Déjà inscrit ou abonné ?
Je me connecte

rejoignez gratuitement le cercle des lecteurs de UP’

Il vous reste 2 articles gratuits

abonnez-vous pour profiter de UP’ sans limite

Négociations sur le climat : l’Amérique de Trump isolée face au monde

Seule à table face à 195 autres pays qui ont pris un autre chemin : la tâche de l’équipe américaine lors des prochaines négociations sur le climat qui se tiendront à Bonn dans une semaine s’annonce redoutable.
 
Une délégation américaine, emmenée par Thomas Shannon, un diplomate de carrière très respecté, sera donc bien présente à Bonn, en Allemagne, dans une semaine, pour la reprise des discussions sous l’égide de l’ONU. Objectif de cette réunion: préparer la mise en place de cet accord inédit visant à contenir la hausse de la température mondiale. « C’est une situation étrange, je ne crois pas avoir vu quelque chose d’équivalent au cours des quelque 30 années depuis lesquelles je suis ce processus », souligne Alden Meyer, expert au sein de l’ONG américaine Union of concerned scientists.
 
L’administration Trump souligne qu’elle a bien l’intention de faire entendre sa voix, avec un mot d’ordre: « protéger les intérêts américains ». Et, en écho au slogan « America first » brandi durant la campagne par le magnat de l’immobilier, elle promet d’avoir les yeux rivés sur son grand rival, la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète.
La Maison Blanche affirme vouloir s’assurer « que les règles soient transparentes et justes et s’appliquent aux pays tels que la Chine et les autres concurrents économiques des Etats-Unis ».
 
Mais, depuis l’électrochoc du 1er juin et l’annonce du retrait par Donald Trump, Washington est en très mauvaise posture pour donner le ton. Car au-delà des textes extrêmement techniques, âprement négociés à la virgule près, la « diplomatie climat » est aussi affaire de messages, de symboles, de dynamiques.
Ben Rhodes, ancien proche conseiller de Barack Obama, estime que Washington a de facto abandonné sa capacité à peser dans les débats en se plaçant hors du processus. « Je pense que le reste du monde va tout simplement continuer avec l’accord de Paris et attendre de voir ce qui se passera aux Etats-Unis en 2020 », explique-t-il à l’AFP
 
Source : AFP

S’abonner
Notifier de

0 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Le plus de votes
Inline Feedbacks
View all comments
Article précédent

Nicolas Hulot veut une COP de la société civile

Prochain article

Un logiciel français d'interprétation du génome primé à New York

Derniers articles de Actualités en bref

REJOIGNEZ

LE CERCLE DE CEUX QUI VEULENT COMPRENDRE NOTRE EPOQUE DE TRANSITION, REGARDER LE MONDE AVEC LES YEUX OUVERTS. ET AGIR.
logo-UP-menu150

Déjà inscrit ? Je me connecte

Inscrivez-vous et lisez trois articles gratuitement. Recevez aussi notre newsletter pour être informé des dernières infos publiées.

→ Inscrivez-vous gratuitement pour poursuivre votre lecture.

REJOIGNEZ

LE CERCLE DE CEUX QUI VEULENT COMPRENDRE NOTRE EPOQUE DE TRANSITION, REGARDER LE MONDE AVEC LES YEUX OUVERTS ET AGIR

Vous avez bénéficié de 3 articles gratuits pour découvrir UP’.

Profitez d'un accès illimité à nos contenus !

A partir de 1.70 € par semaine seulement.

Profitez d'un accès illimité à nos contenus !

A partir de $1.99 par semaine seulement.