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Nous en avons rêvée, Airbus l’a fait : la voiture volante électrique Pop.Up ! Il s’agit d’un prototype innovant, croisement entre un véhicule volant, un drone et un taxi autonome qui vient de faire sensation au mondial de l’automobile de Genève. Une véritable révolution de la mobilité par l’intelligence artificielle qui devrait voir le jour en 2027.
Une voiture qui vole mais qui n’a pas d’ailes … il fallait y penser ! Surtout de la part d’Airbus : l’avionneur a décidé de séparer les éléments terriens et aériens du véhicule. Véhicule qui est présenté comme le premier système de concept modulaire, entièrement électrique, à zéro émission, conçu pour réduire l’encombrement dans les mégapoles très fréquentées. L’habitacle peut être amarré soit au châssis d’une auto, soit à des rotors pour le faire décoller. Pour faire simple, quand vous êtes sur la route, l’habitacle de deux passagers est fixé sur un châssis doté de quatre roues propulsées électriquement. Pour un voyage dans les airs, des ailes autonomes viennent s’insérer sur le toit de l’engin avant un décollage à la verticale.
« Pop.Up combine la flexibilité d’un petit véhicule terrestre à deux places à la liberté et la vitesse d’un appareil à décollage et atterrissage verticaux (ADAV), unissant ainsi les domaines de l’automobile et de l’aéronautique », résument les promoteurs du projet.
Le trajet pourra donc au choix débuter en mode voiture électrique autonome (130 kms) puis, à certains points, basculer sur le mode aérien avec le drone venant se fixer sur le toit de la capsule pour l’emporter dans les airs, le module terrestre retournant alors à la station Pop.Up la plus proche.
A l’origine de ce concept, le partenariat entre l’avionneur européen, et sa division spécifique Urban Air Mobility , et le bureau d’études Italdesign, spécialisé dans l’ingénierie pour l’industrie des transports. Résultat : une capsule modulaire biplace en fibre de carbone qui, en fonction de la configuration choisie, pourra circuler de façon entièrement automatisée à 100 km/h sur route, sur rails, ou encore dans les airs grâce à ses huit rotors.
Pop.Up sera dotée d’une plateforme d’intelligence artificielle pour gérer « la complexité des trajets, en s’appuyant sur les connaissances de son utilisateur, proposant différents scénarios d’utilisation et assurant une expérience de voyage en continue », précise Airbus. A bord, l’interface pour dialoguer avec les utilisateurs sera entièrement virtuelle.
De plus, comme l’explique Les Echos, grâce à son architecture de concept « en trois couches », la « capsule » tient également compte des habitudes de l’utilisateur :
– Un véhicule en forme de capsule pour passagers, conçu pour être couplé avec deux modules indépendants propulsés électriquement par des batteries (le module terrestre et le module aérien). D’autres moyens de transport public, comme les trains ou les futurs hyperloops, peuvent aussi être intégrés à la capsule.
– Une plateforme d’intelligence artificielle gère la complexité des trajets, en s’appuyant sur les connaissances et les habitudes de l’utilisateur (connexion possible avec un covoiturage ou une auto partage, par exemple). Elle propose différents scénarios d’utilisation et assure une expérience de voyage en continue.
– Un module d’interface dialogue avec les utilisateurs dans un environnement entièrement virtuel.
Cette combinaison pourrait apporter une réponse à la problématique des trajets « pendulaires » (entre périphérie et centre) dans les grandes agglomérations.
Les « navetteurs », après avoir réservé leur voyage via une application smartphone, rouleraient ainsi jusqu’aux portes de la ville, puis voleraient pour rejoindre leur lieu de travail dans l’hypercentre congestionné.
Airbus espère « proposer aux mégapoles du monde entier, confrontées au casse-tête de l’explosion du trafic routier prévue d’ici à 2030, un système de transport modulaire en co-sharing et tout électrique (zéro émission) », rapporte Les Echos.
Une innovation qui devrait assurément désengorger les axes de transports mais quid des règlementations, codes de la route et de l’air ?! Si l’innovation technologique file bon train, il n’en est pas de même des lois … Et il serait dommage que le rêve s’arrête en si bon chemin.
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