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Plus grave que le Covid ? Le réchauffement climatique

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La pandémie de Covid-19 a montré combien le monde était vulnérable à une catastrophe véritablement planétaire. Mais une autre catastrophe, de plus grande ampleur, se développe depuis des décennies, une catastrophe que l’humanité est toujours loin de contrer par des efforts suffisants, tandis que les communautés et les pays doivent encore s’adapter à ses réalités : le réchauffement climatique. C’est l’alerte que lancent les médecins.

Environ 200 professionnels de santé ont manifesté ce samedi 26 mai devant les bâtiments de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève pour demander que les autorités de tous les pays reconnaissent les risques sanitaires liés au changement climatique et agissent pour les contrer. Une fois arrivés devant le bâtiment de l’OMS, des représentants du réseau d’activistes pour le climat Doctors for Extinction Rebellion (Doctors4XR) ont remis une pétition au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Signé par plus de 1 100 professionnels de santé du monde entier, le texte dénonce « l’inertie, l’inaction et la distance abyssale entre les discours et les actes ». Il exige que les autorités sanitaires de tous les pays, qui participent actuellement à l’Assemblée mondiale de la santé, « déclarent publiquement que le changement climatique met les gens en danger de mort, et agissent maintenant pour préserver la vie ».

« Année après année, déclaration après déclaration, les institutions multilatérales — dont l’OMS — nous ont prévenus : le changement climatique et la perte de biodiversité mettent en danger la santé humaine dans le monde entier », indique la pétition. Les professionnels de santé dans le monde sont déjà « confrontés chaque jour aux conséquences de la détérioration de l’environnement sur nos patients et nos communautés », ajoute-t-elle.

Des professionnels de santé de la branche médicale du mouvement écologiste Extinction Rebellion avant une manifestation devant le bâtiment de l’OMS à Genève, le 29 mai 2021. Photo : AFP – Fabrice Coffrini

« Les actions concrètes mises en œuvre par nos gouvernements sont loin d’être suffisantes », souligne la pétition. Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué les militants, promettant de lire leur lettre aux États membres. « La pandémie de Covid-19 a une fois de plus mis en évidence la relation intime entre la santé des personnes et celle de la planète », a-t-il déclaré, soulignant qu’elle a montré « ce qui se passe lorsque nous ne sommes pas suffisamment préparés et que nous ne réussissons pas à coopérer les uns avec les autres. » « La pandémie prendra fin, mais il n’y a pas de vaccin contre le changement climatique », a-t-il souligné.

Il est urgent d’agir

Dans un rapport sur les catastrophes dans le monde depuis les années 1960, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) alerte sur les changements climatiques qui n’attendent pas que le COVID-19 soit maîtrisé. De nombreuses personnes sont directement touchées à la fois par la pandémie et par des catastrophes climatiques, et les plus pauvres et les plus à risque sont frappées les premières et le plus durement. Sans doute sommes-nous très « pris » par la pandémie, mais il n’a jamais été aussi urgent d’agir. Près de 99 % des personnes touchées l’ont été par des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes.

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Comparaison des différents types de catastrophes provoquées par des risques naturels, 1960-2019 – Sources : FICR

Déjà, en octobre 2020, le Bureau des Nations unies alertait aussi dans un rapport démontrant qu’au cours des vingt dernières années (2000-2019), 7 348 désastres naturels ont été enregistrés dans le monde (pour un coût évalué à près de 3 000 milliards de dollars – sans comptabiliser l’Asie et l’Afrique qui ne communiquent pas de chiffres), soit près de deux fois plus qu’entre 1980 et 1999.
Les inondations ont doublé, et les tempêtes ont été les catastrophes les plus fréquentes au cours des deux dernières décennies, touchant 4 milliards de personnes et en tuant 1,23 million. Ce qui est surtout à craindre pour les dix années à venir, selon l’ONU, seront les vagues de chaleur.

