« Augures », le laboratoire des nouvelles pratiques architecturales : Avec la première Biennale d’architecture et de paysage d’Île-de-France, ce sont les enjeux de civilisation, les espoirs, les rêves que portent l’architecture et le paysage qui s’ouvrent au grand public. Il trouvera au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles un écrin où s’entremêlent l’héritage patrimonial exceptionnel du XVIIIe siècle et les visions d’avenir ouvertes et encourageantes. L’école de Versailles, fidèle à ses missions de service public, de formation, de recherche et de diffusion de la culture architecturale jouera ainsi un de ses plus beaux rôles : celui de promouvoir et de partager avec tous la culture de l’architecture, la culture de projet. Cette culture ne cesse d’interroger les milieux naturels et construits. Elle refuse le défaitisme face aux états de crise, elle se mobilise pour offrir à chacun des perspectives résolument optimistes, elle invite à réécrire le monde. Au cœur de l’école, lieu de création et de transmission, le public découvrira la diversité des questions et des réponses qui animent les acteurs du cadre de vie, qui tous réfléchissent et travaillent au monde de demain. « Augures » sera l’occasion de partager leur vision, leurs stratégies, leurs espoirs grâce au parcours contrasté imaginé par Djamel Klouche, qui traversera les espaces remarquables de l’école. Parmi eux, sera ouverte la Petite école d’architecture, qui porte un programme créatif destiné aux plus petits pour leur permettre de découvrir, de créer et de jouer avec l’architecture. Résolument destinés à tous, les espaces de la Biennale dans l’École sont conçus pour partager des visions prospectives de façon innovante et immersive pour une rencontre décisive avec l’architecture d’aujourd’hui et de demain.Jean-Christophe Quinton, Architecte dplg – Directeur »
« Le goût du paysage » : L’École nationale supérieure de paysage de Versailles est le berceau historique de la formation des paysagistes concepteurs et un foyer d’enseignement, de recherche et de création reconnu au plan international. Face aux transitions sans précédent auxquelles nos sociétés et nos territoires sont confrontés, faire projet par le paysage, c’est remettre la question du sol, du vivant, de l’énergie et des usages de l’espace au cœur du débat. nous devons inventer les paysages de « l’aprèspétrole », autrement dit de la résilience et de la sobriété. La Biennale d’architecture et de paysage d’Île-de-France trouve dans ce contexte une double attache avec l’école. Elle inscrit ses questionnements dans ceux de la formation et de la recherche portés par les paysagistes. Elle trouve également son sens dans les lieux où elle se déploie. Le Potager du Roi, site historique et patrimonial de l’école, constitue un laboratoire pour penser la ville-nature de demain, à la fois productive, écologique et accueillante.Vincent Piveteau, directeur »
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