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La nouvelle résistance industrielle par l’innovation

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Conversation avec Christophe MATHIEU, Président du Réseau des Centres Techniques Industriels et Ginès MARTINEZ, son Délégué général.
Le Réseau CTI, premier réseau français de développement technologique, rassemble vingt trois Centres Techniques Industriels entièrement dédiés à la compétitivité des PMI par l’innovation à l’œuvre.

Fondé en 1948 pour recréer le tissu industriel de la France, le Réseau CTI est un modèle de réseau économique durable, modèle aussi de réseau de résistance par l’innovation.
Ce réseau, qui mixe industriels en résistance quotidienne, industrieux chercheurs et doctorants sur le terrain, produit des diagnostics de compétitivité, des prototypes innovants, des innovations brevetées…
Jamais « bling bling », ils fédèrent la France silencieuse et besogneuse, première créatrice de valeur économique.
Toujours à la recherche de la rupture technologique, voici leurs derniers chefs d’œuvres : CHROMATOGÉNIE , le papier qui vogue sur les eaux , NAMICELL, les gels et films de Micro et Nano Cellulose, METAPAPIER, le papier peint qui filtre les ondes Wifi, pour n’en citer que trois sur trente brevets en 2012…

(Photo : M. Christophe Mathieu, Président Réseau CTI)

icon-magazineVous me recevez dans les locaux de l’Association Nationale Recherche Technologie. Quels sont vos liens avec l’ANRT ?

cti-president1Ginès Martinez, Délégué général : L’ANRT, héberge le Réseau CTI. Proximité factuelle, historiquement tous les CTI sont en relation avec l’ANRT. Le Réseau CTI et l’ANRT sont deux structures indépendantes. Le Réseau CTI est entièrement financé par ses membres CTI.

icon-magazineVous avez pour rôle de fédérer l’ensemble des CTI, est ce pour les représenter devant les pouvoirs politiques, économiques et les autres réseaux professionnels ?

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Christophe Mathieu, Président : L’association du Réseau CTI a pour vocation de rassembler les CTI sur des causes communes, en leur donnant aussi plus de visibilité vis-à-vis des Pouvoirs publics et des politiques et en expliquant notre positionnement cohérent dans le paysage du transfert technologique et du service de l’innovation aux entreprises de France.

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icon-magazineJe comprends que la fédération a été créée après les CTI.

CM, Président : 1991 est l’année de fondation du Réseau des CTI. Mais les CTI ont été créés par la loi du 22 Juillet 1948 au sortir de la guerre pour la reconstruction industrielle, pour répondre à des besoins de secteurs industriels très diversifiés et essentiellement constitués de nombreuses PME réparties sur tout le territoire qui n’avaient pas les moyens individuellement de subvenir à leurs besoins en innovation. Ce sont donc des outils très efficaces de mutualisation de compétences et de moyens. Par exemple, dans le secteur de la construction métallique, les entreprises ont des effectifs majoritairement dans la tranche de 50 à 100 salariés. Le CTICM, que je dirige, peut les aider dans leur compétitivité grâce au développement de projets de recherche et des appuis techniques précis. 

Les CTI sont en définitive des entreprises au service d’entreprises créés à la demande des organisations professionnelles souhaitant mutualiser un ensemble d’activités telles que la veille technologique, la normalisation et la recherche. Les premiers centres ont été créés sur des secteurs industriels qui peuvent paraître « classiques » comme la mécanique, mais ce sont bien des secteurs qui sont en pointe pour intégrer l’innovation dont les nouvelles technologies, tant dans la conception des produits que dans les processus de fabrication et pourvoyeurs d’emplois considérables. Les secteurs concernés par les CTI représentent 40 % des emplois industriels.

GM : Des CTI se sont créés jusqu’en 1975, d’anciennes structures antérieures à la loi de 48 se sont transformées en CTI. Depuis, certains ont disparu du fait d’une concentration en quelques entreprises d’un secteur industriel comme cela a été le cas dans l’industrie du ciment. En effet, une grande entreprise prend en charge en interne sa R&D même si elle fait appel par sous-traitance à des compétences externes. Le cœur de cible des CTI est les PME/PMI.

CM, Président : Le dispositif « Centre Technique Industriel « , sert un ensemble de secteurs industriels qui représentent un million d’emplois directs en France, sur l’ensemble du territoire. Fort de 3 200 collaborateurs il représente la première force de frappe en innovation. Aussi nous considérons que les CTI ont toute leur place dans le nouveau Plan National Compétitivité Emploi malgré le fait que l’appellation Centre Technique Industriel puisse paraître un peu datée. On peut aussi souligner que bon nombre de CTI sont labellisés Instituts Carnot et que nous bénéficions du même statut que les laboratoires publics pour le CIR (Crédit impôt recherche), à savoir que les dépenses de travaux de recherche qui leur sont confiés comptent pour le double dans la déclaration d’assiette. Autre originalité de nos activités, celles-ci couvrent un large spectre de TRL (Technology Readiness Level), typiquement de 2 à 9, c’est à dire couvrant les activités de R&D dites en émergence jusqu’à une mise sur le marché d’une technologie.