La vie en sursis

Le constat de la FICR commente que « Bien sûr, le Covid est là, il affecte nos familles, nos amis, nos parents et (…) c’est une crise très, très grave à laquelle le monde est confronté actuellement. » Mais, pour le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, « A notre avis, le changement climatique aura un impact plus important à moyen et long terme sur la vie humaine et sur la Terre que le Covid-19, qui a fait au moins 1,3 million de morts depuis fin 2019. » Il précise : « D’autant que si nous avons de la chance, nous aurons un vaccin contre le Covid l’année prochaine et si tout va bien dans quelques années, nous devrions être en mesure de gérer l’impact du Covid-19 ». Il constate cependant avec amertume : « Malheureusement, il n’existe pas de vaccin contre le changement climatique. Il faudra une action et des investissements beaucoup plus durables pour réellement protéger la vie humaine sur cette Terre », appelant chaque individu à agir.

Le rapport du FICR révèle que de nombreuses communautés sont touchées par des catastrophes concurrentes et consécutives, ce qui leur laisse peu de temps pour se relever avant le choc suivant. Les personnes les plus à risque dans ces communautés pourraient être laissées pour compte si leurs besoins et leurs capacités ne sont pas cernés et leurs voix ne sont pas entendues.
Les plans de relance d’envergure qui sont mis au point dans le monde en riposte au COVID-19 sont l’occasion de reconstruire en mieux – par un relèvement non seulement vert mais aussi adaptatif, en investissant des fonds dans des mesures destinées à rendre les communautés plus sûres et plus résilientes.

Déjà, le réchauffement planétaire emporte des vies et dévaste des moyens de subsistance chaque année, et ses conséquences ne peuvent que s’aggraver si une action résolue n’est pas engagée immédiatement. La fréquence et l’intensité des phénomènes climatologiques augmentent considérablement, avec davantage de tempêtes de catégorie 4 ou 5, davantage de vagues de chaleur battant des records de températures et davantage de fortes pluies, entre bien d’autres extrêmes. La perte de ressources naturelles, l’insécurité alimentaire, les effets directs et indirects sur la santé, et les déplacements de populations sont, de même, en hausse.


Bahamas 2019 – Photo FICR / John Engedal Nissen

Plus de 100 catastrophes entre mars et septembre 2020

Plus de 100 catastrophes ont eu lieu entre mars (quand la pandémie a été annoncée) et septembre 2020, quand la version finale du présent rapport a été arrêtée, plus de 50 millions de personnes ont été touchées, et plus de 10 de ces catastrophes ont touché chacune plus de 250 000 personnes.
Ces dix dernières années, 83 % des catastrophes déclenchées par des aléas naturels ont été provoquées par des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes, tels que des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur.

Les catastrophes dans le monde en 2019 – Source : Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 FICR

Le nombre des catastrophes climatiques et météorologiques augmente depuis les années 1960, et a progressé de près de 35 % depuis les années 1990.

La proportion des catastrophes attribuables à des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes a, elle aussi, nettement augmenté pendant cette période, passant de 76 % dans les années 2000 à 83 % dans les années 2010.

Les catastrophes provoquées par des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ont tué plus de 410 000 personnes ces dix dernières années, en grande majorité dans des pays à revenu faible ou moyen inférieur. Les vagues de chaleur, suivies des tempêtes, ont été les plus meurtrières. En outre, 1,7 milliard de personnes dans le monde ont été touchées par des catastrophes climatiques et météorologiques au cours de la décennie écoulée.

Des financements inégalement déployés

«  Financement intelligent : faire parvenir l’argent là où il est le plus nécessaire »Les ressources dont nous avons besoin pour nous adapter aux catastrophes climatiques actuelles ou imminentes sont à portée de main. Ainsi, quelque 50 milliards de dollars É.U. seraient nécessaires chaque année pour répondre aux besoins en matière d’adaptation que 50 pays en développement ont définis pour la prochaine décennie. Ce montant est dérisoire au regard de la riposte mondiale aux répercussions économiques de la pandémie, qui dépasse déjà les 10 000 milliards de dollars É.U., dont 750 milliards d’euros au titre du plan de relance économique convenu par les dirigeants de l’Union européenne en juillet 2020, et 2 200 milliards de dollars É.U. au titre du plan de relance adopté par les États-Unis en mars.

