Deux projets (+ un) ont été récompensés dans le cadre de la neuvième édition du concours L’Aluminium pour l’Eco-Design. Tous deux revisitent l’habitat en donnant de nouvelles fonctionnalités aux façades et cloisons.
Le premier est une enveloppe de bâtiment, esthétique et productrice d’électricité. Le second, miroir en tôle d’aluminium poli et plié, introduit dans nos intérieurs poésie, espace et volume. Dans les deux cas, ces projets répondent aux contraintes du cycle de vie du produit, avec des objets respectueux de l’environnement et qui s’utilisent sur le temps long.
Le jury, composé de personnalités reconnues dans diverses disciplines, a sélectionné les projets en fonction de cinq critères principaux : l’intégration du projet dans une démarche d’éco-conception, la valorisation des qualités de l’aluminium, la qualité de l’innovation proposée, la faisabilité apparente du projet, et la qualité de présentation.
Les deux projets sont arrivés ex-aequo, et se partagent la première place (dotation de 2 500€). Ils ont été attribués aux projets Façade Piézoélectrique et Kali.
La façade piézoélectrique
La Façade Piézoélectrique, présentée par Jérémy Richard, Jordan Cieski et Jade Renaut (24 ans), est une seconde peau qui s’adapte à tout type de bâtiment urbain. Grâce à un procédé technologique ingénieux, il produit de l’énergie électrique à partir d’une énergie mécanique. Au cœur de cette innovation : des lamelles d’aluminium composant les panneaux verticaux qui entrent en vibration au moindre souffle de vent. L’énergie produite peut alors être stockée ou réutilisée pour les besoins du bâtiment. La Façade Piézoélectrique s’inscrit dans la mouvance des bâtiments « à énergie positive », offrant une alternative design aux panneaux photovoltaïques.
Esthétiquement, ce projet s’inspire de l’œuvre de Ned Kahn, « The Wave », Target Field – Minneapolis, 2010″, artiste qui avait déjà utilisé de l’aluminium en lamelle pour habiller un bâtiment : des lamelles d’aluminium qui se soulèvent avec le vent et produisent un aspect visuel fort sur l’ensemble de la façade, mais sans y intégrer l’idée de la capture d’énergie éolienne, ni de panneaux pivotants. L’idée donc d’installer des panneaux pivotants et de capturer l’énergie éolienne appartient à ces trois jeunes étudiants de l’ENSA Paris Malaquais.
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Projet Kali
Le projet Kali, présenté par Maureen Barbette (21 ans), étudiante à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, est une gamme de miroirs en tôle d’aluminium polie et pliée. Maureen s’est inspirée « de la magie des kaléidoscopes (…) pour redécouper et redessiner l’espace grâce à un miroir en aluminium », matériau idéal compte-tenu de sa malléabilité et de sa légèreté. Il introduit dans nos intérieurs poésie, espace et volume.
Kali est un gamme de miroirs en tôle d’aluminium poli miroir pliée. Chaque taille de miroir correspond à un espace à refléter différent, à un niveau de détail : La fleur, l’homme, la pièce. Le pliage répété sur toute la surface du miroir, convexe ou concave, vient fragmenter l’image reflétée. C’est alors qu’apparaît un nouvelle image, réécrite, recomposée tel un reflet bijou, un espace que l’on ne connaissait pas.
Le jury a été sensible à la dimension artisanale du projet, qui sort l’aluminium de sa connotation industrielle. Aussi a-t-il considéré qu’en offrant une nouvelle sensibilité à l’aluminium, Kali pouvait prétendre au statut d’œuvre d’art.
