Le 22 mars 2025, la planète se mobilisera pour la Journée mondiale de l’eau, placée cette année sous le signe de « La préservation des glaciers ». Ce choix n’est pas anodin : les glaciers, véritables réservoirs d’eau douce, sont en péril face au réchauffement climatique. Leur fonte accélérée perturbe le cycle de l’eau, affectant des milliards de personnes en aval. À l’occasion de cette Journée, World Vision France, ONG de solidarité internationale, tient à rappeler que la disparition des glaciers menace non seulement l’approvisionnement en eau potable, mais aussi l’agriculture, l’industrie et la santé des écosystèmes.
Les glaciers abritent environ 60 % de l’eau douce mondiale. Cette thématique revêt une dimension profondément humaine. Pour la glaciologue française Heïdi Sevestre, dans sa tribune pour la revue Reliefs (1), « les glaciers sont parmi les meilleurs baromètres du climat. Favorables lorsqu’il fait froid et neigeux, misérables lorsqu’il fait chaud, sec ou pluvieux, ils ont le super pouvoir de « rendre visible l’invisible ». »
Mais ces glaciers, « colosses fragiles », fondent sous l’effet du réchauffement climatique, mettant en péril les équilibres naturels et affectant directement les populations les plus vulnérables, les premières à subir les effets dévastateurs de cette crise de l’eau. « Nous sommes entrés dans une phase de disparition des glaces de montagne et de grande déstabilisation des calottes polaires. A force de brûler des énergies fossiles, nos glaciers fondent. » insiste Heïdi Sevestre.
Selon le Rapport mondial 2025 des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau (2), les montagnes fournissent jusqu’à 60 % des flux annuels d’eau douce dans le monde. Plus d’un milliard de personnes vivent dans des régions montagneuses, et plus de deux milliards dépendent directement de l’eau provenant des montagnes pour leur eau potable, leurs installations sanitaires et leurs moyens de subsistance.
Les régions montagneuses sont vitales pour des secteurs tels que le pastoralisme, la sylviculture, le tourisme et la production d’énergie. Dans les pays andins, 85 % de l’énergie hydroélectrique provient des zones montagneuses. Les montagnes fournissent également des produits de valeur tels que des plantes médicinales, du bois et d’autres produits forestiers, du bétail propre aux régions montagneuses et des produits agricoles spécialisés qui dépendent tous de l’eau.
L’ONU a déclaré 2025 comme l’Année Internationale de la préservation des glaciers, et pour cause : chaque seconde, les glaciers de notre planète perdent l’équivalent de 3 piscines olympiques. En France, la fonte est encore plus alarmante qu’ailleurs : les glaciers des Pyrénées et des Alpes ont perdu 40% de leur volume en seulement 25 ans.
« Quel que soit l’endroit où nous vivons, nous dépendons tous d’une manière ou d’une autre des montagnes et des glaciers. Mais ces châteaux d’eau naturels au rôle essentiels font face à un péril imminent », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. « Ce rapport démontre non seulement l’urgence à agir mais aussi que les solutions les plus efficaces sont nécessairement multilatérales ».
Deux milliards de personnes dépendent des eaux de montagne
Ce rapport 2025 indique que les glaciers du monde entier fondent à un rythme sans précédent et que les eaux de montagne sont souvent les plus exposées et les plus vulnérables aux graves conséquences des perturbations du climat et de la biodiversité.
Aujourd’hui, la situation est critique : jusqu’à la moitié des habitants des zones montagneuses rurales des pays en développement souffrent d’insécurité alimentaire, en premier lieu les femmes et les enfants. A l’échelle mondiale, le rapport révèle que le recul des glaciers et la diminution des chutes de neige dans les montagnes vont impacter deux tiers de l’agriculture irriguée dans le monde et auront des conséquences importantes pour la grande majorité de la population.
Aujourd’hui, 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à une eau potable sûre. L’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée, avec des pays comme l’Éthiopie, le Soudan du Sud et la République Démocratique du Congo où près de la moitié de la population vit sans eau propre. En Asie du Sud, l’Inde et le Bangladesh font face à une pollution des nappes phréatiques au mercure et à l’arsenic, mettant en danger des millions de vies.
