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Biennale architecture Venise

La 16ème Biennale de l’architecture sous le signe de l’optimisme, de la générosité et la prévenance de l’architecture

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Freespace est le thème choisi par la 16e édition de la Biennale internationale d’architecture de Venise qui s’ouvre le 26 mai prochain. Les deux commissaires générales de la Biennale, les architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara, ont voulu placer cette édition sous le signe de la générosité d’esprit et un certain sentiment d’humanité qui soutiennent la capacité fondamentale de l’architecture à nourrir et à soutenir le lien qui existe entre l’homme et l’espace. C’est le projet « Lieux Infinis », porté par l’équipe Encore Heureux, qui a été sélectionné pour assurer le commissariat du Pavillon français de la Biennale.
 
« L’architecture n’a pas seulement le pouvoir de faire naître. Elle a aussi celui de faire renaître. Elle nous aide à bâtir, créer, construire. Elle nous aide aussi à réinventer. À donner un nouvel avenir à des lieux désaffectés ou délaissés. À transformer, réhabiliter, reconvertir des bâtiments, des terrains, des quartiers. » déclarait Françoise Nyssen, ministre de la Culture.
Le Pavillon français de cette 16e édition de la Biennale d’architecture de Venise met à l’honneur des projets architecturaux innovants, au service de la Cité. La proposition française, intitulée Lieux infinis, met en valeur dix projets exemplaires, situés aux quatre coins de la France : Une proposition qui valorise des lieux [1], à travers le territoire, fruit d’initiatives de la société civile et de collectivités, qui incarnent une certaine liberté d’expérimentation et des possibilités offertes par l’architecture. Les dix Lieux infinis présentés correspondent à des projets qui ont pris place dans des bâtiments désaffectés – d’anciens bureaux à d’anciennes pompes funèbres – et dans des quartiers périphériques. Ils abritent aujourd’hui des projets d’avant-garde, des artistes, des créateurs, des associations, des initiatives entrepreneuriales ou citoyennes.
 
Par les valeurs de liberté programmatique et de générosité qu’elle active, cette proposition répond au thème Freespace, choisi par les deux commissaires générales de la Biennale, les architectes irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara. Elles expliquent leur choix avec les mots suivants :
« Freespace représente la générosité d’esprit et un sentiment d’humanité au cœur des intentions de l’architecture, en mettant l’accent sur la qualité de l’espace lui-même. Freespace met l’accent sur l’aptitude de l’architecture à faire le don de l’espace libre et complémentaire, à ceux et celles qui l’utilisent, ainsi que sur sa capacité à répondre aux désirs inexprimés des inconnus.
Freespace célèbre la capacité de l’architecture à retrouver une générosité qui est inédite et inattendue dans chaque projet – même dans les conditions où les restrictions exigées relèvent des besoins d’intimité, de défense, d’exclusivité ou des limitations commerciales.
Freespace est l’occasion de mettre l’accent sur les dons de la nature, tels que la lumière – la lumière du soleil et le clair de lune, – l’air, la force de la gravité, les matériaux issus des ressources naturelles ou ceux fabriqués par l’homme.
Freespace nous encourage à revoir nos modes de pensées, à stimuler nos perceptions du monde de manières différentes, à inventer des solutions dans lesquelles l’architecture agit pour le bien-être et la dignité de chaque habitant de cette planète fragile.
Freespace peut être un lieu d’opportunités, un espace démocratique, non programmé et libre pour des utilisations non encore définies. Il existe des échanges, qui ne sont pas intentionnels ni planifiés entre les personnes et le bâti, grâce auxquels les bâtiments eux-mêmes créent des nouveaux moyens de partage et d’engagement avec les individus au fil du temps, longtemps après que l’architecte a quitté la scène. L’architecture a un mode de vie actif aussi bien que passif.
Freespace englobe la liberté d’imaginer, l’espace libre du temps et de la mémoire, reliant le passé, le présent et l’avenir, en s’appuyant sur les dimensions de nos patrimoines culturels acquis, en liant le patrimoine avec le contemporain. »
 