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Cet argent pourrait être utilisé aussi pour atteindre des objectifs qui ne se limitent pas à la création d’emplois (en soi, essentielle), et faciliter un relèvement vert, inclusif et résilient. Avant tout, il est capital de bien utiliser les ressources disponibles, et les gros titres sur les millions et les milliards de dollars mobilisés ne devraient pas nous faire oublier que nous devons nous assurer que ce qui est alloué est dépensé au mieux en faveur des personnes qui en ont le plus besoin.

À l’heure actuelle, les financements disponibles pour l’adaptation aux changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe ne semblent pas systématiquement donner la priorité aux pays aux capacités d’adaptation les plus limitées et les plus exposés aux risques. Si des volumes plus importants de financement sont souvent alloués aux pays présentant les niveaux les plus élevés de vulnérabilité aux risques de catastrophe et aux risques climatiques, tel n’est pas systématiquement le cas. Nombre de pays hautement vulnérables sont laissés pour compte et ne reçoivent qu’une aide relativement modeste au titre de l’adaptation aux changements climatiques.

L’analyse présentée dans le Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 montre qu’aucun des vingt pays les plus vulnérables aux changements climatiques (selon ND-GAIN) et aux catastrophes climatiques et météorologiques (selon INFORM) figurait parmi les vingt principaux récipiendaires par personne des financements au titre de l’adaptation aux changements climatiques.
La Somalie, le pays le plus vulnérable, n’occupe que le 71e rang en ce qui concerne les engagements de financement par personne. Aucun des pays bénéficiant des cinq engagements les plus élevés n’affichait des scores relatifs à la vulnérabilité élevés ou très élevés.
À l’autre extrémité de l’éventail, 38 pays affichant des scores de vulnérabilité élevés (sur 60) et cinq pays affichant des scores de vulnérabilité très élevés (sur 8) recevaient moins de un dollar É.U. par personne au titre de l’adaptation aux changements climatiques. Deux pays (République centrafricaine et République populaire démocratique de Corée) ne recevaient aucun financement.

Il est à noter qu’aucun des cinq principaux récipiendaires n’était considéré comme un contexte fragile. Il faut aussi, et c’est un enjeu supplémentaire, veiller à ce que le financement atteigne les personnes les plus à risque dans ces pays.

Beaucoup de communautés peuvent être particulièrement vulnérables aux risques climatiques – des personnes aux prises avec un conflit, dont la capacité de gérer les chocs est déjà mise à rude épreuve, aux migrants et aux personnes déplacées qui ont des difficultés à accéder aux services et à l’assistance dont ils ont besoin, en passant par les pauvres des zones urbaines et d’autres communautés marginalisées. Un soutien doit être apporté en priorité à ces communautés extrêmement vulnérables aux risques climatiques.

Les solutions existent 

Les plans de relance d’envergure qui sont mis au point dans le monde en riposte au COVID-19 sont l’occasion de reconstruire en mieux – par un relèvement non seulement vert mais aussi adaptatif, en investissant des fonds dans des mesures destinées à rendre les communautés plus sûres et plus résilientes. Le rapport fait le point en détail, à travers sept chapitres, sur les risques de catastrophe qu’engendre l’évolution du climat et analyse les mesures qui doivent être prises pour en combattre les conséquences pour l’humanité : « Réduire les risques et renforcer la résilience : limiter au minimum les conséquences des phénomènes extrêmes potentiels et prévus » ; « Respecter l’environnement : renforcer la viabilité environnementale des opérations d’urgence et de relèvement » ; [pour la] « Gouvernance des risques de catastrophe adaptée au climat : garantir des cadres réglementaires inclusifs et cohérents » ; « Financement intelligent : faire parvenir l’argent là où il est le plus nécessaire ».
Le rapport du FICR déploie aussi des recommandations :

Devenir climato-intelligents

Les acteurs de l’humanitaire, du développement, du climat et de l’environnement, doivent être beaucoup mieux préparés à agir sur la base de prévisions (en fournissant des espèces, des trousses d’articles d’assainissement et d’hygiène ou des kits « abris » et en mettant en place des mesures de préservation des moyens de subsistance, telles que l’évacuation du bétail, entre autres), y compris par la voie du financement fondé sur les prévisions.