En Afrique, des pays comme l’Éthiopie ou le Kenya, déjà touchés par la sécheresse et la rareté de l’eau, risquent de voir leur situation se détériorer avec l’extinction progressive des glaciers des montagnes, qui ont historiquement servi de réservoir d’eau saisonnier. Les femmes et les enfants, notamment dans les zones rurales, sont particulièrement touchés par ces pénuries d’eau. Ils sont souvent responsables de la collecte d’eau pour leurs familles, et l’absence d’accès à une eau potable et suffisante les expose davantage aux maladies, aux heures de marche interminables, et à une alimentation insuffisante. Leurs conditions de vie se détériorent de manière alarmante lorsque la qualité et la quantité d’eau diminuent.
« Si l’eau descend des montagnes, l’insécurité alimentaire, elle, augmente avec l’altitude. Les montagnes de la planète fournissent 60 % de notre eau douce, mais les communautés qui protègent ces ressources vitales comptent parmi les plus touchées par l’insécurité alimentaire. Nous devons investir dans leur résilience pour protéger les glaciers, les rivières, et notre avenir commun à tous », a déclaré Alvaro Lario, président du Fonds international de développement agricole (FIDA) et président de ONU-Eau.
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Le recul des glaciers n’est que la partie visible de la menace
Si les images du recul des glaciers sont celles qui frappent le plus l’attention du public, elles ne sont qu’un exemple des changements rapides qui se produisent dans les zones montagneuses. Dans de nombreuses régions, les flux d’eau douce dépendent davantage de la fonte saisonnière du manteau neigeux que des glaciers.
En raison du dérèglement climatique, les changements rapides dans la quantité, la fréquence et la régularité des chutes de neige perturbent gravement l’approvisionnement en eau. Ils créent des environnements instables pour la biodiversité et des conditions imprévisibles pour les moyens de subsistance des populations. Au Japon, par exemple, l’emblématique manteau neigeux du mont Fuji, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est apparu récemment un mois plus tard qu’à son habitude.
Ces changements dans les précipitations augmentent également le risque de catastrophes naturelles telles que les sécheresses et les inondations dues aux débordements des lacs glaciaires. En Amérique du Nord, le fleuve Colorado, qui alimente environ 40 millions de personnes, tire l’essentiel de son eau des chutes de neige dans les montagnes Rocheuses. Le bassin du fleuve est en proie à la sécheresse depuis l’an 2000. La situation pourrait s’aggraver en raison du réchauffement des températures qui fait que davantage de précipitations tombent sous forme de pluie, laquelle s’écoule plus rapidement que la neige des montagnes.
Le changement climatique : un facteur aggravant majeur
Le dérèglement climatique se fait également sentir dans les régions montagneuses où l’on n’enregistre ni glaciers ni fonte des neiges, et où les flux d’eau proviennent plutôt des précipitations. Dans les régions tropicales, comme à Madagascar, l’évolution des eaux de montagne a une incidence sur l’irrigation des cultures de cacao, de riz et de fruits qui comptent parmi les principales exportations agricoles de l’île.
Le changement climatique exacerbe la raréfaction de l’eau dans le monde, amplifiant une situation déjà critique pour des millions de personnes. Sécheresses prolongées en Afrique de l’Est : l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya sont des pays confrontés à des sécheresses records, avec des précipitations de plus en plus rares et irrégulières. Ces conditions entraînent la désertification des terres agricoles, réduisant drastiquement les rendements agricoles et provoquant des crises alimentaires majeures. En 2024, la sécheresse persistante en Somalie a entraîné des pénuries d’eau qui ont forcé plus de 1,5 million de personnes à quitter leur foyer à la recherche de ressources vitales.