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Mention spéciale pour Cookaround
Partenaire du concours depuis sa création, Solid Works a délivré une mention spéciale à un projet pour son approche écoresponsable : Cookaround, réalisé par Hélène Coignet et Bahaa Alawieh. Cookaround est un four solaire innovant, alternatif et durable qui permet de chauffer simultanément nourriture et boissons à partir de l’énergie solaire en un temps réduit. Conçu autour d’un anneau en aluminium rempli d’eau qui catalyse et diffuse la chaleur, ses dimensions aux lignes harmonieuses sont adaptées pour être aussi nomades que nous.
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Remise des prix le Jeudi 4 Juin 2014
Concours L’Aluminium pour l’Eco-Design 2015 : Une brève histoire de l’aluminium dans le design
L’aluminium est un matériau 100% recyclable, à l’infini et sans perte de ses qualités. Son recyclage, qui couvre 50% de la demande d’aluminium sur le marché français, permet d’économiser 95% de l’énergie nécessaire à sa production primaire.
Si l’histoire du bronze, du fer ou du cuivre s’ancre dans des temps très lointains, celle de l’aluminium prend naissance au XIXème siècle, au croissement des deux révolutions industrielles. Connu depuis l’Antiquité sous forme d’alun, il a longtemps été considéré comme un métal précieux, souvent associé à l’or ou à l’argent et incrusté de pierres précieuses dans les parures de bijoux.
Un matériau français du XIXème siècle
Isoler l’aluminium constitua pendant longtemps un sujet d’étude pour les scientifiques européens au cours du XIXème siècle. En effet, la très grande affinité du métal avec l’oxygène le rendait extrêmement difficile à isoler. Trois chimistes ou physiciens accomplirent de nombreuses avancées dans ce domaine : l’Anglais Humphrey Davy en 1807, le Danois Hans Christian Oerstedt en 1825 et l’Allemand Friedrich Wöhler en 1827.
Mais c’est finalement Henri Sainte-Claire Deville, chimiste français de l’Ecole normale supérieure de Paris, qui parvint le premier, en 1854, à mettre au
point un procédé permettant de produire de l’aluminium pur en quantité importante. La rencontre entre l’aluminium et l’industrie se fit lors de l’exposition universelle de 1855 à Paris, sous l’impulsion de l’empereur Napoléon III, soucieux de mettre la science et l’industrie française à l’honneur.
L’empereur apporta un soutien financier à SainteClaire Deville, qui put continuer ses expériences et isoler des quantités plus importantes de métal.
Plusieurs objets raffinés furent ainsi créé : une timbale signée Christofle (célèbre orfèvre parisien), un hochet ciselé réalisé sur commande de l’empereur pour son fils Eugène Louis Napoléon, des engrenages de montres, etc.
L’aluminium à la conquête du XXème siècle
Avec l’arrivée de l’électricité, l’usage de l’aluminium s’est largement démocratisé, jusqu’à devenir un matériau d’usage courant. Le métal léger s’identifie alors à la modernité, dans une société en pleine mutation. Ses utilisations se multiplient à l’infini, judicieuses, étonnantes, révélatrices d’un monde fécond. Très brillant à l’Etat pur, le métal est alors utilisé pour les miroirs de télescopes des grands observatoires et associé à l’éclairage électrique pour les réflecteurs desluminaires.
C’est principalement sa facilité à s’allier aux autres matériaux qui font de l’aluminium un métal très prisé : il s’approprie sans difficulté toutes les caractéristiques mécaniques souhaitées, tout en conservant les siennes (notamment sa légèreté et sa bonne conductibilité). La connaissance des alliages progressa rapidement en fonction des usages souhaités. Almélec, un alliage d’aluminium, de magnésium et de silicium, mis au point en 1921, et utilisé dans la fabrication de fils électriques, lui donna un avantage concurrentiel essentiel sur le cuivre. Sa légèreté et sa facilité d’entretien s’imposèrent également dans la fabrication d’ustensiles de cuisine et l’industrie automobile.
L’aluminium emboîtera tout naturellement le pas de la société de consommation, après la Seconde Guerre mondiale. Largement présent dans notre quotidien, il s’imposa dans la haute technologie, notamment lors des nombreuses explorations polaires ou spatiales.
