Le festival Constellations est de retour les 2, 3 et 4 septembre 2022. Ce festival se produit depuis cinq ans au Parc de la Villette. Pour cette 6e participation à Jazz à la Villette, les six collectifs d’île de France de jazz – Déluge, Pousse-Pousse Production, Real Time Music, Loo, LEM et Onze heure Onze – tissent une programmation qui donne à voir la richesse de chacun, la vitalité des ensembles et leur recherche d’une représentation paritaire. Ces collectifs regroupent une variété d’ensembles groupes et de projets musicaux au sein desquels les musiciens déploient les différentes facettes de leurs énergies créatives, pour une nouvelle édition survoltée aux nuances du jazz intéressantes et joyeuses.
En collaboration avec Villette Makerz, laboratoire collaboratif de conception et de fabrication – Fablab – le Festival Constellations participe d’un espace culturel situé dans la folie des merveilles du parc de la Villette. Tiers-lieu en perpétuel mouvement, il s’adresse à tous ceux qui veulent relier l’idée et la matière en combinant technologies de la création contemporaine et savoir-faire artisanaux. En liant culture et éducation, sciences et technologie, Villette Makerz soutien les communautés créatives parisiennes dans l’emploi de leurs dons naturels et de leur énergie créative en les déployant au service des acteurs privés, territoriaux et du grand public, afin de développer leurs propres biens culturels, d’inspiration locale.
Programmé dans les découvertes « Under the Radar » de Jazz à la Villette du 2 au 4 septembre 2022, de 10h à 21h, les 3 journées du Festival Constellations et les 80 musiciens professionnels participant aux 3 journées public et à la journée professionnelle, constituent l’unique offre gratuite et accessible à tous de ce Festival emblématique.
À l’instar des collectifs de makers qui mettent l’accent sur l’apprentissage informel, communautaire et collaboratif motivé par l’association, ils contribuent à une approche participative et inventent de nouvelles voies pour le Jazz, plus proches des publics et plus hybrides dans leur expression.
Cette année, le thème choisi par les collectifs : « Les femmes dans le monde du Jazz : A la recherche d’une représentation paritaire », soutenu par le CNM, permet d’inviter des collectifs dirigés par des femmes (30% des musiciens participant au festival sont des femmes) et de proposer ateliers pro et conférences grand public sur le sujet.
Festival autoproduit et gratuit, accessible à tous, c’est là l’occasion de découvrir et soutenir une approche participative, inventive et inclusive des nouvelles voies pour le Jazz.
Le collectif
GHOST RYTHMS (LE LEM)
La musique du groupe est née d’observations et d’expériences sur la perception du temps en musique. Le « ghost rhythm » est ce rythme sous-jacent qui, apparaissant ou disparaissant durant les morceaux, donne un autre sens à la musique écoutée. En 2015, le groupe sort une BO alternative du film qui donne la voix au fantôme. Depuis, le groupe explore la thématique des « spectres ».
TACTUS ( POUSSE POUSSE PRODUCTION)
Autour des compositions du guitariste Clément Pezanowski, Tactus explore un univers protéiforme où plusieurs lignes s’entrecroisent, se séparent et se rejoignent. Derrière le foisonnement de cette musique polyrythmique et polyphonique, il y a un cœur qui ne cesse de battre. C’est la pulsation sous-jacente, tranquille, universelle et éternelle : le Tactus. Leur nouvel album, « Spiders, spirals and frogs » évoque des créatures hybrides, ambivalentes, parle de voyages, de cheminements intérieurs et de barrières à dépasser.
BABY VORTEX (DÉLUGE)
Les trois membres de Babyvortex se sont rencontrés sur l’autoroute des vacances, c’était sûrement un jour de chance. Nourris à la transe des musiques afro-américaines autant qu’aux finesses harmoniques du jazz moderne, ils ont créé leur propre triangle des Bermudes pour mieux engloutir l’auditeur dans un tsunami d’émotions contradictoires. Anthony Winzenrieth à la guitare alien, Clément Simon aux claviers à vapeur, Curtis Efoua Ela au groove de contrebande. Ça bout ! Ça bout !
BENOIST RAFFIN QUARTET (REAL TIME MUSIC)
4 musiciens : tous pour l’un et l’un pour tous. Benoist Raffin a réuni ses collègues car il aime ce qu’ils jouent. Le jazz a son histoire, les musiciens aussi ; l’audition de la musique humaine reste tellement fugitive, immatérielle et abstraite que parfois les discours sont en trop. La musique naît aussi vite qu’elle meurt, qu’est ce qui fait donc qu’elle existe ? Réponse : l’auditeur. « À vous la parole ! »
ONZE HEURES ONZE ORCHESTRA (11H11)
De tout temps, l’Homme a tenté de concevoir des machines capables de présenter des capacités ressemblant au vivant, en construisant des horloges et des automates, puis des robots. Cet univers a inspiré le Onze Heures Onze Orchestra, en explorant des techniques d’automatisation de jeu ou d’écriture que peuvent être la musique répétitive, la musique de processus ou l’aléatoire.