Salinisation des eaux douces dans le delta du Gange : Le Bangladesh et l’Inde font face à une augmentation alarmante de la salinité de leurs eaux souterraines et de surface, en raison de l’élévation du niveau de la mer. Cette contamination de l’eau douce a des conséquences désastreuses sur l’agriculture, rendant les terres impropres à la culture du riz et menaçant la sécurité alimentaire de millions de personnes. De plus, la consommation d’eau salinisée expose les populations à des problèmes de santé graves, notamment l’hypertension et les maladies rénales.
Désertification croissante en Amérique latine : Des régions telles que le nord du Mexique, le nord-est du Brésil et certaines parties de l’Argentine subissent une aridification progressive. Le manque de précipitations et la déforestation accélèrent l’érosion des sols et réduisent la capacité des terres à retenir l’eau. En conséquence, les populations rurales sont forcées de migrer vers les villes, augmentant ainsi la pression sur des infrastructures urbaines déjà fragiles.
Santé et eau : un enjeu vital pour les jeunes enfants
Le lien entre l’eau et la santé est indissociable. Dans les contextes fragiles, plus de 80 % des maladies sont attribuables à l’eau insalubre et à un assainissement inadéquat.
Chaque jour, plus de 1 000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhéiques évitables en raison d’un manque d’eau propre et d’installations sanitaires. En outre, l’eau insalubre contribue à la malnutrition infantile, car les infections intestinales fréquentes empêchent l’absorption des nutriments essentiels.
De manière plus large, plus de 1,7 milliard de personnes à travers le monde souffrent régulièrement de maladies diarrhéiques liées à un accès insuffisant à l’eau potable et à l’assainissement.
Les épidémies de choléra constituent une menace sanitaire majeure dans de nombreux pays
Au Niger, les conditions précaires d’accès à l’eau dans les zones rurales et les camps de déplacés internes favorisent la propagation rapide du choléra, avec plus de 4 000 cas signalés en 2024. L’absence d’infrastructures sanitaires et la consommation d’eau contaminée sont les principales causes de cette recrudescence.
Au Yémen, en proie à un conflit prolongé, l’effondrement des infrastructures d’eau et d’assainissement a conduit à l’une des pires épidémies de choléra de la décennie. En 2024, plus de 1,2 million de cas ont été recensés, affectant particulièrement les enfants et les personnes âgées.
En Haïti, les récentes catastrophes naturelles et l’instabilité politique ont aggravé la situation sanitaire. Le choléra, qui avait été éradiqué pendant plusieurs années, est réapparu en 2022 et continue de se propager. En 2024, plus de 25 000 cas ont été signalés, en grande partie dans les zones urbaines où l’assainissement est insuffisant et où l’accès à l’eau propre est limité.
Un accès sûr à l’eau potable permettrait de réduire de 40 % les cas de maladies diarrhéiques et d’améliorer considérablement la nutrition et la croissance des enfants.
Face à cette situation critique, World Vision intensifie ses efforts en matière de WASH (Water, Sanitation and Hygiene) et réalise chaque année des avancées concrètes sur le terrain. L’ONG est le premier fournisseur d’accès à l’eau au monde et apporte de l’eau potable à une personne toutes les dix secondes et à trois nouvelles classes chaque jour. En 2024, l’organisation a fourni un accès à l’eau potable à plus de 3,1 millions de personnes.
Une approche multilatérale pour des solutions efficaces
Malgré le rôle essentiel des régions montagneuses, le rapport souligne qu’elles sont largement absentes des priorités mondiales. Les politiques nationales en matière d’eau, d’agriculture, d’industrie et d’énergie privilégient généralement les bassins fluviaux plus peuplés, tandis que les montagnes reçoivent une attention moindre et se voient souvent réduites à de simples sources pour les usagers en aval.
Cette année est marquée par la toute première Journée mondiale des glaciers, le 21 mars, soulignant l’urgence d’une action internationale immédiate et coordonnée, en lien avec la Journée mondiale de l’eau le 22 mars. L’UNESCO co-dirige cette journée aux côtés de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), ainsi que l’Année internationale de la préservation des glaciers 2025, une initiative mondiale visant à mobiliser des ressources et des engagements pour la conservation des glaciers. L’Organisation co-dirige également la Décennie de l’action pour les sciences cryosphériques (2025-2034), destinée à faire progresser la recherche scientifique et les solutions politiques.