L’équipe Encore Heureux retenue pour le commissariat du Pavillon français à la Biennale internationale d’architecture de Venise, formée de Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard, s’inscrit pleinement dans la thématique du projet des deux commissaires générales par les valeurs de liberté programmatique et de générosité qu’elle active.
Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard ©Elodie Daguin
 
Pour Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard, « Lieux Infinis » propose un regard autre sur des bâtiments qui parviennent à : « Accueillir l’imprévu, offrir des zones de gratuité, intégrer des usages non-programmés, permettre l’appropriation citoyenne, miser sur l’énergie collective, désirer la mise en commun… ».
Le jury a été particulièrement intéressé par la mise en valeur d’édifices et de lieux très contrastés qui, produits de manière très inventive, doivent aussi leur réussite à des dispositifs architecturaux remarquables. Prêtant attention à l’ensemble du territoire, le projet témoigne de la rencontre féconde entre les initiatives de la société civile, la liberté d’expérimentation dans l’esprit du « Permis de faire » et les possibilités offertes par l’architecture.
 
Pour la scénographie du Pavillon français, Encore Heureux a choisi de réemployer les matériaux du Studio Venezia mis en place en 2017 par l’artiste Xavier Veilhan lors de la 57e biennale internationale d’Art de Venise de façon à transformer le Pavillon français en partant de ce qu’il était quelques mois auparavant.
 
Pour Françoise Nyssen, « Il permet aux architectes de ne plus agir selon une logique de normes mais de résultats. Il s’applique aujourd’hui à un certain nombre de domaines, comme la sécurité incendie. Je souhaite que nous puissions l’étendre à de nouveaux champs – la performance énergétique, la qualité acoustique ou encore le réemploi des matériaux – dans l’optique d’une généralisation à terme. Je souhaite aussi que les futurs professionnels soient davantage formés aux interventions sur le bâti, en plus des formations sur le neuf qui occupent aujourd’hui l’essentiel des cursus. C’est le rôle des écoles d’architecture portées par le ministère de la Culture. Je les mobilise en ce sens. Le Pavillon français de cette 16e édition offre, à travers tous les projets qu’il met en valeur et en lui-même, un modèle à suivre. »
 
Pour Pierre Buhler, président de l’Institut français, « La Biennale d’architecture de Venise cette année, pour sa 16e édition, voudrait rappeler une dimension de l’architecture sans doute un peu négligée et pourtant si fondamentale, « la prévenance ». Notre attention, notre regard souvent orienté sur l’objet construit ou à construire n’insiste pas assez sur cette disposition qui va au-devant des besoins, des désirs d’autrui. « Faire preuve de, ou manquer de prévenance » serait le moyen de mesurer la qualité de ces lieux d’accueil ou de passage, d’en mesurer « leur générosité ». Le thème Freespace proposé par Yvonne Farell et Shelley McNamara – à qui a été confié le commissariat de cette biennale – met bien l’accent sur « la générosité et la prévenance de l’architecture » en insistant sur les notions « d’optimisme, de continuité et de désir d’échanges ». Freespace doit être un lieu d’opportunités, un espace démocratique, non-programmé et libre pour des utilisations non encore définies, de sorte que les bâtiments créent des nouveaux moyens de partage et d’engagement avec les personnes au fil du temps, longtemps après que l’architecte lui-même a quitté la scène. Des lieux en quelque sorte infinis ! »
 
Un des Lieux infinis : Les Grands Voisins Paris 14e

Lieux infinis : Faut-il seulement construire des bâtiments ou chercher à faire des lieux ?

