Traverser Tchernobyl, de Galia Ackerman – Editions Premier Parallèle, 7 avril 2022 – Nouvelle édition augmentée de deux chapitres – 240 pages
Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Sur une catastrophe dont on croit avoir épuisé les récits, des secrets peuvent encore être mis au jour. Pendant vingt ans, Galia Ackerman a fréquenté ceux qui sont la mémoire de Tchernobyl.
Quelle vie après la catastrophe ? Traverser Tchernobyl compose un tableau intime du désastre et de ses conséquences. Mais aussi, en creux, de l’ex-URSS et de ce qu’elle est devenue. Loin des images d’Épinal, l’auteure nous emmène dans des lieux inattendus : la plage ensoleillée du bord de la rivière Pripiat, les forêts habitées par une faune sauvage, le cimetière juif abandonné, les alentours du plus grand radar de détection de missiles intercontinentaux de toute l’URSS, les décharges nucléaires. Elle raconte le vieil homme heureux de sa pêche radioactive, les orphelins irradiés, les vrais et les faux héros de Tchernobyl.
Un voyage sur une terre fantomatique. Dans le monde d’après.
Cinq ans après la publication initiale de cet ouvrage, à l’heure où l’on parle d’inscrire le site au patrimoine mondial de l’Unesco, qu’est devenu Tchernobyl ?
Que nous apprennent les archives du KGB, récemment ouvertes et auxquelles l’auteure a eu accès ?
Les voyages et les rencontres liés à Tchernobyl appartiennent aux moments les plus intenses de ma vie. Les partager est pour moi un devoir et une délivrance. »
Galia Ackerman
D’origine russe, Galia Ackerman vit en France depuis 1984. Docteure en histoire et chercheuse associée à l’Université de Caen, elle est spécialiste de l’Ukraine et de l’idéologie de la Russie post-soviétique. On lui doit notamment Le Régiment immortel. La guerre sacrée de Poutine, (Premier Parallèle, 2019). Elle a été journaliste à RFI et a travaillé pour la revue Politique internationale. Elle est aujourd’hui rédactrice en chef de la revue en ligne Desk Russie qu’elle a créée en 2021.