Ces grandes initiatives doivent donner un nouvel élan à la coopération internationale en faveur de la protection des glaciers et des eaux de montagne. De nombreuses chaînes de montagnes et les services écosystémiques qu’elles fournissent sont transfrontalières par nature : des traités ou accords peuvent renforcer la coopération en facilitant le partage de données et d’informations, contribuer à combler les lacunes en matière de capacités techniques humaines et institutionnelles, et encourager le dialogue ainsi que la diplomatie.
S’inspirer des projets de coopération existants
Face à l’aggravation de la crise exposée dans le rapport, une adaptation rapide à cette nouvelle réalité s’impose, ainsi qu’un renforcement de la sécurité hydrique mondiale grâce à la recherche scientifique, à la coordination des politiques et à des actions concrètes sur le terrain.
En Asie centrale, l’UNESCO a récemment mobilisé 12 millions de dollars pour réduire les risques de catastrophes et renforcer la coopération scientifique, notamment grâce à un nouveau système régional de surveillance des glaciers déployé cette année sur les massifs glaciaires transfrontaliers de la région. L’UNESCO met également en place un système d’alerte précoce aux inondations au Kazakhstan, au Kirghizstan et en Ouzbékistan, qui contribuera à protéger plus de 100 000 personnes menacées par les crues soudaines des lacs glaciaires.
En Afrique, l’UNESCO pilote le projet « Débloquer le potentiel du château d’eau du Kilimanjaro », financé à hauteur de 8 millions de dollars par le Fonds mondial pour l’environnement. Ce projet bénéficiera à plus de 2 millions de personnes en Tanzanie et au Kenya qui dépendent directement des eaux du plus haut sommet d’Afrique. Des experts des deux pays vont cartographier les systèmes aquifères de la région et fournir un accès direct à l’eau potable à 100 000 personnes supplémentaires. Ils amélioreront également le stockage et l’approvisionnement en eau souterraine pendant la saison sèche. Cette initiative permettra en outre de restaurer 400 km² de forêts de nuages dégradées et de renforcer la gestion de plus de 17 000 km² de zones protégées.
Focus sur le travail de l’association World Vision France, au Kenya
Dans le monde, certains appels sont moins entendus que d’autres. Celui des enfants en particulier. Depuis 75 ans, World Vision International est la première ONG au monde dédiée à soulager la souffrance des enfants là où les pauvretés frappent le plus. Présent dans près de 100 pays, elle intervient aussi bien en situation d’urgence humanitaire que dans des projets de développement à long terme, via le parrainage d’enfants. Grâce à son approche globale et intégrée, les équipes locales travaillent en étroite collaboration avec les populations pour répondre à leurs besoins essentiels tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et la lutte contre les violences.
L’ONG est active au Kenya depuis 1974, mettant en œuvre des programmes visant à améliorer un accès durable à l’eau potable et à promouvoir des pratiques d’hygiène et d’assainissement essentielles pour la santé et le bien-être des communautés les plus vulnérables.
Projets WASH et résultats obtenus : En 2022, les initiatives WASH de World Vision Kenya ont permis à plus de 200 000 personnes d’accéder à des services d’eau potable et à près de 150 000 personnes de bénéficier de structures sanitaires adéquates dans leurs foyers.
Approches technologiques et innovations : World Vision Kenya utilise des forages alimentés par énergie solaire pour fournir de l’eau potable aux communautés, rapprochant ainsi l’eau des foyers et améliorant la qualité de vie.
L’organisation a également employé des outils de cartographie avancés, tels qu’ArcGIS Pro, pour localiser précisément les infrastructures WASH, les ménages, les établissements éducatifs et de santé, ainsi que les limites des villages. Cette approche a permis d’identifier les foyers situés au-delà de 500 mètres des points d’eau, distance recommandée pour un accès sécurisé à l’eau potable.