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icon-magazineA partir du moment où vous avez été créés en 1948 pour sortir la France de la guerre par une renaissance industrielle, et que toute renaissance passe par l’innovation, finalement vous êtes très probablement le réseau le mieux doté par votre capital d’expérience pour contribuer à une sortie de crise  comme l’actuelle crise économique qui est l’équivalent d’une guerre.
Les auteurs d’innovation qui font le parcours du combattant de l’innovation version Start-up, la tournée de toutes les plateformes, pour finalement s’apercevoir qu’il n’y a qu’une communication dont ils sont les figurants obligés, et dans le contexte actuel d’une sortie de crise, une résistance économique c’est être sur le terrain en situation réelle, et la tête dans les étoiles !

CM, Président : Tout à fait, pour résister il faut avoir une force de frappe, et une force de frappe en innovation, ce sont 3200 personnes, des ingénieurs, des chercheurs, des post docs, des expérimentateurs, des techniciens qui vont sur le terrain ; c’est une force de frappe aux talents très diversifiés. Par exemple, les CTI embauchent des jeunes talents certains très spécialisés, d’autres plus généralistes sortis de l’université, des IUT et des écoles d’ingénieurs ou encore de jeunes docteurs dont bon nombre ont fait leur thèse avec les CTI dans le cadre du CIFRE. Pour apporter notre contribution à la sortie de crise, on peut donc tout à fait compter sur nous, sur notre savoir-faire. On a cependant un problème de visibilité dans le paysage fort encombré de la R&D et du transfert technologique. La sortie de crise implique aussi que l’industrie soit positivement perçue et attractive par les nouvelles générations et les nouveaux talents.

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icon-magazineIl faut toucher les nouvelles générations d’ingénieurs et chercheurs qui veulent créer des start-ups.

GM : Ce capital que nous avons est le fruit d’une longue expérience, ce qui nous distingue d’autres et nouvelles structures comme les SATT, Nous avons la capacité de dialogue avec les entreprises, à les comprendre, à reformuler leurs besoins en des termes scientifiques et technologiques. Notre logique est différente de celle de la valorisation des laboratoires de recherche dite académique. Les CTI fonctionnent en réponse à des stimuli que nous adressent les entreprises, c’est en somme une approche marché (« market push »). Ceci nous amène à établir un dialogue permanent avec les entreprises.

CM, Président : Cette expérience et ce dialogue pourraient se résumer en quelques chiffres : 60 années de B to B, 40 000 contacts pour la seule année 2012 sur un ensemble de 23 secteurs, la moitié de ces contacts donnant lieu à une offre et enfin, la moitié de ces offres se traduisant par une relation contractuelle portant sur des études, analyses, essais, conseils-diagnostics ; en somme, toute une panoplie contribuant aux transferts technologiques, indispensables pour fortifier notre industrie.

GM : C’est par les petites affaires que l’on met en confiance les entreprises, pour les fédérer progressivement vers des projets plus ambitieux d’innovation tels des FUI  (Fonds unique interministériel) ou encore ANR (Agence nationale de la Recherche) … Notre logique n’est pas celle de dire : je pars de la Recherche « académique » vers des applications en lançant une bouteille à la mer, mais je pars des besoins exprimés par les entreprises et je cherche pour apporter la réponse.

CM, Président : Dans le paysage du « millefeuille du transfert technologique », pour reprendre l’expression du député François Brottes, Président de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, nous ne communiquons peut-être pas assez mais il y a du travail réel sur le terrain et l’aide apportée aux PME est considérable. Nous croyons beaucoup à la force des PME pour contribuer à sortir la France de la crise, sans pour autant les opposer aux grands groupes.

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icon-magazineLes créateurs d’innovation et de start-ups en ont assez de la communication qui prend la place de leurs innovations et des budgets dédiés à l’innovation. En ce moment, le mot innovation est devenu incantatoire et des personnes qui n’innovent pas occupent le terrain et les budgets et les vrais auteurs d’innovation, donc normalement les bénéficiaires, ne reçoivent rien pendant plusieurs années. Il est dit « C’est un sport de riche de créer une entreprise » pour culpabiliser de ne pas l’être, laissant s’épuiser financièrement les entrepreneurs afin de récupérer leurs innovations sans leurs auteurs.

