D’Erfurt à Auschwitz
Mein Herze schwimmt im Blut,weil mich der Sünden Brutin Gottes heiligen Augenzum Ungeheuer macht.Und mein Gewissen fühlet Pein,weil mir die Sünden nichtsals Höllenhenker sein.
Mon cœur baigne dans le sangparce que la semence du péchéa fait de moi un monstreAux yeux de Dieu.Et ma conscience est au suppliceet mes péchésen sont les bourreaux.
L’appropriation de l’horreur
Droit privé et droit public
De l’inhumain trop humain
La morale de Socrate revisitée
Ils ont péri, hélas ! ignominieusement !Las ! las ! hélas ! hélas ![…]Nous voici frappés – de quelle éternelle détresse !Nous voici frappés – il n’est que trop clair.(25)
[Le tonnerre] roule lentement, mais il vient. Quand vous entendrez un craquement comme jamais un pareil ne s’est fait entendre, vous saurez qu’il touchera au but. [Vous assisterez à] un drame en comparaison duquel la Révolution française n’aura été qu’un [Sturm und Drang] idyllique. (27)