Dans un nouveau rapport “Gestion forestière et changement climatique : une nouvelle approche de la stratégie nationale d’atténuation » réalisé par les associations Canopée, Fern et les Amis de la Terre France, la question se pose sur la contribution des forêts françaises à la lutte contre les changements climatiques, alors que ce mardi 19 octobre à 17h30, le gouvernement ouvrait les Assises de la Forêt et du Bois. Décryptage des enjeux et des attentes de ce rapport en cinq points.
Alors que le gouvernement prévoit d’augmenter de plus de 70% la récolte de bois en forêt d’ici 2050 (1), ce rapport propose une autre stratégie plus efficace pour le climat et la biodiversité : laisser 25% de la forêt française en libre-évolution, miser sur la résilience et la diversité des espèces, allonger l’âge de récolte des arbres, mieux répartir les prélèvements actuels plutôt que de les concentrer dans les massifs les plus accessibles et pratiquer une sylviculture maintenant le couvert forestier constituent les principales recommandations de ce rapport.
Les forêts françaises sont aujourd’hui à la croisée des chemins, comme l’a été l’agriculture dans les années 1950/1960. En effet, depuis le Grenelle de l’environnement en 2007, les appels à mobiliser davantage de bois se multiplient. Ainsi, les forêts sont de plus en plus considérées comme la solution pour remplacer progressivement notre dépendance aux énergies fossiles. Dans ce contexte, en France, comme dans de nombreux pays européens, les projets industriels de valorisation énergétique du bois se multiplient. Les centrales à charbon sont par exemple reconverties en centrales à biomasse. Des arbres entiers sont transformés en granulés alors qu’ils pourraient être utilisés pour la construction durable et contribuer au stockage du carbone.
La quasi-indifférence dans laquelle se développent ces projets est symptomatique de l’absence de débat critique en France sur la gestion forestière. L’urgence d’agir face aux changements climatiques devient un alibi pour promouvoir une intensification de la gestion forestière. Ainsi la Stratégie Nationale Bas Carbone prévoit une augmentation importante de la récolte et une baisse de la capacité naturelle des forêts à stocker du carbone. Une stratégie à contre-sens des recommandations du GIEC, qui alerte sur le risque de franchir des seuils d’emballement climatique dans les prochaines années.
Le bois comme énergie : le mythe de la « neutralité » carbone
Le bois énergie est aujourd’hui présenté comme une énergie “neutre” en carbone alors que sa combustion libère bien du carbone dans l’atmosphère… et même davantage que le charbon ou pétrole, car par tonne brûlée, il produit moins d’énergie que les énergies fossiles. Cette combustion est prétendue “neutre” au prétexte que le carbone émis a été absorbé pendant la croissance des arbres et sera à nouveau absorbé par d’autres. Un concept dénoncé par un nombre croissant de scientifiques, car il faut plusieurs dizaines, voire centaines d’années, pour qu’un arbre ou un peuplement retrouve le stock de carbone d’avant la coupe selon le mode de gestion.
Or l’urgence climatique nous impose de réduire massivement nos émissions dans les prochaines années et de restaurer la capacité de stockage des puits de carbone naturels comme les forêts. L’utilisation de bois énergie devrait donc être strictement limitée aux produits bois en fin de vie et aux coproduits de l’exploitation et de la transformation du bois, pour lesquels aucune autre valorisation plus durable n’est possible (ex : fabrication de panneaux de bois).
80 % de la forêt plantée est représentée par 7 essences seulement, et 84 % des plantations en France sont Monospécifiques (IGN, 2016)
Limiter le recours aux plantations
Dans une forêt en bonne santé, où on laisse des arbres suffisamment âgés pour produire assez de graines et où il n’y a pas trop d’herbivores, il n’est pas nécessaire de planter des arbres. Lorsqu’ils sont arrivés à maturité, les grands arbres sont abattus et la trouée de lumière ainsi créée permet aux jeunes arbres du sous-bois de prendre le relai : c’est ce que l’on appelle la régénération naturelle.
Les plantations peuvent être utiles pour diversifier des peuplements existants, en particulier lorsque la forêt a été reconstituée sur des terres agricoles par plantation uniforme. Cependant, aujourd’hui les plantations sont majoritairement utilisées après une coupe rase.
