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« Impact » ou questionner les enjeux environnementaux

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L’Espace de l’Art Concret (Eac.) présente neuf artistes à découvrir à partir du 25 juin 2023 : IMPACT, une exposition collective donnant la parole aux artistes qui questionnent les enjeux environnementaux. L’occasion de révéler comment certains artistes nous incitent à déplacer notre point de vue sur l’environnement pour faire évoluer notre impact sur la biodiversité, favoriser sa restauration et la valorisation des écosystèmes.

Dans le cadre de sa transition écologique, lancée en 2021, l’eac. et toute son équipe ont été largement sensibilisés aux questions environnementales. C’est dans cette perspective, qu’une stratégie et un plan d’actions ont été construits pour repenser les méthodes du Centre d’Art à l’aune des critères du développement durable. De nombreux gestes, du plus simple à mettre en place au plus complexe, sont à l’œuvre : le recyclage dans l’usage de produits quotidien, la généralisation du tri sélectif, le réemploi des matériaux et une éco-conception de la scénographie par exemple.

Au-delà de ces actes, il semblait essentiel que le centre d’art dans sa vocation et ses missions d’engagement auprès des artistes et du public mette ces enjeux fondamentaux au cœur de son projet artistique. La programmation accompagnera donc cette ré­flexion en donnant la parole aux artistes qui questionnent les enjeux environnementaux. 
Au-delà d’une approche qui pourrait paraître de prime abord comme restrictive ou moralisatrice, il est avant tout question de ne jamais s’arrêter de « penser culture » selon les mots d’Alice Auduin* en pensant dans la durée et en abordant ces sujets de manière plus philosophique et politique que matérielle.

Artistes présentés : Dove Allouche, Marc Chevalier, Cornelia Hesse, Sarah Illouz & Marius Escande, Vincent Malassis, Angelika Markul, Flore Saunois, Eulalia De Valdenebro.

* Alice Auduin est fondatrice et présidente d’Art of Change 21 et cofondatrice de COAL

Dove Allouche

Dove Allouche élabore depuis le début des années 2000 un corpus d’œuvres traversé par les notions de temps et d’expérience de l’invisible. Mêlant photographies, dessins et gravures, son travail recourt à des techniques rares et complexes de production d’une image, ces méthodes ainsi que le résultat obtenu empruntent ainsi fréquemment à une forme de rigueur scientifique.
En 2003, après qu’un gigantesque incendie a ravagé une forêt d’eucalyptus au Portugal, Dove Allouche se rend sur place afin de réaliser cent quarante clichés du site carbonisé.

Dove Allouche
Vue de l’exposition Dove Allouche, « Mea culpa d’un sceptique » : Sunflowers
Mac Val-Musée d’Art contemporain du Val-de-Marne
© crédit photo : Aurélien Mole / Fondation d’Entreprise Ricard

Pendant cinq années, il produit à partir de ses photographies une série de cent quarante dessins d’une grande virtuosité, au crayon de graphite, intitulée Mélanophila (2003-2007), temps durant lequel la forêt a pu retrouver sa splendeur originelle. Spores (2014), et plus récemment Funghi (2017) documentent l’évolution de champignons invisibles à l’œil nu dans différents milieux. La première série donne à voir leur présence dans l’air ambiant, la seconde nous fait découvrir leur particularité de se nourrir de la matière des œuvres d’art.

Un autre aspect, essentiel, du travail de Dove Allouche se fait alors jour : non pas uniquement révéler l’existence de processus biologiques jusque-là invisibles mais également en exalter la beauté étrange et abstraite.

Pour la série Sun­owers, présentée dans l’exposition, Dove Allouche travaille dans le noir total en manipulant des matières qui ré­fléchissent la lumière et obstruent ainsi la révélation photographique. Reprenant une technique traditionnelle de fabrication de miroir, il dépose à la surface du papier photosensible, dans un ample mouvement de balayage, une couche d’étain et d’argent. Une fois le résultat exposé à la lumière, seules les parties non recouvertes virent avec plus ou moins d’intensité et dessinent des halos évoquant un paysage solaire.

