Il en est un autre que met en avant le nouveau directeur exécutif de WWF, l’ancien ministre Pascal Canfin. C’est l’argument juridique. Il prévient dans Le Monde qu’il sera bientôt possible de poursuivre en justice un fonds de pension, une banque ou une compagnie d’assurance, qui ne tiendrait pas assez en compte le risque climatique.
Quelque chose est en train de changer. L’ONG cite la London School of Economics, Stanford, Yale, Harvard, Oxford qui ont rejoint le mouvement. Mais aussi, précise Le Monde, le Science Museum de Londres, l’Eglise protestante de Hesse et Nassau en Allemagne, l’un des principaux fonds de pension néerlandais, PFZW, le fonds de pension norvégien – plus gros fonds souverain au monde – ou encore Allianz, la première compagnie européenne d’assurance. Les cercles financiers s’y mettent donc aussi – là encore à des degrés divers : BNP Paribas, Bank of America Merrill Lynch, Société Générale, Crédit Agricole, Natixis, l’assureur Axa, la Caisse des dépôts, et même la célèbre agence de notation américaine Standard and Poor’s, qui inclut désormais le risque climat dans ses éléments de notation.
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