GM : « créer une entreprise c’est un sport de riche », il est vrai que ce n’est pas avec des jugements de ce type qu’on va relancer l’industrie française et la compétitivité !

icon-magazineNous avons sorti la France de la seconde guerre mondiale avec d’autres valeurs. Les CTI ont ces valeurs et je pense que les auteurs d’innovation devraient s’y retrouver également.
Je souhaiterais que vous me présentiez le parcours d’un porteur d’innovation qui arrive chez vous : que se passe-t- il concrètement ? Et à l’intérieur de  cette question il y a l’idée que toute innovation est une synthèse créative, assemblant plusieurs matériaux et technologies. Comment faites-vous pour gérer ce mix, alors que les CTI sont à priori spécialisés matériau par matériau, technologie par technologie ?

CM, Président : Si l’on prend l’exemple des matériaux, les Centres qui travaillent dans ce domaine vont jusqu’aux matériaux du futur. Lorsque le besoin l’exige, on se met en plateforme sur projet, par exemple l’alliance MECD « Matériaux et équipements pour la construction durable ».

GM : Une innovation est faite de matériaux et de technologies : l’orientation est assez facile. Ce qui est plus compliqué, c’est de porter une rapide évaluation car on ne peut pas dire oui à tous les porteurs de projet ; on fait rapidement un check-up du projet, et si on a le corpus de la réponse c’est-à-dire déjà le matériau et la technologie, on propose d’accompagner rapidement en puisant dans ce corpus de compétences ; si au contraire il faut établir un corpus à l’aide d’une action de recherche amont, créer une rupture. Quelle que soit l’étape où se trouve le projet présenté, il faudra établir un plan de financement : forme partenariale avec intéressement aux retombées commerciales, orientation vers OSEO, utilisation du dispositif CIR et prochainement CII (crédit impôt innovation)…

CM, Président : C’est dans nos missions d’accueillir aussi des jeunes entreprises innovantes qui veulent développer un nouveau produit, un nouveau procédé de fabrication. Les limitations viennent des ressources financières dont disposent les CTI. Elles sont constituées d’une part de ressources propres provenant des transferts technologiques sur opérations « B2B », et pour l’autre, par des financements dits collectifs : crédits d’Etat pour certains, majoritairement des taxes affectées pour les autres. Celles-ci représentent quelques pour mille du chiffre d’affaire des entreprises d’un secteur. Les missions de service public, sur financements collectifs, sont détaillées et réactualisées dans des contrats de performance quadriennaux, établis entre le Centre, l’organisation professionnelle et l’Etat.

GM : Voici un exemple de plateforme, celle du « Campus » de CTC : elle va accueillir des étudiants en école d’ingénieur pour recevoir une formation de travaux pratiques, donner accès à un jeune créateur qui sera accompagné pendant quelques jours par CTC pour élaborer et partir avec » son » prototype telle une chaussure ou un sac.

icon-magazineEt les nouveaux matériaux ?

GM : On est en veille et en recherche permanente sur les nouveaux matériaux. Il y a une palette d’exemples : le CETIM travaille sur des matériaux composites, le CERIB sur le béton vert, le CTIF sur des mousses métalliques ou encore des structures ordonnées à très forte porosité. Ou encore la Chromatogénie et le « Métapapier » qui sont des innovations de rupture développées par le CTP. En binôme, le FCBA et le CTP donnent naissance à la « nano cellulose ». La grande partie de ces activités matériaux conjuguent innovation produit et innovation procédés d’élaboration. Cette dernière approche est très importante afin de fixer sur nos territoires la fabrication et donc l’emploi qui constituent le retour sur investissement consenti en R&D.

icon-magazineLa majorité des innovations CTI sont issus d’un binôme. En psychologie de la créativité, les binômes sont les structures qui donnent le plus de résultat en innovation. Les grands mammouths de l’industrie ont une R&D pléthorique et dépensent des milliards sans résultat, ils ne font que de la gestion humaine et les innovations de la dernière décennie sont issues de petites équipes, des solos, des binômes et la valeur de créativité est supérieure sur les binômes.
Ma deuxième observation après votre présentation de ces dernières innovations CTI, c’est que vous n’êtes pas dans l’improvisation ni le bricolage, c’est un haut niveau de valeur d’innovation…

CM, Président : C’est très pluridisciplinaire et d’ailleurs le Président François Brottes nous a encouragés à être encore plus, entre CTI, dans la pluridisciplinarité.

icon-magazineC’est pour cela que vous avez un super potentiel car les 23 CTI sont comme un alphabet de l’innovation, que vous pouvez combiner à l’infini pour une nouvelle Renaissance industrielle.
Maintenant, pourriez-vous situer les CTI dans la chaîne de valeur de l’innovation ? C’est un peu théorique, mais il est intéressant de comprendre comment les CTI se situent dans la chaine de valeur de l’innovation, la chaine de conception et la chaine commerciale. Quantitativement, avez-vous des chiffres en résultat ?