Le Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 fait valoir qu’il est temps de donner une ampleur accrue à cette approche, en l’incorporant tant dans les lois, politiques et plans nationaux relatifs à la gestion des risques de catastrophe, que dans les procédures et pratiques des donateurs et des organisations de l’humanitaire.
Il est impératif, à cette fin, de tenir pleinement compte de ce que la science nous dit sur les risques qui s’annoncent, et d’agir en conséquence, tout en sachant que ces risques peuvent être très différents de ceux du passé, même récent.

Il faut donc combiner la connaissance que nous avons des vulnérabilités et des capacités à celle que nous avons des risques futurs possibles à différents horizons (y compris les prévisions météorologiques, les prévisions saisonnières et les projections en matière de changements climatiques).

En ce qui concerne les programmes de gestion des risques, tant les prévisions à long terme que les prévisions à moyen terme/saisonnières peuvent être essentielles pour la planification et l’investissement, tandis que les prévisions à court terme devraient déclencher une action anticipative.

Le financement fondé sur les prévisions et les approches similaires ont de loin dépassé la phase de démonstration de faisabilité, puisque la Fédération internationale, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d’autres partenaires les ont intégrés à leur action dans plus de 60 pays à ce jour. Pour que des vies soient sauvées, tous les systèmes d’alerte précoce doivent atteindre les personnes les plus à risque, être facilement compris par elles et suivis d’effets, et les investissements dans l’alerte précoce doivent s’accompagner d’investissements équivalents dans l’action rapide. Parallèlement, l’information sur les risques et les groupes particulièrement vulnérables qui est collectée pour élaborer des systèmes d’alerte précoce et d’action rapide peuvent, sans discontinuité, éclairer la planification à long terme en matière d’adaptation et de réduction des risques (ce qui n’est que rarement le cas aujourd’hui !). Par exemple, en même temps que des investissements sont faits dans des systèmes d’alerte précoce aux inondations pour les communautés vulnérables, il faut rendre les infrastructures essentielles plus résilientes aux risques prévisibles, et souvent croissants, d’extrêmes météorologiques et d’élévation du niveau des mers.

Définir les bonnes priorités

Notre objectif collectif est de mettre tout le monde à l’abri des catastrophes, mais les communautés les plus exposées et les plus vulnérables aux risques climatiques devraient être notre priorité absolue et le centre de notre attention.

Le Rapport montre que le financement international de l’action climatique et de la réduction des risques de catastrophe ne suit pas le rythme des besoins en adaptation des pays à faible revenu, et que la priorité n’est pas donnée aux pays aux capacités d’adaptation les plus limitées et les plus exposés aux risques.

En outre, bon nombre de lois relatives à la gestion des catastrophes et de plans nationaux d’adaptation ne prescrivent pas clairement de s’intéresser en priorité aux personnes les plus à risques, et de veiller à ce qu’elles participent à la prise de décisions. Si les populations et les communautés les plus à risque sont loin d’être partout les mêmes, les habitants des bidonvilles, les migrants et les personnes déplacées, les communautés autochtones, les personnes âgées et les personnes handicapées, ainsi que les personnes qui ont une orientation sexuelle, une identité de genre, une expression du genre et des caractéristiques sexuelles différentes figurent parmi les groupes le plus fréquemment laissés pour compte.