La proposition Lieux infinis, de l’équipe Encore Heureux formée des architectes Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard, met en valeur des lieux produits de manière originale et inventive générant des processus architecturaux de qualité. Prêtant attention à l’ensemble du territoire, le projet valorise des initiatives de la société civile et des collectivités qui incarnent une certaine liberté d’expérimentation dans l’esprit du « Permis de faire » et les possibilités offertes par l’architecture. 
 
Un des Lieux infinis : La Grande Halle à Colombelles (14) © Normandie Aménagement

 
L’ampleur des défis contemporains fragilise les certitudes dans de nombreux domaines de nos organisations humaines. L’architecture et les architectes se retrouvent confrontés à de nouveaux enjeux climatiques, économiques et politiques pour concevoir et construire des futurs désirables. Avec l’exposition Lieux infinis, ils souhaitent inviter et raconter dix lieux pionniers qui, à leur façon, explorent de nouvelles pistes grâce à des processus tactiques et audacieux. L’intégration d’usages non programmés, la création de zones de gratuité ou l’appropriation citoyenne sont pour eux des preuves que certains espaces abritent des expérimentations sociales. Il s’agit de tiers-lieux, d’occupations temporaires, d’équipements publics, d’habitats participatifs, de lieux de travail et de culture, disséminés sur le territoire.
 
Un des Lieux infinis : Le Cent Quatre à Paris
 
Le titre Lieux infinis évoque l’ensemble des possibles laissés ouverts par ceux qui font exister ces endroits. Partager la gouvernance, s’appuyer sur l’existant mais aussi s’engager en prenant des risques : l’exposition veut transmettre l’énergie de ces méthodes constructives qui s’inventent dans l’action. En partageant les conditions d’existence de ces lieux et en détaillant l’intensité de ce qui s’y vit, nous découvrons, au-delà de ces dix situations, un désir commun d’expérimentations dans une multiplicité d’autres lieux-mondes. Des singularités, mais à chaque fois une envie collective et des inventions qui interrogent le sens de l’architecture : Faut-il seulement construire des bâtiments ou chercher à faire des lieux ?
 
Ils ont choisi ces dix lieux parce qu’ils avaient l’intuition que de véritables alternatives constructives y sont à l’œuvre et méritent d’être partagées et débattues. Parce qu’ils mélangent les notions de public, de privé, d’associatif, de vaste, de réduit, d’ancien, de futur, de confirmé, de fragile, de très urbain, de périphérique ou de rural. Parce qu’ils souhaitent les interroger, les comprendre et les raconter. Cet ensemble est un espace de confrontation où chaque lieu questionne les autres en révélant ses richesses, ses problématiques et ses singularités.
 

La scénographie

Le réemploi de matériaux de construction de Studio Venezia de Xavier Veilhan
La volonté de réemployer les matériaux utilisés pour la réalisation du projet « Studio Venezia » de Xavier Veilhan (Pavillon français de la Biennale internationale d’art 2017) est un premier acte de liberté, pour transformer le Pavillon français en partant de ce qu’il était quelques mois auparavant. Il s’agit d’appliquer dans la mise en scène du lieu d’exposition, les principes d’une occupation temporaire qui s’appuie sur le potentiel du déjà-là. Dans cette situation, c’est une attention au pavillon conçu par Xavier Veilhan pour la Biennale d’art, qui, une fois démonté soigneusement, constitue la matière première pour construire l’espace de l’exposition Lieux infinis.
Une grande partie du projet de scénographie est ainsi construite in situ avec ses ressources. Encore Heureux conçoit la scénographie en collaboration avec le Collectif d’architectes Etc, également chargés de sa construction. Depuis 2009, le Collectif Etc travaille sur le lien entre production de l’espace et dynamiques collectives. Basé à Marseille depuis 2014, ce groupe autogéré d’une dizaine d’architectes intervient à travers la France et à l’étranger, dans des situations extrêmement variées. Ainsi, si son activité principale est la production d’aménagements urbains, auto-construits et implicatifs, le groupe se mobilise également pour des études urbaines, des scénographies d’exposition, du mobilier, des courts métrages, des ateliers pédagogiques, l’organisation de rencontres et de débats ou encore l’édition d’ouvrages sur les nouvelles fabriques collectives de la ville.
 