CM, Président : Dans la gamme des TRL (Cf. supra), on couvre toute la chaine de l’innovation de 3 à 9. Les TRL 1 et 2 sont la recherche technologique fondamentale à la frontière de l’académique. Par exemple, 8 CTI sont en interface avec cette recherche fondamentale au sein des Instituts Carnot qui permettent du ressourcement scientifique.
En termes d’activités des CTI, il faut savoir qu’en moyenne 50 % concernent des activités de R&D.

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GM : Le nombre de brevets est dans une dynamique de trente brevets par an. Certains disent que c’est peu, mais la question des brevets est complexe. On ne peut avoir la logique d’entreprises qui se protègent. Certains brevets sont pris pour de l’image de marque car ils contribuent à la reconnaissance de nos capacités d’inventivité ; pour d’autres, c’est avec l’ambition de les mener à la commercialisation avec des entreprises via des licences.

Dans l’industrie, seulement un brevet sur dix est exploité. Mais dans tous les cas, notre priorité est d’accompagner des industriels qui y croient. Et ceci, suivant des bases de fonctionnement et d’éthique que nous avons inscrits dans une charte de la propriété intellectuelle des CTI. Notre priorité c’est d’apporter des réponses aux industriels, ce n’est pas de leur dire que l’on va les taxer. On a besoin de transparence pour la confiance des industriels.
La valeur ajoutée reste difficile à évaluer dans l’absolu. Il existe bien des modèles économiques de calcul de cette valeur aux US, mais on n’arrive pas à les caler car c’est une question de temps d’observation et de taille de l’échantillon d’entreprises.

Globalement, on a un système qui fonctionne avec 300 millions d’€ de ressources dont 150 millions de ressources apportées librement par les entreprises en contrepartie de services rendus (le « B2B »). Donc immédiatement on a un effet de levier tel qu’un euro public génère un investissement privé d’un euro. Ensuite, sur une période de temps plus longue, les économistes considèrent que cet investissement va générer une valeur ajoutée avec un facteur multiplicatif de 2.5 à 5.

icon-magazineA qui appartient la propriété intellectuelle ?

GM : Cela s’opère au cas par cas, selon la mission. Si la propriété intellectuelle est établie au cours des phases d’émergence et de développement, le CTI maîtrise la PI entièrement. Si la Propriété intellectuelle est établie au cours d’un partenariat avec une entreprise dans lequel le CTI cofinance, une option est que le CTI soit intéressé via des licences à l’exploitation commerciale. Dans tous les cas, avec le souci de ne pas bloquer l’entreprise. Avec la règle à respecter en qualité d’organisme de recherche au sens de la Commission européenne de créer du savoir-faire, de le diffuser, sans pour autant donner un accès privilégié et non justifié à telle ou telle entreprise.

icon-magazineCe sont les entreprises françaises qui vous financent,  tout comme la recherche publique. Est-ce pour autant une déperdition de valeur du Made in France sur le marché international s’il est rendu accessible globalement ?

CM, Président : Notre souci est de porter notre intérêt majeur sur les entreprises françaises car ce sont elles qui ont la territorialité. Les savoir-faire restent chez nous. Les CTI sont briefées en sécurité par les services interministériels.
Donc, il y a un fort ancrage sur le territoire, fort de 20 000 entreprises (de plus de 20 salariés) disposant d’un CTI, et compétitivité vers l’international de ces entreprises.
La taxe affectée sert à accroitre la compétitivité française.

icon-magazineQuelle est la part des consultations internationales en pourcentage ?

CM, Président : Les consultations émanant d’entreprises installées hors France ne représentent que quelques unités de pourcentage, mais l’internationalisation des entreprises installées en France rend ce comptage extrêmement délicat.

icon-magazineEn conclusion, Monsieur le Président, quelle est votre vision du développement du Réseau CTI pour la décennie en fonction des attentes de vos clients les PME/PMI ?

CM, Président : Les CTI ne peuvent que gagner à être mieux connus. Notre travail au quotidien est bien de contribuer au développement et à la compétitivité des entreprises industrielles françaises et nous en sommes fiers. Nous demandons simplement un soutien réaffirmé des pouvoirs publics et politiques, dans le contexte nouveau du PNCE pour lequel nous estimons avoir toute notre place.

cti-activites

icon-magazineJe vous remercie infiniment pour votre accueil.

Béatrice de Damas, pour UP’ Magazine

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