Marc Chevalier

Marc Chevalier appartient à une génération d’artistes qui aborde la peinture du côté du deuil. À la toile et à la matière picturale, l’artiste substitue le ruban adhésif. Formidable support-matière-couleur, le scotch d’électricien ou d’emballage permet à l’artiste de faire simultanément la synthèse du support et de la surface.
De ce travail de recouvrement de bandes de ruban adhésif, Marc Chevalier tire des peintures abstraites qui évoquent les images lisses et séduisantes des nouvelles technologies.

Pour l’exposition, Marc Chevalier rejoue une pièce existante, adaptée à l’échelle du lieu, sous une autre variation. Avec des éléments naturels glanés, il crée un nouveau végétal, hybride, fait d’éléments hétéroclites tout en sous-entendant une logique formelle, génératrice et créatrice. Les ­fleurs de Marc Chevalier sont une invitation à la contemplation active. Grandes structures d’herbes folles, de paille et autres brindilles séchées, elles se font représentation d’un minimum qui tend vers le maximum. Marc Chevalier questionne l’aspect précaire de ses matériaux, mélange entre complexité structurelle et impulsion du geste, symbolique de l’Arte Povera. Ces œuvres tendent vers un mécanisme quasiment scientifique, biomimétique.

Marc Chevalier
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, 2022
Courtesy de l’artiste et de la Galerie Eva Vautier, Nice
© crédit photo François Fernandez

Transposant la réalité sous forme d’installation, Marc Chevalier emprunte icosaèdres et dodécaèdres pour incarner ses fl­eurs. Ces formes géométriques, omniprésentes dans l’édification des végétaux symbolisent la construction technique, une armature méthodique, codifiée, qui tient par la force des choses et par sa propre force. Les plantes de l’artiste se veulent évocation du contraste solidité-fragilité, transfigurant ainsi le chaos.

Sarah ­Illouz & Marius­ Escande

En tant que duo, depuis 2021, ils conçoivent des installations et des sculptures, imaginant des façons de vivre, de se connecter, de penser ensemble, des façons d’habiter, d’apprendre avec les autres et cela de manière locale. Ils explorent des techniques ancestrales, leurs évolutions et leur histoire.

Leurs médiums principaux sont la laine de mouton, le bois et le streaming, via l’utilisation de technologies open-source. Ils travaillent dans une certaine économie de moyens : «A l’inverse d’une chaîne de production, nous construisons une généalogie d’objets ayant des liens de parenté de fond et de forme. Nos œuvres sont des repères spatio-temporels et émotionnels qui connectent des personnes et/ou des lieux : les techniques et les formes utilisées varient en fonction du contexte et de l’époque à laquelle elles font écho. Les matériaux sont travaillés dans leur entièreté. Par exemple, les chutes de l’œuvre précédente sont les matières premières de la suivante, ou bien, un de ses détails peut devenir le théâtre d’une nouvelle installation. »

Sarah Illouz & Marius Escande
Rain is gold, 2023
Courtesy des artistes © crédit photo réservés

Le titre de l’installation, Rain is gold, présentée pour l’exposition, est emprunté au livre La Toison d’or de Robert Graves. Cette œuvre est pour les artistes le début d’une recherche sur les mythes de la Toison d’or, Jason et les Argonautes.
Une tapisserie, un dessin et des sculptures participent à l’évocation de cette cosmogonie. A cet univers antique est superposé une problématique bien plus contemporaine celle de la filière actuelle de la laine en France et en Belgique dans une mise en perspective de ces deux mondes pourtant si éloignés.

Les artistes font également partie du collectif Gilbard à Bruxelles. Le collectif travaille à partir de matériaux de réemploi pour concevoir des projets locaux autour de l’art et du design, et ouvre ses portes une journée par semaine afin d’accueillir du public.

