Marcel Mézy, L’homme qui redonne vie à la terre, de Patrick Le Roux – Edition Rouergue, 14 octobre 2020 – 160 pages
Marcel Mézy est un homme étonnant que rien ne prédestinait à un tel parcours, lui qui a commencé à observer les sols lorsqu’adolescent, il gardait les vaches de la ferme familiale. Et pourtant, ce paysan-chercheur autodidacte a créé il y a plus de trente-cinq ans un procédé de fertilisation employé aujourd’hui par plus de 15 000 agriculteurs ayant décidé de sortir de la spirale du chimique. Un procédé basé sur l’action des micro-organismes qui créent un écosystème unique, améliorant naturellement la fertilité et la santé des sols.
Pionnier dans la réflexion pour une agriculture raisonnée et durable, il a passé sa vie à lutter pour redonner à la terre et qu’on arrête d’y déverser tous ces intrants qui la tuent doucement mais sûrement. Il s’est battu contre l’establishment agricole, contre les Chambres d’Agriculture, certains syndicats, les coopératives et le lobby très puissant des multinationales de l’agroalimentaire qui inondent les exploitations agricoles d’engrais chimiques. Aujourd’hui, les détracteurs d’hier reconnaissent l’intérêt de ses technologies, et l’agrobusiness commence à produire des micro-organismes de manière industrielle, bien loin des besoins du sol et de son équilibre …
Dans cet ouvrage, Patrick Le Roux retrace le parcours hors norme de cet homme autodidacte qui voulait redonner vie à la terre et nourrir le monde.
Patrick Le Roux, 67 ans, travaille à Libération de 1982 à 1996. Il rejoint ensuite L’Équipe Magazine puis le quotidien L’Équipe en qualité de rédacteur-en-chef. Il est l’auteur en 1990 de « Demain, je serai tous morts » (Grasset). La même année, il est le co-auteur avec Luc Le Vaillant de « Vendée Globe Challenge » chez Denoël et contribue à l’écriture de « 100 marins » (Paulsen, 2018).