Encadrer strictement les coupes rases
Une coupe rase entraîne la mise à nu du sol et un relargage immédiat de carbone dans l’atmosphère. Si les sols sont labourés en profondeur avant d’installer une nouvelle plantation, le déstockage de carbone peut se poursuivre sur plusieurs dizaines d’années. Pour justifier ces coupes rases, beaucoup de peuplements jugés pas assez productifs sont qualifiés d’impasse sylvicole, alors qu’ils pourraient être améliorés par des opérations de sylviculture moins intensive. Il est donc indispensable de préciser cette notion à l’aide de deux critères : 1/un état de santé critique (au moins 50% des arbres présentant au moins 50% de mortalité des branches fines ou de défoliation) ; 2/ l’absence d’une régénération naturelle permettant un retour d’un peuplement adapté à la station. Le traitement en coupe rase doit donc être limité aux seuls peuplements répondant à ces deux critères, et suivi de plantation d’essences diversifiées après un travail du sol minimal.
S’appuyer sur la résilience des écosystèmes : une priorité
Un autre argument qui est souvent avancé pour justifier les coupes rases est que plus une forêt vieillit, plus le risque de dépérissement est important. Cet argument n’est pas aujourd’hui étayé par la science. Au contraire, les études scientifiques montrent que plus une forêt est ancienne, plus elle est diversifiée, et plus elle est diversifiée, plus elle est capable de surmonter des chocs en s’appuyant sur sa diversité génétique et sur les interactions entre espèces. Plus un peuplement est mélangé, moins il est exposé à la prolifération d’insectes ravageurs comme les scolytes. Enfin, la forêt crée un microclimat qui est détruit lorsque le sol est mis à nu : remplacer un peuplement existant par une nouvelle plantation, c’est prendre un risque important d’exposer ces jeunes arbres à un stress hydrique majeur et donc à un dépérissement.
Enfin, la forêt crée un microclimat qui est détruit lorsque le sol est mis à nu : remplacer un peuplement existant par une nouvelle plantation, c’est prendre un risque important d’exposer ces jeunes arbres à un stress hydrique majeur et donc à un dépérissement.
Etat des connaissances
Par cette étude, les associations ont tenté de faire état des connaissances sur le puits de carbone que constitue la forêt et la filière-bois, pour proposer et analyser une stratégie visant à optimiser le rôle de la gestion forestière dans l’atténuation du changement climatique à l’horizon 2050.
Le rôle climatique de la forêt et de sa gestion touche des champs scientifiques larges et complexes. Sans pouvoir être exhaustive, l’étude bibliographique montre une littérature assez riche et intéressante. Les stratégies actuelles proposées sont parfois contradictoires et de vifs débats ont lieu, en particulier sur les taux de prélèvement et la place accordée à la substitution par le bois des énergies et matériaux non renouvelables.
Cette analyse montre que pour stocker du carbone, on devra 1/préserver et si possible augmenter les stocks aériens et sous-terrains par une sylviculture adaptée, 2/préserver et augmenter les stocks dans les produits bois, 3/substituer le bois aux matériaux concurrents en limitant les émissions générées par la filière-bois.
A ensuite été étudiée la marge maximale d’augmentation des prélèvements. La production nette totale de bois en forêt française est estimée à 120Mm3/an et le taux de prélèvement total à 50%. Compte-tenu des limites physiques et des verrous fonciers et sociaux, la surface maximale pouvant faire l’objet de prélèvements est évaluée à 78% de la forêt française soit 12,6 Mha. En prélevant en tout 95 Mm3 par an, on récolterait toute la production nette sur cette surface. Ce potentiel maximal de prélèvements ne pourrait être atteint qu’après des efforts conséquents d’équipement et de regroupement foncier, il suppose une mortalité constante et implique une exploitation quasi-totale des branches et des arbres morts, qui ne serait pas sans conséquences pour la biodiversité et la fertilité des sols. Cette hypothèse est approfondie dans le rapport.
