectif de neutralité carbone à horizon 2050 ; le Danemark vient d’avancer la date de sa sortie du charbon à 2025. L’Europe a conclu un accord sur le climat à l’horizon 2030, qui demeure insuffisant mais envoie un signal clair : l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont les pierres angulaires de la lutte contre les gaz à effet de serre.

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La Chine et les Etats-Unis ont également annoncé leurs objectifs de réduction d’émissions pour le futur accord de Paris.
Ces engagements* sont nettement insuffisants par rapport à l’objectif de limiter le réchauffement à 2°C maximum. Mais ils ont le mérite d’inciter les principaux pays émetteurs à suivre le mouvement. Tant pour l’Europe, que pour la Chine et les Etats-Unis, ce sont des premiers pas. Après une analyse des engagements (pour chaque pays du point de vue de l’équité, et collectivement pour la possibilité de limiter le ré- chauffement à 2°C), il faudra les rehausser avant la Conférence de Paris.

* L’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990. Les Etats-Unis, à les réduire de 26 à 28% d’ici à 2025 par rapport à 2005. La Chine, à atteindre le pic de ses émissions en 2030 au plus tard.

Les enjeux de Lima : définir la feuille de route avant et après 2020

A Lima, les pays devront avancer sur deux fronts :
• D’une part, la négociation d’un accord mondial sur la lutte contre les changements climatiques, applicable à tous, doté d’une « force légale », devant être signé en 2015 et entrer en vigueur d’ici à 2020. C’est cet accord qui doit être conclu en décembre 2015 à Paris et contribuer à contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C.
• En signant l’accord de Durban fin 2011, les pays se sont également unis derrière un second objectif tout aussi important : l’accélération de la réduction des émissions de gaz à effet de serre avant 2020, sans attendre l’entrée en vigueur du nouvel accord mondial. Tous les rapports scientifiques martèlent qu’il est urgent de faire baisser rapidement les émissions au niveau mondial et que les cinq prochaines années seront décisives.

La COP20 doit contribuer à renforcer et à essaimer les initiatives immédiates de lutte contre les changements climatiques énergies renouvelables, transports propres, efficacité énergétique, lutte contre la déforestation). La société civile sera particulièrement vigilante quant au respect par ces initiatives de critères environnementaux et sociaux précis, et au fait qu’elles incluent les plus populations les plus pauvres et les plus vulnérables. A cet égard, certaines initiatives internationales lancées récemment paraissent inquiétantes. C’est le cas de l’Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat (GACSA), qui fait plus de place aux multinationales de l’agrobusiness qu’aux petites exploitations paysannes.

La COP20 doit offrir un cadre pour comparer et évaluer les engagements des pays pour l’après 2020, qui seront annoncées en mars-avril 2015. Pour pouvoir comparer ces contributions nationales et les renforcer avant la COP21, il faudra définir clairement à Lima quelles informations les pays devront y inclure : s’agit-il d’objectifs absolus ou sectoriels pour agir sur les énergies renouvelables et la fiscalité écologique ?
Et sur quelle durée ? D’expérience, on sait que les périodes d’engagement plus courtes (de 5 ans) renforcent la redevabilité des dirigeants qui les annoncent. Et permet de régulièrement réviser les objectifs à la hausse.

La COP20 doit aussi soutenir financièrement les solutions permettant de lutter contre les changements climatiques. Cet argent peut permettre de financer l’accès universel aux énergies renouvelables ou des systèmes d’assurance pour les petits agriculteurs qui perdent leurs récoltes du fait des intempéries. Les pays en développement ont besoin d’engagements financiers publics, prévisibles et adéquats pour faire face. Les ministres réunis à Lima doivent préciser leurs engagements financiers en 2015, 2016 et 2017. Ils doivent également proposer le «paquet» financier pour l’accord de Paris.

Enfin, la COP20 doit poser les fondations de la maison qui abritera l’accord de Paris. Dès Lima, il faut une idée des pièces qui la composent, du nombre d’étages qu’il faudra construire et du coût de la construction. Bien avant Paris, il faudra bâtir les murs, poser les portes et fenêtres. L’essentiel doit être en place six mois avant la conférence de Paris, selon les règles de l’Onu.
D’où l’importance de rentrer de Lima avec un plan d’architecte validé et un calendrier pour la construction.

Quel rôle pour la France en tant que Présidence et en tant qu’Etat ?