Aluminium et design
Le métal se révéla dans toute sa splendeur pendant les années de l’entre-deuxguerres. Porté par des organismes de développement puissants, l’aluminium conquit des espaces nouveaux. Par l’organisation de nombreux concours, sous l’égide du Bureau International de l’Aluminium, de célèbres architectes et designers comme Breuer, Eileen Gray, Le Corbusier, ou encore Prouvé, insufflèrent un vent de dynamisme et d’innovation.
Avec ses multiples procédés de fabrication et ses exceptionnelles propriétés, l’aluminium est aujourd’hui le matériau de construction qui permet de réaliser librement les visions des architectes. Il est, après l’acier, le deuxième métal le plus utilisé dans le secteur immobilier et se retrouve sur le Court Central n°1 de Wimbledon comme dans le projet de maison familiale de l’architecte allemand Horst Schmittges. Ce dernier érigea dans la Viersen, une commune rhénane, un bâtiment avec atrium, sans aucune fenêtre extérieure, mais une façade extérieure entièrement recouverte d’aluminium.
Très souvent utilisés pour la fabrication d’objets de la vie courante, l’aluminium reste dans les années 1980 à 2000, un matériau privilégié par les créateurs.
Notre quotidien est ainsi ponctué d’objets qui, au-delà de la « tendance », participent à l’imaginaire collectif. Les objets du designer français Philippe Starck, comme le presse-citron ou la bouilloire, en sont des illustrations.
Aluminium et écologie
Dans la perspective de développement durable vers laquelle s’acheminent nos sociétés, l’aluminium tient aujourd’hui une place centrale : récupéré, refondu, il prend sans cesse des formes nouvelles, tout en conservant ses propriétés. Dans le passé les priorités étaient économiques, fonctionnelles et esthétiques.
Depuis la fin des années 80 le facteur écologique de la matière joue un rôle croissant. Pour l’aluminium, cette évolution représente une chance d’augmenter ses parts de marché. Ses propriétés de recyclage et les gains économiques réalisés ont permis, dans le temps, de revaloriser les utilisations premières du matériau.
Du fait de la longévité des produits en aluminium, le retour de vieux matériaux datant des années 60 à 70 augmente constamment. De nouveaux procédés technologiques de séparation des matières étrangères de l’aluminium ont permis de réutiliser et refondre ces « retours » dans des conditions écologiques.
Les membres du jury du concours L’Aluminium pour l’Eco-Design 2015
– Lionel Blancard de Léry, vice-président de l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes (UNSFA)
Architecte D.P.L.G, Lionel Blancard de Lery est diplômé de l’Université Paris IX en 1984, puis de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en aménagement et maîtrise d’ouvrage urbaine et de l’Institut d’Urbanisme de Paris. Président fondateur de Qualit’Archi Ile-de-France (réseau d’architectes), il est membre du CA et du Bureau de l’Association QUALITEL en qualité de représentant de l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes (UNSFA), dont il est le viceprésident.
Lionel Blancard de Lery a également été membre du groupe de travail interministériel pour la diffusion des nouvelles technologies de l’énergie. Il est
conseil en démarche HQE.
http://www.syndicat-architectes.com
– Caroline Colombier, déléguée générale de l’Association Française de l’Aluminium (AFA)
Avocate de formation, inscrite au barreau de Paris pendant quelques années, Caroline Colombier a exercé différentes responsabilités au sein de Directions Juridiques, chez Thomson Multimedia notamment. Elle s’est ensuite orientée vers des postes de Direction des Ressources Humaines, chez Thomson Multimedia, TNT Express France, Lejaby et Cremonini Restauration.
