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La semaine dernière, la Terre a établi des records de température. Il fait chaud, très chaud, partout, et le phénomène semble ne pas vouloir s’arrêter. Chacun ressent cette surchauffe anormale, de nombreux morts sont déclarés dans plusieurs endroits du monde, certaines régions atteignent le seuil du supportable avec plus de 50°C. Le climat ne cesse de se rappeler à notre attention mais les mesures pour calmer cette fièvre sont insuffisantes quand elles ne sont pas inexistantes voire contraires au bon sens. Notre planète souffre et même le Pape s’en est ému en convoquant un synode extraordinaire sur la question.
La plupart des stations météo de l’hémisphère nord ont enregistré ces dernières semaines, des températures battant tous les records. Des dômes de chaleur se sont installés, provoquant des températures étouffantes. Au Canada, en Irlande, et jusqu’au Moyen-Orient, la couleur des cartes météo est passée au rouge vif.
La chaleur a touché des régions comme la Sibérie, région peu habituée à battre des records de température. « C’est absolument incroyable, et vraiment l’une des vagues de chaleur les plus intenses que j’ai vu aussi loin au nord » explique le météorologue Nick Humphrey. Aucune de ces hautes températures, prises isolément, ne peut être attribuée au réchauffement climatique. Mais collectivement, elles correspondent aux extrêmes que l’on peut s’attendre à observer avec l’augmentation du réchauffement global ».
Au Canada, la ville de Denver a vu le thermomètre grimper à 40.5°C le 28 juin. En Irlande et en Ecosse des températures supérieures à 32° ont affolé les bulletins météo. Plus à l’Est, en Arménie, la barre des 42 ° a été dépassée.
D’après un décompte effectué par le Washington Post, depuis environ un an, tous les records tombent, les uns après les autres. En avril, le Pakistan a enregistré la température la plus chaude jamais observée sur Terre (50,2 Celsius).
Dallas n’avait jamais atteint 32° en novembre, mais elle l’avait fait trois fois en quatre jours en 2017.
Fin octobre 2017, les températures ont dépassé les 42° dans le sud de la Californie, le temps le plus chaud jamais enregistré si tard dans la saison aux États-Unis.
Le 1er septembre 2017, San Francisco a atteint 41.1°, fracassant sa température la plus chaude de tous les temps.
Fin juillet 2017, Shanghai a enregistré sa température la plus élevée de l’histoire, 40,9° Celsius.
A la mi-juillet, l’Espagne a enregistré sa température la plus élevée lorsque l’aéroport de Cordoue (au sud) a atteint 46,9°.
Fin juin 2017, Ahvaz, en Iran, a atteint 53,7° Celsius) – la température la plus chaude de tous les temps dans ce pays.
Fin mai 2017, la ville occidentale de Turbat au Pakistan a atteint 53,5°, enregistrant la température la plus élevée de tous les temps dans ce pays et la température record du monde pour le mois de mai, selon l’agence météo Masters.
Les climatosceptiques pourront toujours dire qu’il fait chaud parce que nous sommes en été et que tout cela est parfaitement normal, inutile de nous inquiéter et de nous faire peur. Il n’en demeure pas moins que c’est la synchronicité et l’ubiquité de tous ces enregistrements climatiques extrêmes qui devraient nous alerter. Le réchauffement climatique fait son œuvre, à nos dépens.
Le Pape lui-même s’en est inquiété et a réuni à Rome, ces 5 et 6 juillet, une conférence de haut niveau sur le changement climatique. « Il y a un réel danger pour que nous laissions aux générations futures seulement des décombres, des déserts et des déchets. » a-t-il déclaré. Un discours bref mais sonnant comme un tocsin aux oreilles de la communauté internationale endormie, aux yeux du souverain Pontife, face à la montée des périls climatiques.
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