La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé mercredi 1er décembre que l’UE devrait avoir dès maintenant une « discussion » sur la vaccination obligatoire, tout en soulignant qu’une telle décision relevait des États membres. Une telle idée était impensable il y a encore quelques semaines, mais elle revient en force alors que le variant Omicron continue de se propager dans le monde, imposant partout des mesures de restrictions de déplacement et de fermeture des frontières
Alors que le nouveau variant Omicron inquiète la planète, Mme von der Leyen a jugé à propos de l’obligation vaccinale qu’il était « approprié et raisonnable d’avoir cette discussion maintenant », précisant qu’il s’agissait d’une « position personnelle ». « Cela nécessite une approche commune mais je pense que c’est une discussion qui doit avoir lieu », a-t-elle ajouté.
Pour enrayer la flambée de la pandémie, l’Autriche, premier pays de l’UE à le décider, prépare une loi pour imposer la vaccination de la population adulte au 1er février 2022. L’Allemagne a annoncé mardi que la vaccination obligatoire allait faire l’objet d’une proposition de loi soumise au parlement avant la fin de l’année.
Concernant la vaccination des enfants, la cheffe de l’exécutif européen a annoncé que la version du vaccin anti-Covid de BioNTech/Pfizer pour cette catégorie allait s’accélérer et qu’elle serait « disponible à partir du 13 décembre » dans l’UE. Elle a précisé tenir cette information du fabricant germano-américain qui fournit le vaccin le plus utilisé dans les 27 Etats membres, lors de cette conférence de presse consacrée à l’évolution de la pandémie et à l’apparition du nouveau variant.
Face à « la menace pour la reprise » économique, toujours « précaire », que représente Omicron, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé mercredi que « la priorité demeure de s’assurer que les vaccins sont produits et distribués le plus rapidement possible à travers le monde ». Les pays développés du G20 ont dépensé 10.000 milliards de dollars pour protéger leur économie pendant la crise, alors que vacciner la planète ne coûterait que 50 milliards, a déploré Laurence Boone, la cheffe économiste de l’OCDE.
Selon la présidente de la Commission, il faudra « environ 100 jours » à la communauté scientifique pour adapter la réponse vaccinale à ce nouveau variant. Cette nouvelle souche a été repérée sur tous les continents, mais l’Europe, déjà confrontée avant son apparition à un fort rebond de l’épidémie, semble la plus touchée : après de nombreux autres pays, la Norvège a annoncé ses quatre premiers cas mercredi, tous revenus d’Afrique du Sud. Les européens durcissent à nouveau les restrictions sanitaires: contrôles aux frontières, interdiction de voyager vers l’Afrique australe, masque obligatoire dans les transports et magasins au Royaume-Uni, recommandation de vacciner les enfants vulnérables en France…
En Asie, le Japon, désormais fermé aux étrangers, a recensé deux cas de contamination au variant Omicron et demandé mercredi aux compagnies aériennes de suspendre les nouvelles réservations à destination de son territoire pendant un mois, bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait estimé que les interdictions de voyage n’empêchaient pas sa propagation. La Corée du Sud a annoncé mercredi ses cinq premiers cas et renforcé ses restrictions de voyage. Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, a également enregistré mercredi ses trois premiers cas, des personnes revenues d’Afrique du Sud, tout comme les deux premiers cas repérés au Brésil quelques heures plus tôt. Un premier cas a par ailleurs été signalé en Arabie saoudite – le premier dans le Golfe – chez un Saoudien revenu d’Afrique du Nord.
Face à la panique qui semble s’emparer de la planète, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait appelé mardi au « calme » et demandé une réponse « rationnelle » et « proportionnelle ». Il s’était dit « préoccupé par le fait que plusieurs États membres prennent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi ».
Possible espoir pour les malades du Covid-19, un comité de scientifiques américains s’est prononcé mardi en faveur de l’autorisation d’urgence, chez certains patients à risque, de la pilule contre cette maladie du laboratoire Merck aux Etats-Unis. La décision finale sur l’homologation de ce médicament reviendra à l’agence américaine des médicaments (FDA).
Jamais un variant du Covid-19 n’avait provoqué autant d’inquiétude depuis l’émergence de Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux. L’OMS juge « élevée » la « probabilité qu’Omicron se répande au niveau mondial », même si de nombreuses inconnues demeurent: contagiosité, efficacité des vaccins existants, gravité des symptômes. Élément rassurant : à ce jour, aucun décès associé à Omicron n’a été signalé.
Avec AFP
Peut-on répondre à cette question: Moderna et Pfizer le reconnaissent, les « vaccins » actuels n’auraient plus d’effet sur le nouveau variant. Dès lors pourquoi parler de vaccination obligatoire? Ces laboratoires pourtant milliardaires cherchent-ils des fonds publics pour de nouvelles recherches? Transparence, svp!
Si on résume: La juste attitude, résolument morale, éthique et humaniste, consisterait à utiliser un produit génique, tout aussi hasardeux qu’expérimental, qui viendrait tromper l’extraordinaire machine du corps humain en forçant nos cellules à produire quelque chose de nocif, dans l’objectif de se protéger d’un risque « naturel » et par la même occasion tenter de compromettre les lois de la nature en refusant notre caractère vulnérable et, n’en déplaise à certains, mortel… Mais ça n’est pas tout, car le risque « naturel » que nous chercherions à éradiquer pourrait bien avoir été grandement favorisé par nos actions ingrates qui bousillent notre écosystème, et… Lire la suite »
Je précise que mon commentaire est volontairement provocateur. Le message qu’il faut lire est le suivant: Par l’obligation vaccinale nous décrétons l’intérêt collectif comme principe suprême, au détriment de tout droit fondamental et liberté individuelle. Ceci représente ni plus ni moins qu’un choix de société qui a le droit d’être posé. Le problème est que nous n’avons pas défini au préalable les modalités d’application de ce principe suprême. Et en l’occurrence QUI est garant de cet intérêt collectif ? Un gouvernement est il légitime pour définir cet intérêt collectif ? Ou est-ce la collectivité elle-même ? Mais selon quel procédé… Lire la suite »
La liberté de disposer de son corps s’arrête là où ce corps risque de transmettre la mort en éternuant.
Mais si l’on suit votre raisonnement, nous allons faire de fameuses économies: pas besoin de soin ni de prévention: attendons patiemment notre mort programmée par [Dame/Monsieur/indifférencié] nature.
Soyez rassuré, la société étant emplie de personnages comme vous j’ai accepté ma mise à l’écart et ne croise plus personne.
Dans ces conditions je ne me considère pas à risque pour mes concitoyens.
Êtes vous au courant cher monsieur que le fait d’être vacciné ne vous empêche pas d’être porteur du virus et contagieux?
Si j’osais avoir votre malhonnêteté intellectuelle alors je vous proposerais de vous imposer un test à chaque instant où vous seriez susceptible de croiser quelqu’un… voire de vous auto-confiner puisque le risque d’un test faux-négatif ne pourrait être exclu…
On nage en plein délire pour quelques morts sur la planète, on va rendre un vaccin OBLIGATOIRE qui n’a fait que la preuve de sa non-efficacité à part pour booster les résultats économiques de big pharma?
Quelle idéologie viscérale a saisi nos gouvernants? On va finir par se dire que les complotistes ne disent pas que des conneries?
Le peur de la mort quasi infantile qui frappe l’occident est juste indécente par rapport aux réalités quotidiennes des pays pauvres : j’ai juste une trop grande honte de nos égoismes sans limite.