De 2006 à 2007, Caroline Colombier a été Secrétaire Général du groupe médical Ganzoni.
http://www.aluminium-futur.fr/
– Brigitte Kahane, fondatrice de l’observatoire de l’ecodesign
Brigitte Kahane est la fondatrice du cabinet d’innovation en éco-design Pimliko. En 2010, elle crée l’Observatoire de l’EcoDesign, une plate-forme collaborative et participative destinée à favoriser l’éco-innovation au sein des entreprises et des collectivités. Brigitte Kahane est également membre du groupe Environnement et Développement Durable de Sciences-Po Paris. Elle maîtrise les dernières techniques de créativité françaises et internationales et intervient sur l’Innovation-Design à Parsons Paris, School of Art + Design.
http://observatoire-ecodesign.com
– Monique Large, chasseur de tendances
Monique Large est diplômée de l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-arts de Paris ainsi que de l’Ecole Camondo, où elle a obtenu un diplôme d’architecte d’intérieur et design. Elle a été responsable de la communication chez Canberra, filiale d’Areva. Elle a ensuite été nommée directrice marketing adjointe chez Econocom Group avant de rejoindre Connectworld, où elle a été chargée de la coordination des projets Internet pour les automobiles Peugeot.
Après avoir co-fondé Dezineo, une agence de décryptage des modes de vie des consommateurs, elle vient de créer Pollenconsulting, conseil en innovation et design.
http://www.pollenconsulting.com
– Yann Leroy, professeur d’éco-conception à l’Ecole Centrale de Paris
Titulaire d’une Maîtrise en sciences de l’Environnement (Université de Bourgogne) et d’un DESS en Ecologie Industrielle (UTT), Yann Leroy soutient sa
thèse de doctorat de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers ParisTech sur la Fiabilisation des prises de décisions basées sur les résultats d’Analyses de Cycle de Vie en 2009.
Actuellement enseignant-chercheur à l’Ecole Centrale de Paris, il enseigne notamment l’Eco-Conception et l’Analyse de Cycle de Vie. Il participe également à l’encadrement de 2 thèses de doctorat en éco-conception :
Alstom Grid (2009-2012) : Développement d’une méthodologie d’écoconception d’un système complexe, application aux sous-stations électriques d’alumineries ;
Bouygues Construction (2010-2013) : Modèle d’usage au sein du bâtiment.
Yann Leroy est l’auteur de plusieurs travaux sur le cycle de vie des produits et le recyclage des métaux.
– Anne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design
Après une formation en sciences humaines, Anne-Marie Sargueil a connu des expériences professionnelles très diverses. Elle a travaillé au sein de la
Compagnie de Raymond Loewy, pour la presse (spécialisée notamment dans l’environnement et le social), pour des institutions en collaborant avec plusieurs cabinets ministériels et avec le MEDEF. Elle a créé une société de conseil travaillant avec des collectivités et des professionnels du design.
En 1984, Anne-Marie Sargueil est élue à la tête de l’Institut d’Esthétique Industrielle, qu’elle a rebaptisé Institut Français du Design. Elle œuvre à la
promotion du design au service de l’entreprise et de l’usager, en renouvelant la communication de l’Institut. Pour Anne-Marie Sargueil, le design est aujourd’hui lié à des enjeux économiques et humains essentiels, mis en avant à travers le label Janus, qu’elle a décliné en Janus de l’Industrie, de la Santé, de la Cité, du Commerce, des Services. En 1985, Anne-Marie Sargueil a créé le Janus de l’Etudiant pour repérer et soutenir les jeunes designers. Récemment, le label Janus a été enrichi d’une mention éco-design dans le but de valoriser les démarches éco-responsables des lauréats du Janus.
www.institutfrancaisdudesign.com
– Evangelos Vasileiou, architecte et designer
Evangelos Vasileiou est né en 1976 à Athènes. Après avoir obtenu son diplôme en architecture intérieure et design de produit à l’école Camondo, il continue ses études d’architecture à l’école de Paris-Malaquais où il obtient son DPLG. En 2001, il reçoit un appel permanent du VIA et par la suite il travaille dansl’architecture, le design et l’enseignement.