L’exposition : principe scénographique

L’exposition est composée de quatre séquences complémentaires :
 
  • Une collection : Chacun des dix lieux est présenté par le prisme d’éléments choisis et soigneusement accrochés, comme aurait pu le faire un collectionneur d’espaces. En présentant des objets prélevés dans les lieux mêmes et des maquettes augmentées, ils ont cherché à capter et à transmettre une partie de l’âme de ces lieux. Par une accumulation de fragments, il s’agit d’afficher l’étendue de leurs attachements. À l’instar de Proust, ils partagent des madeleines. Ils veulent montrer de quoi est fait un espace où l’on peut d’une certaine façon se sentir libre. Exposer le sensible de ce qui fait lieu.
 
  • Des histoires : Ils souhaitent montrer comment ces dix lieux sont apparus et perdurent. Des chronologies dessinées renseignent les processus d’existence de ces lieux, où les architectes ont parfois des rôles fondamentaux, sans être cantonnés à la seule maîtrise d’œuvre. À travers une série d’illustrations, c’est l’analyse de la fabrique d’un Lieu infini par le prisme de l’action : Faire à partir de, Faire petit à petit, Faire ensemble, Faire autrement… C’est une science généreuse : on peut y apprendre comment continuer et prolonger ailleurs ces expériences.
 
  • Des cartes collaboratives : Les dix situations présentées sont des échantillons d’expérimentations réelles qu’ils les ont étudiés. Ce ne sont pas des exemples, mais plutôt les signaux d’un mouvement multiforme qu’ils pressentent. Ce sont des trajectoires d’engagements collectifs qui conduisent des groupes d’individus, dont des architectes, à oser réaménager sans cesse des configurations spatiales pour inventer et vivre des alternatives en réaction aux effondrements qui menacent. Pour élargir les cas étudiés à d’autres situations dans d’autres territoires et contextes, ils démarrent un inventaire ouvert. De grandes cartes de France, d’Europe et du Monde dressent littéralement un état des lieux. Comme dans une constellation, on situe et on localise l’intensité des expériences. Des squats artistiques aux zones à défendre, des friches aux tiers-lieux, un archipel apparaît. Chaque visiteur est invité à compléter le dispositif en partageant l’existence d’un énième Lieu infini.
 
  • Un atelier : Dans un quatrième espace un atelier est déployé. Cet espace de travail et de programmation est investi par les acteurs des dix lieux invités qui y interviennent régulièrement, à tour de rôle ou collectivement, durant les six mois de l’exposition. Le pavillon est alors activé et se transforme en espace d’expérimentation, de travail et de conception collective. Le contenu de l’exposition a fait l’objet de commandes et collaborations spécifiques afin de présenter des dessins de Jochen Gerner, des maquettes réalisées par Make it, des films réalisés par Ronan Letourneur, des photographies d’Alexa Brunet, des cartes de l’Atelier Parisien d’Urbanisme.
  •  

Le catalogue de l’exposition

Le catalogue de l’exposition est un ouvrage collectif, édité par les Éditions B42. La première partie associe une dizaine d’auteurs issus des sciences humaines pour approfondir depuis leurs différentes disciplines, les idées qui émergent de la fabrication des dix lieux présentés dans le pavillon.
Auteurs conviés : Gilles Clément (jardinier-paysagiste), Raphaël Besson (économiste-urbaniste), Patrick Pérez (architecte, anthropologue), Luc Gwiazdzinski (géographe), Pascal Nicolas-Le-Strat (sociologue), Joëlle Zask (philosophe), Jade Lindgaard (journaliste), Fazette Bordage (musicologue), Patrick Bouchain (maître d’œuvre et scénographe), Patrick Viveret (philosophe et essayiste).
 