La France, en tant que pays qui présidera la Conférence Paris, a une responsabilité considérable. Cette responsabilité, elle devra l’assumer dès la COP20 de Lima.
• En s’assurant que l’accord de Paris marque la fin de l’ère des énergies fossiles ; et qu’il contribue à l’essor des vraies solutions : celles qui sont génératrices de développement, d’emplois, de sécurité nutritionnelle, et de souveraineté alimentaire partout dans le monde.
• En s’assurant que les engagements pris par les pays en amont de la COP21 soient ambitieux et régulièrement révisés à la hausse. Mais aussi en obtenant que l’accord soit solidaire des pays les plus affectés par les changements climatiques, qu’il protège les populations les plus pauvres et les plus vulnérables et respecte les droits humains.
Pour endosser cette lourde responsabilité, la France se doit d’abord de mettre en cohérence ses discours et ses actes. Or, le bilan du gouvernement en matière d’environnement et de climat est plus que mitigé : selon le transitiomètre du Réseau Action Climat, le projet de loi sur la transition énergétique ne permet de réaliser que 32% de l’effort nécessaire*, et l’abandon du projet d’écotaxe a été un coup très dur. Par ailleurs, la France a annoncé sa contribution initiale au Fonds Vert et a fait du climat une priorité pour l’AFD mais continue de financer des projets climaticides, notamment des projets de centrales à charbon. La France doit donc être cohérente – que ce soit dans la feuille de route décidée à la Conférence environnementale (les 27-28 novembre), dans les pratiques de l’agence française de crédit à l’export, au Comité pour la sécurité
alimentaire au sein de l’Organisation de l’Onu pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), ou dans le projet de loi de finance.

* Plus d’informations sur le transitiomètre : http://www.transitionenergetique.org/transitiometre/

A l’extérieur, la société civile mobilisée

L’année dernière à Varsovie, les ONG, syndicats et mouvements sociaux quittaient les négociations pour dénoncer la capture du pouvoir par les lobbies sous le mot d’ordre « Volveremos» (nous reviendrons). Cette sortie symbolique marquait le rejet d’un système défaillant tout en donnant à voir l’impératif de s’appuyer sur la transition et les véritables solutions. Car, dès le lendemain de Varsovie, les mouvements sociaux sont « revenus » sur le terrain des mobilisations locales, en faveur des alternatives aux changements climatiques et en lutte contre l’extractivisme, les projets inutiles et leurs responsables. Ils sont « revenus » à l’occasion de la préparation de la pré-COP sociale en juillet, qui a donné lieu à la Déclaration de Margarita appelant à laisser 80 % des fossiles dans le sol ; puis en novembre lors de la pré-COP sociale au Vénézuela. En septembre, ils étaient des milliers à défiler de par le monde.

C’est dans cette trajectoire de renforcement du mouvement pour la justice climatique que s’inscrit la mobilisation lors de la COP20 à Lima.
• Du 9 au 12 décembre, un Sommet des Peuples offrira un espace de convergence aux acteurs de la société civique péruvienne et internationale (syndicats, mouvements ouvriers, fermiers, peuples indigènes, femmes, jeunes, ONG), ainsi qu’un programme de conférences et de débats sur les enjeux des changements climatiques et les conséquences spécifiques pour l’Amérique latine et le Pérou (extractivisme, marchés carbone, eau, accaparemment des terres, agriculture et fausses solutions, pour n’en citer que quelques unes).
• Le 10 décembre, journée des Droits de l’Homme, une marche sera organisée dans le cadre d’un appel international de mobilisations.
• La France se fera l’écho de la mobilisation à Lima. Diverses initiatives ponctueront les deux semaines de négociations :
cycle de conférences, de débats, d’actions et week-end de convergence dans le cadre d’Alternatiba COP20, journée de jeûne international le 1er décembre (une conférence est prévue à Paris au forum 104 pour rompre le jeûne), mobilisations contre les projets climaticides français, et notamment le soutien de la Société générale au projet charbon Alpha Coal, etc : Le 6 décembre, Les Amis de la Terre, en partenariat avec Bizi ! et Attac, poursuivent leur campagne historique sur les banques climaticides en s’opposant au projet charbon Alpha Coal (Australie) de la Société générale. Des actions seront organisées dans toute la France.
Conférence-débat des Amis de la Terre sur les fausses solutions au changement climatique dans le cadre d’Alternatiba COP20. Au CICP, 21 rue Voltaire, de 19h30 à 20h30.