Cornelia Hesse—Honegger

Cornelia Hesse-Honegger a commencé à dessiner des drosophiles mutantes dans les années 1960 lorsqu’elle était illustratrice scientifique à l’Institut de zoologie de Zurich. Quand le réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé, elle décida d’entreprendre un travail de longue haleine : établir les cartes où les retombées radioactives s’étaient produites, entreprendre des collectes et repérer les anomalies sur les insectes. En perfectionnant ses méthodes de recherche, sa collecte de données est devenue beaucoup plus systématique et sa documentation plus rigoureuse. Son travail prend alors une autre dimension qui le situe à la croisée de différents domaines.

Cornelia Hesse-Honegger
Ladybrid beetle from Richland near Hanford, 1998
Courstesy de l’artiste
© photo droits réservés © Adagp, Paris 2023

Cornelia Hesse-Honegger s’implique aussi différemment dans une approche qui se veut plus militantiste. Elle contribue par son travail et par son questionnement sur ses méthodes à démontrer qu’« il ne saurait exister d’habitat de référence sur une planète entièrement contaminée par les retombées d’essais nucléaires hors-sol et par les émissions des centrales nucléaires ». Elle vise à faire reconnaître les effets des radiations à faibles doses sur les insectes et les plantes. Il n’existe pas de seuil zéro où aucune altération cellulaire ne peut être observée.

Les peintures de Cornelia évoquent un destin commun, une vulnérabilité physique commune face à la malveillance industrielle, un empoisonnement invisible et sournois.

Vincent Malassis

Photographe, compositeur et artiste sonore, Vincent Malassis développe un travail à la fois plastique et sociologique où l’expérimentation constitue le socle d’une démarche artistique paradoxalement documentaire. Questionnant le réel et investissant des réalités sociales, banales ou proches, il s’approprie un territoire à la fois géographique et intime pour témoigner de la vie d’une communauté humaine.

Actif dans le domaine de la performance et de l’installation, il s’intéresse à la relation entre le son et différents médiums. Ses pièces sonores sont généralement en corrélation avec ses photographies, ou en lien avec des collaborations interdisciplinaires. En 2018 il participe au projet SONARS lancé par un laboratoire de recherche scientifique qui s’associe à la Carène – salle de musiques actuelles de Brest pour embarquer des artistes-chercheurs dans ses études des impacts des sons humains sur les fonds marins. Avec son installation Noisy World, Vincent Malassis, l’un des trois musiciens associés au projet, montre que le monde sous-marin n’est pas celui du silence.

Angelika Markul

Sa pratique artistique s’est toujours ancrée et intéressée à des lieux disparus, méconnus ou dangereux. Associant les faits réels et la fiction voire la science-fiction, ses derniers projets de film l’ont emmenée au sud du Japon sur l’île de Yonaguni afin de découvrir un monument enseveli sous les mers dont on ne connaît pas l’origine exacte, ainsi qu’au nord du Mexique dans la mine de cristaux de Naica qu’il est désormais impossible de visiter ou encore à Tchernobyl pour évoquer cette nature reconstruite sur ses propres ruines. Son dernier film La Mémoire des Glaciers continue un processus de réfl­exion entamée depuis plus de dix ans autour des questions de mémoire, des corps et des lieux, de la destruction et du cycle de la vie. En 2016, elle a reçu le Prix Coal 2016 qui récompense un artiste pour son travail associant art et environnement.

 

Document issu du Journal de Bord College Station, Etats-Unis 9 mars 2020 en collaboration avec l’University of Texas Insitute, College Station et le scienti que co-directeur de l’expédition 364 IODP-ICPD du forage du cratère d’impact du Chicxulub où s’est rendue Angelica Markul pour le lm 1335m
Courtesy de l’artiste
© crédit photo droits réservés

Le film présenté dans l’exposition 1335 mètres est tiré d’un projet plus global d’Angelika Markul qui s’intéresse à la récente découverte du point d’impact de l’astéroïde responsable, il y a environ 66 millions d’années, de l’anéantissement de 75% (voire plus) des espèces, dont les dinosaures. Grâce à un groupe de chercheurs et de scientifiques, il a été possible de forer dans le fond marin et d’en extraire un carotage d’une profondeur de 1335 mètres, remontant ainsi à la date où les dinosaures se sont éteints. S’inscrivant dans le prolongement du travail de l’artiste mené depuis plus de quinze ans autour des questions de mémoire, du corps, du lieu, de la destruction et du cycle de la vie, ce nouveau projet s’intéresse à l’origine de l’homme. Tendue entre ces paradoxes, sa démarche est toujours motivée par un désir de capter les images, mais aussi de les sculpter et de rendre visible ce qui est obscur et caché.