Enseignant invité à plusieurs reprises, il est actuellement professeur vacataire en première année de master à l’école d’architecture de Paris-Malaquais. Il collabore avec diverses sociétés en matière de design et parallèlement, il réalise des projets de réaménagement et de scénographie. Ses travaux sont présentés dans des expositions et dans des galeries en France et à l’étranger.
http://evangelosvasileiou.com
– Micaella Pedros, étudiante distinguée lors de l’édition 2014
Micaella Pedros, 25 ans, est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts. Elle est maintenant étudiante au Royal College of Art de Londres.
Les partenaires du Concours L’Aluminium pour l’Eco-Design 2015
– L’Institut Français du Design
Créé en 1951 par Jacques Viénot, l’Institut Français du Design qui portait alors le nom d’Institut d’Esthétique Industrielle, fut l’un des pionniers dans ce secteur, aussi bien en France que dans le monde. Il avait pour but de favoriser la création industrielle sur la base du respect de l’utilisateur final et de son environnement.
L’Institut changea de nom en 1984 alors que Mme Anne-Marie Sargueil, en devenait la Présidente. L’Institut Français du Design se donne plusieurs missions.
Tout d’abord, il apporte une expertise qui se traduit par le label Janus, label officiel de design reconnu par les professionnels. Le Janus est décerné à des
entreprises et récompense leur démarche pour améliorer durablement la qualité de vie des usagers. Au cours des années, le label s’est ouvert à de nouveaux domaines : Industrie, Santé, Commerce, Cité, Service, Etudiants. Récemment, une mention éco-design est venue enrichir le label Janus. L’IFD a également une mission d’accompagnement, notamment vis-à-vis des étudiants, et a ainsi créé un Observatoire des formations, des métiers et de l’emploi, baptisé Design Campus. Enfin, l’IFD a une mission de conseil auprès d’entreprises de divers secteurs pour orienter leurs démarches dans l’élaboration d’un cahier des charges, le choix d’un designer…
> Dans le cadre du concours, l’IFD invite le lauréat à une prochaine session qui décerne le Janus et l’interviewe sur son site Web.
– L’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes
L’UNSFA, créée en 1969 dans le prolongement de la Confédération générale des architectes français, est une fédération nationale des syndicats départementaux et régionaux d’architectes. L’UNSFA œuvre de plusieurs manières pour la profession. Tout d’abord, elle assure la défense des droits et des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, des architectes qui exercent.
Elle intervient sur tous les terrains, de la négociation des textes réglementaires aux échanges interprofessionnels, de la réflexion prospective à la formation.
L’UNSFA représente également les architectes dans les organisations institutionnelles ou professionnelles nationales, européennes et internationales.
Enfin, l’UNSFA décerne tous les ans le « Prix du Projet Citoyen » et organise le congrès annuel des architectes.
> La fédération invite le lauréat du concours au Salon architect@work, qu’elle parraine.
– SOLIDWORKS
Dassault Systèmes S.A, « The 3DEXPERIENCE Company », offre aux entreprises et aux particuliers les univers virtuels nécessaires à la conception d’innovations durables. Ses solutions à la pointe de la technologie transforment la façon dont les produits sont conçus, fabriqués et pris en charge. Les solutions collaboratives de Dassault Systèmes permettent de promouvoir l’innovation sociale et étendent les possibilités du monde virtuel afin d’améliorer celui qui nous entoure. Le groupe apporte de la valeur à plus de 170 000 clients issus de tous les secteurs, toutes tailles confondues, dans plus de 140 pays. Dans un programme exhaustif,
Dassault Systèmes propose, en effet, la licence de CAO 3D SOLIDWORKS® Education Edition (incluant également la validation des conceptions, la gestion des données, l’éco-conception, l’optimisation de conception de pièces et de moules en plastique) mais aussi des supports de cours interactifs et un programme de Licence Etudiant gratuite pour une utilisation domestique et de Certification.