Pour construire une stratégie d’atténuation et en étudier les effets potentiels, ont été identifiées d’abord trois situations de gestion type en France métropolitaine (libre évolution, impasses, sylviculture continue). La sylviculture continue est définie précisément, de même que les situations d’impasse qui nécessitent un reboisement par plantation avec changement d’essences. Un niveau de volume sur pied optimal (à l’équilibre) est estimé. Ensuite trois scénarios de prélèvement sont définis à partir d’objectifs très différents (priorité filière, priorité écosystème, compromis), ceci en surface constante (16 Mha) et dans deux scénarios d’évolution de la mortalité annuelle que l’on peut relier aux perspectives climatiques optimistes et pessimistes du GIEC.
Dans ces scénarios, la surface non gérée concerne 35% de la forêt en 2020 et 25% en 2050 dont 10% en libre évolution sous statut légal, tandis que la surface en impasse (à raser/replanter) représente 3% de la forêt française en 2020 et 4 à 7% en 2050 selon le niveau de mortalité, le reste étant géré en sylviculture continue. Les taux de récolte de branches et du bois mort varient de 10% (priorité écosystème) à 75% (priorité filière)
Les trois scénarios étudiés mènent en 2050 à des récoltes totales allant de 30 à 95 Mm3/an, résultant d’évolutions contrastées des taux de prélèvement tige, branches et bois mort.
A l’évidence, le scénario « extensif » optimise l’évolution des stocks dans l’écosystème, tandis que le scénario « intensif » optimise l’évolution des stocks dans les produits-bois. Toutefois, à partir d’un même état initial, le stock total (écosystème + produits) en 2050 est d’autant plus fort que le prélèvement est bas. Le puits annuel de carbone diminue continuellement dans le scénario d’augmentation des prélèvements, tandis qu’il monte avec le scénario de faibles prélèvements. Même en considérant les effets de substitution, le scénario de prélèvement intensif ne donne pas d’avantage climatique. Ces fortes variations de stock auront des conséquences sur la biodiversité, mais aussi sur la fertilité des sols et l’état sanitaire des arbres, donc sur la capacité des écosystèmes à continuer de produire du bois sans devenir dépendants d’intrants coûteux et énergivores.
Au-delà des questions de durabilité écologique, augmenter les prélèvements jusque 95 Mm3/an en 2050 imposerait des mesures autoritaires de mobilisation des surfaces et des volumes sur pied. Inversement, baisser les prélèvements comme dans le scénario extensif pourrait créer une crise d’approvisionnement dans la filière bois, accentuant les fermetures de scieries, les problèmes d’emploi en zone rurale et entraînant la hausse des imports. Le scénario de maintien des prélèvements actuels parait donc un compromis intéressant, pour autant que les prélèvements soient mieux répartis qu’aujourd’hui.
Le rapport propose d’approfondir une stratégie d’atténuation, fondée sur 1/le choix explicite de maintenir durablement 25% de la surface forestière en libre évolution ; 2/le maintien jusque 2050 d’un prélèvement de 60 Mm3/an avec augmentation des surfaces gérées pour mieux répartir ce prélèvement dans l’espace, atteindre un capital d’équilibre et diminuer le taux de prélèvement des branches et du bois mort ; 3/la pratique d’une sylviculture à couvert continu avec des termes d’exploitabilité élevés, combinée dans les surfaces en impasse, à la futaie régulière par petits parquets plantés d’essences diversifiées après un travail du sol minimal. En proposant une hausse des prélèvements jusque 95 Mm3 d’ici 2050, les stratégies nationales actuelles (SNBC, PNFB, Afterre) ne détaillent pas l’effet de ce choix sur les stress subis par les arbres, les stocks de biomasse dans l’écosystème, la fertilité du sol sous l’effet du prélèvement des branches, la biodiversité sous l’effet du prélèvement des bois morts et de la raréfaction des gros et très gros bois, les conflits d’usage. Une telle optique peut mener à une déstabilisation des écosystèmes imposant progressivement la pratique des cycles courts et le renouvellement par plantation.
Toute stratégie à l’échelle nationale devrait être confrontée aux stratégies construites à l’échelle régionale avec les acteurs locaux, afin de tester son réalisme et d’imaginer plus concrètement la distribution des prélèvements dans l’espace. La littérature, les scénarios développés et l’outil de calcul de cette étude pourrait permettre un dialogue à partir de simulations régionales.
Le sujet traité est très complexe et cette étude n’a pas vocation à répondre aux interrogations fortes que pose aujourd’hui l’évolution climatique et le rôle à jouer par la forêt et les produits bois. Elle apporte cependant un regard nouveau sur le sujet, partage les savoirs et ouvre la discussion à un public large, afin que l’avenir de la forêt française ne soit pas décidé par les seuls experts et politiques dont la parole est jugée recevable.