La seconde, illustrée par des dessins de Jochen Gerner et des photographies d’Alexa Brunet, donne la parole aux différents acteurs (architectes et porteurs de projets) de ces lieux qui se prêtent au jeu du questionnaire, en interrogeant leurs propres pratiques.
Auteurs conviés : José-Manuel Gonçalvez (directeur du CentQuatre-Paris), Jacques Pajot (architecte, atelier Novembre), Sophie Ricard (architecte, chargée de Mission de la Société Public Locale d’Aménagement (SPLA) Territoires Publics), le collectif Le Wip (maîtrise d’usage de la Grande Halle), le Collectif Etc (architectes), les Ateliers Médicis, Matthieu Poitevin (architecte, Caractère spécial), Alain Arnaudet (directeur de la Friche La Belle de Mai), Sébastien Thiéry (politologue, coordinateur Perou), Agathe Chiron (designer, Perou), Renaud Dramais (ancien directeur HAS Vaucluse), Nicolas Detrie (directeur de Yes We Camp), Paul Citron (Plateau Urbain), l’association Aurore, Julien Beller (architecte, président de l’association le 6B), Jean-Marc Jourdain (architecte), le collectif d’habitants de la Convention, Roger des Prés (fondateur de la Ferme du Bonheur).
Le graphisme du pavillon et du catalogue est réalisé par De Valence.
 
La Biennale d’Architecture 2018 présentera, à l’appréciation et sous le regard vigilant du public, des exemples, des propositions, des éléments – construits ou non – de ces œuvres qui illustrent les qualités essentielles de l’architecture, qui s’adressent à la modulation, à la richesse et à la matérialité des surfaces. L’orchestration et le séquençage du mouvement révèlent ainsi la puissance et la beauté inhérente de l’architecture.
Comme l’expliquent les deux Commissaires générales de la Biennale, « L’exposition aura une présence spatiale et physique, d’une telle échelle et d’une telle qualité, qu’un impact fort sera créé sur le visiteur, communiquant ainsi la nature spatiale et complexe de l’architecture.
L’exposition invite donc les nombreux visiteurs qui se rendront à la Biennale, à s’engager émotionnellement et intellectuellement, afin de mieux comprendre l’architecture, pour stimuler le débat sur les fondamentaux et pour commémorer la contribution réelle et durable de celle-ci envers l’humanité.
Tout le monde a droit aux bienfaits de l’architecture. Le rôle de l’architecture est en effet d’abriter nos corps et d’élever nos esprits. Un beau mur d’un bâtiment au bord de la route fait plaisir aux passants, même s’ils n’y entrent jamais. Il est de même avec un aperçu d’une cour à travers une arcade ou un endroit pour s’adosser à l’ombre ou un recoin qui offre un abri contre le vent et la pluie. Ce qui est intéressant, c’est d’aller au-delà du visible, en mettant l’accent sur le rôle de l’architecture dans la chorégraphie de la vie quotidienne. »

 
 
16e Biennale d’architecture de Venise du 26 mai au 25 novembre 2018.

Le projet du Pavillon français est mis en œuvre par l’Institut français, établissement public en charge de l’action culturelle extérieure de la France, sous la double tutelle des ministères de l’Europe et des Affaires étrangères et de la Culture.
 
[1] Les dix lieux présentés : La friche La Belle de Mai (Marseille – 13), La Grande Halle (Colombelles – 14), La Convention (Auch – 32), l’Hôtel Pasteur (Rennes – 35), Le Centquatre (Paris – 75), La Ferme du Bonheur (Nanterre – 92), Les Ateliers Médicis (Clichy-sous-Bois-Montfermeil – 93), Le Tri Postal (Avignon – 84), Les Grands Voisins (Paris – 75), le 6B (Saint-Denis – 93).
 
 

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