> Dassault Systèmes SolidWorks Corp. met à la disposition de tous les étudiants participant à des concours de conception une licence gratuite SOLIDWORKS Engineering Kit (SEK) et sponsorise le site web www.concours-alu.com. Enfin, des licences SolidWorks Student Edition 2014-2015 sont attribuées aux lauréats.
Pour plus d’information : www.solidworks.fr/concours
– L’Institut pour l’Histoire de l’Aluminium
L’Institut pour l’Histoire de l’Aluminium (IHA) est un centre de ressources et d’expertise dédié à la connaissance et à la valorisation du patrimoine de l’aluminium. Au cœur d’un réseau rassemblant professionnels de l’aluminium, chercheurs en sciences humaines et sociales, spécialistes de la culture et du patrimoine, il apporte un autre regard sur l’aluminium. Il met son expertise au service des entreprises et des organisations pour la valorisation de leur patrimoine. Ses collections d’objets, témoignant des grandes évolutions de la technique, du design et des modes de vie, sont exposées dans les musées du monde entier. Ses ressources documentaires régulièrement enrichies sont exploitées par les chercheurs. Editeur des Cahiers d’histoire de l’aluminium, l’IHA valorise ses travaux par des publications papier ou numériques, destinées aux spécialistes ou au grand public, qui font référence.
> L’Institut pour l’Histoire de l’Aluminium participe à l’encadrement pédagogique du concours et contribue à l’alimenter en lots. Il offre notamment aux lauréats un beau livre sur la collection d’objets en aluminium – unique au monde – de Jean Plateau, Passion Aluminium. L’ouvrage largement illustré retrace 150 ans de design appliqués aux domaines les plus divers de la vie courante : transports, arts de la table, bijoux, emballages, jeux… (Editions du Mécène, 2013).
Le concours 2015 en chiffres : 209 inscrits ; 62 participants (36 filles et 26 garçons), dont :
– 9 de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB, Nevers)
– 7 du Lycée François Mansart (La Varenne Saint Hilaire)
– 4 de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine (ENSAPVS)
– 4 de Creapôle (Paris)
– 3 de l’Ecole supérieure des Métiers artistiques (ESMA, Nantes)
– 2 de l’Institut Supérieur de Design Rubika (Valenciennes)
– 2 de l’Université d’Evry
– 2 du Lycée Général et Technologique Alain Colas (Nevers)
– 2 de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (Paris)
– 2 de l’Université Jean Jaurès de Toulouse
– 1 de l’Ecole Boulle (Paris)
– 1 de Lim’Art (Paris)
– 1 de Bellecour Ecole (Lyon)
– 1 de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD, Paris)
– 1 de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie (ENSA, Darnétal)
– 1 de l’Université Technologique de Troyes
– 1 de l’Ecole MJM Graphic Design (Paris)
– 1 de l’Ecole Studio M (Montpellier)
– 1 de la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône (agglomération lyonnaise)
– 1 du Lycée Edouard Branly (Amiens)
– 1 du Lycée Vauban (Brest)
– 1 du Lycée Polyvalent Haroun Tazieff (Saint-Paul-lès-Dax)
– 1 de l’École supérieure d’art et de design de Reims (ESAD, Reims)
– 1 de l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM, Montpellier)
– 1 de l’Université de technologie Belfort-Montbéliard
– 1 de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB, Rennes)
– 1 de l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (ESADSE, Saint-Etienne)
– 1 de la Faculté Paul Sabatier Toulouse III
– 1 des Beaux-Arts de Luminy (Marseille)
– 1 de l’ENSA Paris Malaquais
– 1 de l’Ecole Duperré (Paris)
– 1 de l’Université de Strasbourg
– 1 de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (Lomé, Togo)
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