Décryptage des enjeux et des attentes en cinq points
Augmenter le puits de carbone forestier plutôt que la récolte de bois
Les forêts françaises sont jeunes : 79% des arbres ont moins de 100 ans (2). Elles sont donc encore en pleine phase de croissance et d’absorption de carbone. Augmenter massivement la récolte de bois, notamment pour des usages énergétiques, diminue ce puits de carbone comme l’ont constaté le Haut Conseil pour le Climat et plus de 700 scientifiques dans une lettre ouverte (3).
Les changements climatiques ne doivent pas servir d’alibi à une industrialisation de la gestion forestière.
Les forêts souffrent sous les premiers effets des changements climatiques, mais les stratégies à adopter face à cela divergent. L’étude conteste l’instrumentalisation qui est faite des changements climatiques pour promouvoir un agenda de transformation des forêts existantes par des coupes rases suivies de plantations. Cette transformation, soutenue par le plan de relance, répond davantage à une logique d’adaptation à la demande des industriels qui préfèrent transformer des bois issus de résineux plutôt que de feuillus.
S’appuyer sur la biodiversité pour des forêts vivantes
Si la situation est moins préoccupante que dans l’agriculture, la biodiversité des forêts françaises est relativement pauvre. Seules 18% des forêts d’intérêt communautaire sont dans un état de conservation favorable (4) alors que la France s’était engagée à mettre fin à l’érosion de la biodiversité en 2010. Comme le propose la stratégie européenne pour les forêts (5), restaurer la qualité des écosystèmes forestiers en s’appuyant par exemple sur la foresterie à couvert continue est une stratégie gagnante-gagnante pour la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques. C’est une question centrale qui divise aujourd’hui au sein du gouvernement, avec une farouche opposition du Ministre de l’Agriculture à cette stratégie (6).
Renforcer la transformation locale de bois et mettre fin aux dérives du bois énergie
Les exportations croissantes de grumes de chêne vers la Chine, la très forte dépendance à l’importation de bois d’Europe du Nord ou encore la pénurie de panneaux de bois pour la construction sont révélatrices d’une absence de stratégie industrielle cohérente. Le secteur de la scierie est de plus en plus concentré, en particulier pour les résineux. De nombreuses petites et moyennes scieries disparaissent. De plus, comme le constate le rapport de la Cour des Comptes (7), alors que le volume de bois scié stagne depuis 1980, le volume de bois récolté pour le bois énergie augmente fortement pour répondre aux besoins de nouvelles infrastructures énergétiques. Conséquence : une augmentation des coupes rases partout en Europe (8).
Vers un nouveau contrat social pour la forêt
L’urgence climatique et la nécessité d’enrayer l’érosion de la biodiversité doivent conduire à repenser en profondeur les politiques forestières et le dialogue avec la société. Les règles encadrant la gestion forestière, en particulier en forêt privée, doivent être discutées et débattues de façon transparente et scientifiquement contradictoire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La fiscalité forestière doit évoluer comme proposé dans le cadre du débat sur la loi de finances pour mettre fin aux soutiens nuisibles à la biodiversité et au climat et, au contraire, soutenir les pratiques vertueuses. Enfin, le service public forestier doit être renforcé, en particulier le rôle de l’Office National des Forêts, où il n’est plus acceptable de supprimer des effectifs.
Maintenir le niveau actuel de récolte : un compromis entre enjeux climatiques et besoins en bois
D’un point de vue climatique, ne plus récolter de bois (libre évolution totale) maximiserait de loin le puits de carbone dans les écosystèmes. Avec récolte de bois, le scénario extensif est le plus efficace en 2050. Il ne conduit à une baisse du stock de carbone significative que dans les surfaces en impasses (où le puits est faible), d’où la hausse du puits en 2050. Ce scénario permet également de maximiser les effets positifs en matière de biodiversité et de fertilité des sols. Toutefois, l’intérêt de ce scénario doit également être évalué en prenant en compte l’évolution possible et souhaitable de la demande en bois. S’il est indispensable de réduire massivement les consommations d’énergie et de matériaux pour stabiliser le climat, il n’en demeurera pas moins que nous aurons besoin de bois pour construire (ou réparer) des habitations. Alors qu’aujourd’hui, une part importante de notre consommation de bois d’œuvre est importée, une relocalisation importante de ces flux est incompatible avec une baisse drastique de l’exploitation des forêts françaises.
