Nous descendons dans nos rues pour les anciennes générations, pour la génération actuelle et pour les futures générations afin de réclamer une transition juste et rapide vers un monde zéro fossile. » Isso Nihmei, coordinateur des îles Vanuatu des guerriers climatiques du Pacifique
Le changement climatique est le grand enjeu de notre époque, dont les répercussions sont liées à des questions de démocratie, de justice et de droits de l’homme. Ces mobilisations démontrent la diversité de ce mouvement mondial pour le climat qui réunit des citoyens déterminés à renforcer leurs droits et les droits des peuples autochtones, à favoriser l’emploi et la justice, à protéger l’environnement et à défendre la démocratie. Ce week-end, la mobilisation Dans nos rues pour le climat mettra en évidence la diversité de ce mouvement pour le climat qui continue de prendre de l’ampleur. L’action citoyenne donne un coup d’accélérateur au changement que nous voulons voir apparaître et ouvre la voie à un nouveau modèle de société qui nous permettra de respirer un air pur et d’être en meilleure santé. Des citoyens du monde entier vont exprimer de manière claire et visible leurs attentes à l’égard des décideurs pour qu’ils et elles mettent en place un véritable leadership climatique et soutiennent une économie zéro fossile. »May Boeve, directrice exécutive, 350.org
Les effets des dérèglements climatiques touchent déjà l’Australie. Nous luttons contre des incendies dans le bush en hiver et des sécheresses dévastatrices. De plus, les experts scientifiques craignent que la Grande Barrière soit touchée l’été prochain par un épisode consécutif inédit de blanchissement des coraux. Alors qu’il pourrait développer fortement les énergies renouvelables, notre pays contribue aux dérèglements climatiques en exportant du charbon et du gaz vers le reste du monde. Les citoyen.ne.s australien.ne.s veulent agir pour le climat et nous allons dans la rue pour exiger un véritable leadership climatique. »Blair Palese, directeur exécutif, 350.org AustraliLe réchauffement climatique a déjà des effets sur nos moyens de subsistance dans les provinces du sud de la Thaïlande. Plus une seule centrale à charbon de plus ne doit être construite. Nous serons dans la rue pour demander l’abandon du charbon et le soutien des énergies renouvelables et durables. »
Cette mobilisation donnera aux citoyens d’Iquitos les moyens de dénoncer ce qui se passe ici depuis de nombreuses années et qui n’est en majorité pas de notre fait. Les habitants de l’Amazonie péruvienne veulent vivre dans un environnement non pollué, sans violence et sans injustice. Nous voulons des politiques de soutien aux technologies respectueuses de l’environnement. Nous voulons tourner définitivement la page après plus de quarante années d’exploitation pétrolière dans notre région et mettre un terme à ses répercussions. »Victoria Espinoza, ingénieure en gestion de l’environnement, militante et coordinatrice de l’événement de Parque Zonal à Iquitos.
Yasunidos est une organisation qui a été créée pour lutter contre l’exploitation pétrolière dans le parc national de Yasuni, plus particulièrement dans le secteur 43 (ou ITT pour Ishpingo, Tambococha et Tiputini). L’un de nos objectifs est la transition vers une société post-extractiviste, au sein de laquelle des solutions économiques, politiques, sociales et énergétiques sont proposées pour éviter l’exploitation des hydrocarbures. Nous participons à cette mobilisation pour souligner qu’il s’agit d’un objectif de nombreuses organisations et populations du monde entier. Nous voulons que le gouvernement équatorien comprenne qu’il est nécessaire de protéger les droits de l’homme et de l’environnement et de prendre des décisions pas seulement en tant que gouvernement mais aussi en tant que société. » David Fajardo Torres, défenseur des droits de l’homme et de l’environnement, membre du collectif Yasunidos Guapondelig
En Indonésie, nous sommes plus de 100 millions de femmes. Je serai dans la rue aux côtés de ces femmes qui s’engagent pour défendre notre terre sacrée. »Hening Parlan, coordinatrice nationale pour l’environnement d’Aisyiyah, Indonésie
Le collectif Ríos Vivos Antioquia a pour ambition de faire évoluer la politique colombienne dans le secteur de l’énergie et de l’exploitation minière. C’est pour cette raison que nous jugeons important de participer à la lutte mondiale pour le climat et de manifester notre opposition à un mode de vie polluant qui n’est pas durable et menace notre survie sur terre. Le 8 septembre, nous participerons à l’action mondiale en faveur de la transition énergétique plantaire. Nous exigeons de laisser le pétrole sous terre et de trouver une issue à la crise de civilisation que traverse aujourd’hui l’humanité. »Isabel Cristina Zuleta, coordinatrice du collectif Ríos Vivos de défense des citoyen.ne.s du canyon de Cauca à Antioquia (Colombie)
Pas une seule centrale à charbon de plus ne doit être construite. Je serai dans la rue pour demander l’abandon du charbon et le soutien des énergies renouvelables et durables. »Lamai Manakarn, réseau des provinces du sud de la Thaïlande.