Flore Saunois

Au travers d’installations, pièces sonores, performances, et éditions, Flore Saunois explore la matérialité du langage. Nommer rendant réel, ses travaux relèvent d’un intérêt pour les conditions d’apparition – et , en creux, de disparition des choses. Tenter de suspendre la condition de fugacité d’un objet, d’un événement ou d’un phénomène, se placer entre pérenne et « sur le point de disparaître », entre le virtuel (littéralement « ce qui est en puissance », les potentiels) et « ce qui advient », chercher à tracer les contours de possibles, comme à interroger leur condition même d’existence.

Flore Saunois – Fenêtre, 2022
Courtesy de l’artiste
© crédit photo © Adagp, Paris 2023

Au fil de tautologies et de mises en lumière d’interstices où les limites entre représentation et réel se troublent, on découvre des travaux dont la concision et la sobriété plastique se trouvent sans cesse contrecarrées par une ironie joueuse, où s’esquissent et se mêlent questions ontologiques et métaphysiques. S’inscrivant dans une relecture des principes de l’art conceptuel, elle explore avec malice la brèche entre quotidien et extraordinaire, le dérisoire comme source d’une poésie latente.

L’artiste présente en début de parcours de l’exposition, un ensemble d’œuvres évoquant la notion de paysage, au travers des objets quotidiens. S’y télescopent temps anthropologiques et temps géologiques ; au travers de la question de l’évolution des matériaux, celle de fugaces équilibres et fragilités transparaissent.

Flore Saunois – Collecte .2, 2023
Courtesy de l’artiste
© crédit photo © Adagp, Paris 2023

Œuvres réalisées avec le soutien de l’INSEAMM-Beaux-Arts de Marseille et de la DRAC PACA, dans le cadre du dispositif « Le Printemps du Printemps ».

Eulalia De Valdenebro

Artiste-chercheuse, Eulalia De Valdenebro, poursuit un travail de recherche mêlant botanique au sens scientifique du terme à une approche artistique et sensible de celle-ci.

Doctorante en Art et Ecosophie de l’Université Paris 8, formée aux arts plastiques à Bogota (Colombie) et à Bilbao (Espagne) ainsi qu’à l’illustration botanique, ses projets artistiques sont intrinsèquement liés à la nature. Ses œuvres participent à l’éveil des consciences en prônant un développement durable pour le climat et la vie sur terre. Ses recherches l’ont amené à envisager une perspective décoloniale sur la relation entre les humains et le monde végétal au travers de son corps.

L’écosystème colombien possède des ressources très riches et quasiment unique au monde, un terrain d’exploration sans cesse renouvelé pour l’artiste.

Indigène/Allogène est un projet sculptural que l’artiste à commencer à développer à Bogota depuis 2010. Il s’agit d’une sculpture vivante construite/semée dans le patio des arts de l’Université Jorge Tadeo Lozano, au centre de la ville. C’est une structure métallique de 63m2 qui est utilisée chaque jour comme support pour la croissance d’environ 150 plantes grimpantes de 14 espèces différentes, qui sont toutes des plantes natives de Bogota, où il existe grâce à sa géographie et son climat un écosystème unique. Parler de plantes natives revient à se questionner sur le lieu mais aussi sur le temps : depuis quand une espèce est native ? Et comment l’est-elle devenue ?

Dans l’exposition Impact, une grande carte donne à voir une projection de croissance de cette sculpture dès 2010, imaginée par l’artiste, alors au tout début de la genèse du projet. Une série de dessins tirés de cette étude par anticipation est également présentée.