Partenariats et initiatives communautaires : En collaboration avec l’UNICEF, World Vision a initié un projet à Lolemget visant à améliorer l’accès à l’eau potable. Ce projet a conduit à une augmentation des rendements agricoles, une amélioration de la santé et de la nutrition, et un développement économique local.
L’organisation met également l’accent sur l’autonomisation des femmes, reconnaissant leur rôle central dans la gestion de l’eau et la sécurité alimentaire. En renforçant leur participation, World Vision contribue à l’égalité des sexes et au développement communautaire.
Festival « Agir pour les glaciers »
À l’occasion du festival Agir pour les Glaciers qui se tiendra du 20 au 22 mars à Bourg Saint Maurice – Les Arcs, le mouvement 1% pour la Planète mobilise la philanthropie française avec une levée de fonds destinée à soutenir 6 projets associatifs oeuvrant pour la préservation des glaciers. Après un appel à projets lancé en février 2025, 1% pour la Planète France a sélectionné six associations françaises œuvrant pour la préservation des glaciers français. Les noms de ces associations seront officiellement dévoilés le 21 mars prochain au cours du festival Agir pour les Glaciers.
Les associations sélectionnées seront mises en avant lors d’une levée de fonds collective : la société civile, les entreprises et les grands mécènes français pourront faire des dons pour soutenir ce portefeuille de projets. Chaque don bénéficiera d’un mécanisme d’abondement : chaque montant donné aux associations sera doublé par 1% for the Planet France (dans la limite de 20 000 € d’abondemment).
Pour Isabelle Susini, directrice de 1% for the Planet France, « La protection des glaciers n’est pas une cause perdue : des associations se mobilisent pour étudier les nouveaux milieux libérés par les glaciers, travaillent sur des plaidoyers pour protéger ces espaces sensibles à l’échelle européenne, ou sensibilisent les lycéens au sujet climatique via la question concrète des glaciers. Il est temps de nous mobiliser collectivement pour ces écosystèmes aujourd’hui en grand danger.”
Ces initiatives illustrent l’engagement des ONG à fournir des solutions durables en matière d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène, tout en intégrant des innovations technologiques et en renforçant les capacités des communautés locales.
Cependant, les besoins restent immenses. World Vision appelle donc à une mobilisation collective : gouvernements, entreprises, société civile et citoyens doivent agir ensemble pour garantir l’accès à l’eau pour chaque enfant, chaque famille, chaque village.
En cette Journée mondiale de l’eau, faisons de l’accès à l’eau un droit réel, et non un privilège. Accompagner des enfants ne suffit pas. C’est en agissant sur les maux profonds qui les maintiennent en étau, structurels, politiques, climatiques que nous pouvons changer les choses. C’est à notre portée, ensemble.
(1) Revus Reliefs n°18, spécial Glaciers
(2) Le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau est publié par l’UNESCO pour le compte d’ONU-Eau et sa rédaction est coordonnée par le Programme mondial d’évaluation des ressources en eau de l’UNESCO. Le rapport donne un aperçu des principales tendances concernant l’état, l’utilisation et la gestion de l’eau douce et de l’assainissement, sur la base des travaux des membres et des partenaires d’ONU-Eau. Lancé à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le rapport fournit aux décideurs des connaissances et des outils pour formuler et mettre en œuvre des politiques durables en matière d’eau. Il propose également des exemples de bonnes pratiques et des analyses approfondies pour stimuler les idées et les actions en vue d’une meilleure gestion dans le secteur de l’eau et au-delà.
Pour aller plus loin :
- Livre « L’eau en 30 questions« , de David Blanchon et Selin Le Visage – Editions La documentation française, 22 mars 2025
- Livre « A qui appartient l’eau ? » de Maude Barlow – Editions écosociété, mars 2021
- Livre « L’eau – Fake or not ? », de Charlène Descollonges – Edition Tana, mai 2023
- Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP)
- ONU – Eau
- Courrier de l’UNESCO sur les glaciers
- Décennie de l’action pour les sciences cryosphériques