Intégrer et localiser l’approche

Il peut sembler que l’ « intégration » n’est pas une approche particulièrement révolutionnaire de la crise climatique mondiale, pourtant elle est indispensable. Les principaux cadres réglementaires mondiaux – les ODD, le Cadre de Sendai et l’Accord de Paris – appellent déjà à des approches intégrées de l’adaptation aux changements climatiques, de la réduction des risques de catastrophe et du développement.
Toutefois, peu de lois et de politiques nationales relatives à la gestion des risques de catastrophe intègrent pleinement l’adaptation aux changements climatiques, et certains États emploient des mécanismes institutionnels et des processus de planification parallèles et distincts pour l’adaptation aux changements climatiques, la gestion des risques de catastrophe et le développement.

De même, les sources internationales de financement de l’action climatique, du développement et de l’humanitaire ne sont pas intégrées, et opèrent souvent de façon non coordonnée, ce qui laisse des lacunes dans la couverture, en particulier le soutien aux intervenants locaux et à l’action au niveau des communautés. Les organisations humanitaires et de la société civile locales peuvent anticiper, réagir et appuyer le relèvement des communautés touchées si ces communautés ont les ressources dont elles ont besoin. Il est extrêmement difficile aux groupes de la société civile d’accéder au financement multilatéral de l’action climatique, et un angle mort collectif peut priver de soutien le renforcement à long terme des capacités institutionnelles des intervenants locaux en cas de catastrophe.

S’attaquer ensemble aux conséquences humanitaires de la crise climatique

Les problèmes ne sont pas seulement financiers. Le rapport fait valoir qu’il est temps de cesser de faire comme si de rien n’était et de passer des paroles aux actes. Ce qui doit être fait est en grande partie connu depuis des années – la mise en place n’a simplement que trop tardé. Mais nous devons aussi amplifier certains des nouveaux enseignements que nous avons tirés récemment de notre environnement modifié. Le FICR préconise un certain nombre de recommandations, tant à l’attention des différents gouvernements du monde, qu’aux organisations humanitaires, aux institutions et aux experts des changements climatiques, mais aussi au commun des mortels, à nous tous.

Le temps de l’action est venu ! Le COVID-19 a démontré que l’humanité a la capacité de reconnaître une crise mondiale et d’y réagir, en trouvant des ressources là où aucune ne semblait disponible et en prenant rapidement des mesures sans précédent pour riposter à la pandémie.

Les changements climatiques posent à l’humanité un défi encore plus grand que le nouveau coronavirus, un défi qui menace littéralement notre survie sur le long terme. Nous devons réagir à cette menace en prenant des mesures pour enrayer les changements climatiques.
En même temps, nous devons nous employer à éviter les décès et les dommages dont les catastrophes climatiques sont déjà la cause. Nous devons tous, gouvernements, donateurs, humanitaires et communautés du développement, du climat et de l’environnement, populations civiles, agir efficacement avant qu’il ne soit trop tard. Ne laissons pas passer la possibilité de le faire.

Sans action climatique, voilà ce que pourrait être notre monde :

Saviez-vous qu’au cours des dix dernières années, 83 % de toutes les catastrophes provoquées par des risques naturels ont été causées par des événements météorologiques et climatiques extrêmes,
tels que des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur ?
Montage film : FICR

Photo d’en-tête : Conséquences de la tempête Alex 2020 – Plage St Laurent du Var (06), France – Photo ©AFP

Actualisation d’un article publié dans UP’ Magazine le 18 novembre 2020

2 Commentaires
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jm.mocaer@***
2 années

Et encore plus grave pour la survie de l’humanité, l’effondrement de la biodiversité brièvement abordé dans cet excellent article.
Effondrement de la biodiversité lui aussi d’origine anthropique, ou d’origines anthropiques multiples devrais-je plutôt dire, dont les principales sont le réchauffement, encore lui, l’agriculture « conventionnelle » et ses intrants chimiques, le bouleversement des biotopes partout sur Terre.

Sapiens dont le goût prononcé pour la sagesse lui a permis de foutre l’intégralité de son environnement en l’air en l’espace de seulement deux siècles. Car notre réel problème est ce système et il n’y aura pas d’avenir pour l’humanité tant qu’il perdurera.

gilliane l
2 années

Ce titre sous sa forme interrogative m’a vraiment fait rire jaune. Comment un magazine sérieux peut il même se poser cette question !

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