La Donation Albers-Honegger

La Donation Albers-Honegger est une collection unique en France, classée Trésor National. Elle offre au public un ensemble de plus de 700 œuvres représentatif des multiples tendances de l’abstraction géométrique. Cette richesse favorise un dialogue permanent entre des œuvres venues d’horizons différents, entre des propositions théoriques et des contextes sociologiques et politiques spécifiques.

La Donation rassemble les œuvres données à l’État français par Gottfried Honegger et Sybil Albers, auxquelles se sont ajoutées les donations d’Aurelie Nemours, de Gilbert Brownstone et les dons de plusieurs autres artistes. L’ensemble est inscrit sur l’inventaire du Centre national des arts plastiques et déposé à l’Espace de l’Art Concret.
Si le cœur de la collection s’est construit autour des grands noms de l’art concret suisse (Max Bill, Richard Paul Lohse, Camille Graeser, Gottfried Honegger) et français (Bernard Aubertin, Jean-François Dubreuil, François Morellet, Aurelie Nemours), les collectionneurs ont su resituer cet ensemble dans la longue histoire de l’art abstrait européen depuis 1900.

Ainsi l’art concret se trouve en germe dès les premières années du XXe siècle comme l’illustrent les œuvres de Augusto Giacometti, Georges Vantongerloo ou encore celles de Sonia Delaunay et František Kupka. Fidèles à l’esprit d’universalisme de l’art concret, les collectionneurs n’ont pas circonscrit leur collection à une déclinaison d’œuvres purement géométriques. Ils en ont ouvert la portée par une réfl­exion sur les prolongements les plus marquants, parfois surprenants, que le XXe siècle a produits, faisant de leur collection une œuvre à part entière.

S’il semble aujourd’hui évident que les principaux acteurs du minimalisme et de l’art conceptuel soient représentés dans le fonds permanent (avec Joseph Beuys, Daniel Buren, Alan Charlton, Richard Long, Helmut Federle, Imi Knoebel, Olivier Mosset, Bernar Venet, Franz Erhald Walther pour l’Europe, ou encore Carl Andre, Robert Barry, Dan Flavin, Donald Judd, Joseph Kosuth, Richard Serra pour les États-Unis), la présence d’artistes liés à l’Arte povera (Manzoni), au mouvement support-surface (Claude Viallat) ou encore au Nouveau Réalisme (Tinguely) apparaît moins évidente. Elle témoigne pourtant de l’esprit visionnaire des deux collectionneurs qui ont choisi d’explorer les principes rigoureux de l’art concret à l’aune des pratiques picturales les plus radicales de la deuxième moitié du XXe siècle. Ce regard libre, presque impertinent, est le fondement même de cette collection amplifiant sa portée historique par la découverte de territoires inattendus.

Cette collection est aussi le fruit d’une histoire, celle de Gottfried Honegger, artiste suisse parti lui-même à la conquête du langage géométrique au début des années 1950 et de Sybil Albers, sa compagne. Zurich, Paris, New-York sont les premières étapes de ce long parcours. Les rencontres, les amitiés se dévoilent subtilement à la lecture de la collection.

Sources textes :
Catherine Machi pour Marc Chevalier
Aurélie Cavanna pour Flore Saunois Artpress, hors-série septembre-octobre 2020
Lieven Callant pour Cornelia Hesse
D’après un texte de Lubiak Jaroslaw pour Angelika Markul

Commissariat : Fabienne Grasser-Fulchéri, assistée d’Alexandra Deslys

Exposition Impact, du 25 juin 2023 au 7 janvier 2024, à l’Espace de l’Art Concret (Eac.), Château de Mouans – 06370 – Mouans-Sartoux
www.espacedelartconcret.fr

Photo d’en-tête : Cornelia Hesse-Honegger – Pentatomidae de Cedar Break (Utah) proche de la zone des essais de la bombe nucléaire dans leNevada, 1998 – Courtesy de l’artiste © photo droits réservés © Adagp, Paris 2023

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