La transformation du bois français en France permettrait également de préserver et développer l’emploi dans la filière bois sans augmenter les prélèvements. Le scénario de rééquilibrage, à prélèvement constant, est un compromis permettant de maintenir le niveau de récolte actuelle en répartissant mieux les prélèvements sur l’ensemble des forêts exploitées pour diminuer la pression locale d’exploitation. Ce scénario permet ainsi de laisser vieillir les arbres et de se rapprocher des volumes d’équilibre en 2050. Il permet le maintien du puits actuel, tout en respectant la fertilité des sols et la biodiversité.
Le changement climatique n’est pas une crise passagère mais un phénomène qui va exercer durablement une pression sur les écosystèmes forestiers. Pour en atténuer l’ampleur, les forêts vont jouer un rôle clé.
Cette étude montre que les forêts françaises sont encore en majorité très jeunes et peuvent donc encore stocker de grandes quantités de carbone jusqu’en 2050 et bien au-delà. Même en cas d’aggravation de la mortalité des arbres, ce potentiel de stockage n’est pas significativement menacé. A l’inverse, augmenter la récolte de bois et miser sur des effets de substitution, c’est assumer le fait de diminuer le puits de carbone naturel, au moment même où les scientifiques nous alertent sur la nécessité de le restaurer et de diminuer de façon drastique nos émissions.
Ce qui oppose ces deux stratégies, c’est la part de risque qu’elle nous font prendre. C’est aussi une certaine vision de la forêt et de ses liens avec la société. Laisser vieillir les arbres est non seulement une stratégie efficace pour atténuer les changements climatiques, mais aussi la meilleure option pour préserver la fertilité des sols, restaurer la biodiversité et redonner du sens aux métiers de la forêt et du bois en faisant le pari de la qualité.
(1) Dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (page 27), le gouvernement prévoit d’augmenter la récolte de bois fort de 48 Mm3 en 2015 à 83 Mm3 par an en 2050, soit une augmentation de +72,9%.
(2) : La forêt française. Etat des lieux et évolutions récentes. IGN, 2018. Page 14. https://inventaire-forestier.ign.fr/IMG/pdf/180906_publiff_bd.pdf
(3) : https://www.canopee-asso.org/wp-content/uploads/2019/10/UPDATE-800-signatures_Scientist-Letter-on-EU-Forest-Biomass.pdf
(4) : Etat de conservation des habitats forestiers. Nature France, Service public d’information sur la biodiversité, 2021.https://naturefrance.fr/indicateurs/etat-de-conservation-des-habitats-forestiers
(5) : https://www.canopee-asso.org/leurope-fait-un-pas-pour-mieux-gerer-et-proteger-ses-forets/
(6) : https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/10/le-ministre-de-l-agriculture-rallie-le-camp-des-defenseurs-d-une-exploitation-intensive-des-forets_6087840_3244.html
(7) : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-structuration-de-la-filiere-foret-bois
(8) : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/01/les-forets-europeennes-sont-de-plus-en-plus-exploitees-pour-leur-bois_6044850_3244.htm
Pour aller plus loin :
- Rapport de l’ONU : La diminution des forêts mondiales souligne l’urgence de sauvegarder leur biodiversité
- Appel de l’association Canopée Pour des forêts vivantes – Mobilisation nationale contre leur industrialisation
- Livre « Une histoire des luttes pour l’environnement », aux éditions Textuel, septembre 2021
- Livre « Géomimétisme – Réguler le changement climatique grâce à la nature« , de Pierre Gilbert – Préface de Gaël Giraud – Editions Les Petits Matins
- Livre « Face aux arbres« , de Christophe Drénou et Georges Feterman – Editions Ulmer, 2019
- Livre « Biodiversité, quand les politiques européennes menacent le Vivant », d’Inès Trépant – Préface de Olivier de Schuttze – Editions Yves Michel, 2017
Bonjour,
Le rapport en question date de janvier 2020. Existe-t’il une version plus récente ? Merci !