L’ethnologie va vous surprendre ! revient les samedi 9 et dimanche 10 avril 2022 et consacre sa programmation au thème de l’invisible. Depuis 2013, le musée du Quai Branly – Jacques Chirac met à l’honneur jeunes ethnologues, artistes et chercheurs de renom lors d’un week-end dédié à l’ethnologie : grandes conférences, enquêtes de terrain, commentaires d’œuvres, projections, … autant d’activités destinées à sensibiliser un large public à cette discipline fascinante en valorisant sa place dans nos sociétés contemporaines.
Science en plein essor, fondée sur les travaux de terrain et les archives historiques, anthropologiques et archéologiques, l’ethnologie permet de mieux appréhender la complexité et la variété de nos sociétés. Les quatre précédentes éditions du week-end se sont déroulées avec succès et ont rassemblées près de 20.000 visiteurs.
L’invisible : anthropologues, archéologues, artistes, voyageurs, leurs travaux portent tous sur cette partie cachée de la nature (magie, divination, fantômes et revenants, croyances). Leurs recherches sont mises en perspective et déclinées sous différentes formes lors de rencontres avec le public : grandes conférences, enquêtes de terrain, commentaires d’œuvres, projections, autant d’activités destinées à sensibiliser les visiteurs à l’ethnologie, valorisant sa place dans nos sociétés contemporaines pour un meilleur éclairage du monde qui nous entoure. De Tobie Nathan à Philippe Descola ou Vinciane Pirenne-Delforge, les Grandes conférences abordent l’anthropologie de l’invisible et ce qu’elle révèle de nos sociétés.
Les Têtes chercheuses évoquent entre autres les techniques chamaniques de l’imagination, les esprits dans la religion birmane ou encore les Sèmè du Burkina Faso, l’art de photographier l’invisible avec l’exemple du vodun Tchamba ou encore les incubes numériques et jeux d’invocation au Japon.
Les cinéphiles ne sont pas oubliés avec deux films documentaires à découvrir : Kongo, guérisons et sortilèges et Black Hole. Pourquoi je n’ai jamais été une rose, projetés en exclusivité, viennent évoquer des formes de l’invisible au Congo-Brazzaville et à Calcutta.
Nouveauté, le samedi 9 avril, une nocturne exceptionnelle jusqu’à 22h avec une programmation originale en écho à la thématique de l’invisible. Au cœur des collections permanentes : contes, visites des espaces habituellement cachés et rencontres inattendues rythmeront la soirée. L’exposition Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l’invisible sera, elle aussi, accessible en toute liberté ou en compagnie d’un guide, à l’occasion des mini-visites proposées en continu.
Dans le jardin, pour la première fois, lectures de textes et de poésies innues, amérindiennes, africaines, créoles, grecques ou italiennes, transportent les voyageurs immobiles.
Enfin, durant ces deux jours, les plus jeunes bénéficient d’un atelier « Chasseurs de fantômes », pour découvrir en famille et dans une atmosphère ludique des œuvres présentées sur le plateau des collections permanentes.
Avec le soutien de la Délégation générale du Québec à Paris
Musée et activités en accès libre et gratuit
Retransmission des conférences en direct sur la chaîne YouTube