Mais Lima sera également une étape cruciale pour le mouvement sur la justice climatique. Elle ouvrira une année caractérisée par une mobilisation crescendo, qui rappellera aux gouvernements leur devoir d’agir, de s’affranchir de l’influence des lobbies énergétiques et industriels et d’écouter les citoyens qui, eux, mettent quotidiennement en œuvre des alternatives aux changements climatiques. Cette étape marquera le lancement du processus qui mènera à la COP21. Pour paraphraser le chef aymara Tupac Katari (qui fut à la tête de la révolte contre la domination espagnole en 1781) : « Volveremos y seremos miliones » (Nous reviendrons et nous serons des millions).

A Lima, les rendez-vous

Au sein de la conférence, les side events
L’événement proposera des informations et échanges avec les participants sur les expériences de la recherche, des ONG et des organisations de producteurs sur l’étude et la mise en œuvre de pratiques qui correspondent aux trois piliers de l’AIC.

3 décembre / 10h30 / Cop20 – Pavillon européen
L’agriculture intelligente face au climat vue par les organisations de producteurs, les ONG et la recherche – AVSF, IRD, CCFD, organisation de producteurs péruvienne, FAO
Pour transformer les économies et éviter des dérèglements climatiques, nous devons enclencher une transition juste, largement soutenue par les populations. En se basant sur des exemples concrets, nous examinerons les challenges à relever, tout comme les avancées technologiques qui nous permettent de faire de cet objectif une réalité.

8 décembre 2014 / 18:30 / COP20 – Salle SIPAN
Pour une transition juste vers un futur renouvelable – GreenpEace
Cet événement offrira un forum pour explorer l’effet du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition en discutant des différents aspects liés à cette question : agriculture, santé, genre, et migration et pour voir comment présenter ces questions à la COP21.

4 Décembre / 10h30 / Cop20 – Pavillon européen
Prendre en compte la sécurité alimentaire, et nutritionnelle dans les négociations – ACF, AVSF, CARE France, UCSB, IRD, IOM
L’occasion de faire un point sur les NAMA en Afrique et l’élaboration des contributions nationales des pays francophones, attendues début 2015. Pour le Réseau Climat & Développement, c’est l’occasion de défendre la place des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les contributions nationales des pays les moins avancées et dans l’accord de Paris.

6 décembre 2014 / 10:30 / COP20 – Pavillon européen
expérience des paysfrancophones en matière de montage de NAMAs et d’élaboration des contributions nationales – IFDD et Réseau Climat & Développement.
Le Mécanisme de Développement Propre utilise le CO2 comme seul indicateur de performance, mais n’évalue pas les impacts des projets en termes de développement durable. Cette session reviendra sur le rôle de la finance carbone dans le changement d’échelle des projets de foyers améliorés et présentera les tendances récentes concernant les mesures et le financement du développement durable.

5 Décembre / 10h30 / Cop20 – Pavillon européen
DIFFUSION DE FOYERS AMELIORES A GRANDE ECHELLE : MESURE D’IMPACTS ET FINANCEMENT – GERES, Microsol et la GACC
Dans les prochaines années, des milliards d’euros seront investis dans le secteur de l’énergie. Visant à renforcer la résilience des territoires face aux changements climatiques, HELIO International a développé un outil : l’Index pour des investissements énergétiques viables, qui montre les pays où le climat d’accueil pour les investissements est le plus favorable.

6 Décembre / 10h30 / Cop20 – Pavillon européen
L’Index HELIO : un outil innovant évaluant l’attrait d’un pays pour les investissements énergétiques viablesHelio INernational
Cet événement permettra d’échanger sur une approche de la justice climatique intégrant les problématiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle, agriculture, santé et égalité des sexes.

3 Décembre / 18h30 / Cop20 – Salle SIPAN
Climate justice approach to health, food security, nutrition, gender and human mobility – ACF, AVSF, CARE France, UCSB, IRD, IOM
Alors que les PoA ont montré des limites dans l’intensification des activités d’atténuation et que les NAMAs pourraient permettre l’intervention d’un grand nombre d’acteurs et d’activités, la mesure d’impacts avancée, la notification et la vérification (MRV +) représentent un grand potentiel pour réduire les coûts, diminuer les erreurs et améliorer la transparence.

9 Décembre / 15h / Cop20 – Salle Caral
AU CROISEMENT DES POAS ET DES NAMAS, UN CADRE POTENTIEL POUR UN CONTROLE AVANCE : LE MRV+ – GERES et Climate Focus

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