Le programme 1 immeuble, 1 œuvre qui place la création artistique dans l’espace public vient d’atteindre le chiffre de 700 œuvres d’art commandées et installées sur l’ensemble du territoire français depuis 2015. Dans des villes de toutes les échelles, comme à Pantin, Villeurbanne, Lille, Marseille, Mulhouse, mais aussi à Annemasse ou encore Amiens, au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail, les 700 propositions artistiques acquises émanant du dispositif du ministère de la Culture s’inscrivent toutes dans un projet de ville et de vie, participent à la conversation nationale et donnent du sens à l’espace dans lequel nous vivons.
L’ambition du programme 1 immeuble, 1 œuvre est aussi de résister à la lassitude du regard : les œuvres doivent solliciter la mise en turbulence, changer les points de vue. Par l’interconnexion avec le vivant, la vie, le mouvement, elles sont un acte poétique qui nous oblige à penser, à inventer de nouveaux fonctionnements. »
Jean de Loisy, Directeur honoraire de l’École Supérieure Nationale des Beaux-arts de Paris (Citation issue du livre « 1 immeuble, 1 œuvre 2015-2020 », éditions In Fine, 2021)
« Le programme 1 immeuble, 1 œuvre qui place la création artistique dans l’espace public vient d’atteindre le chiffre de 700 œuvres d’art commandées et installées sur l’ensemble du territoire français depuis 2015. Dans des villes de toutes les échelles, comme à Pantin, Villeurbanne, Lille, Marseille, Mulhouse mais aussi à Annemasse ou encore Amiens, au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail, les 700 propositions artistiques acquises émanant du dispositif du ministère de la Culture s’inscrivent toutes dans un projet de ville et de vie, participent à la conversation nationale et donnent du sens à l’espace dans lequel nous vivons. La charte 1 immeuble, 1 œuvre s’inscrit dans la politique de l’État de soutien à la création artistique et de diffusion des arts visuels auprès du public le plus large. Elle témoigne de l’engagement commun de la société civile et de la puissance publique en faveur de la création artistique au bénéfice de tous.
La charte du ministère de la Culture engage chaque entreprise signataire à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels, et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre.
Aujourd’hui, le programme 1 immeuble, 1 œuvre continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux, de plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. 700 œuvres ont déjà été installées partout en France. À l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, plus de 500 artistes, émergents et confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion mais aussi au débat, parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier ou encore Prune Nourry.
Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. Merci à l’ensemble des acteurs du programmes, entreprises, artistes, architectes, galeries, l’État de faire de 1 immeuble, 1 œuvre l’un des programmes de commande artistique les plus ambitieux en France. »
Arthur Toscan du Plantier, Président du Club 1 immeuble, 1 œuvre
Et si l’art s’affranchissait des murs des galeries pour s’inviter au cœur de notre quotidien, dans des lieux où l’on ne fait d’habitude que passer ? Ce rêve – qui au départ semblait fou – est devenu réalité en 2015 lorsque le ministère de la Culture a lancé en partenariat avec la Fédération des promoteurs immobiliers de France la charte 1 immeuble, 1 œuvre. »
Rima Abdul Malak, Ministre de la Culture (Citation issue de l’édito du dossier de presse du Prix 1 immeuble, 1 œuvre 2023)
Focus sur quatre récentes installations
Marion Verboom réalise Achronie n°24 pour Emerige à Palaiseau
Achronie n°24, de Marion Verboom, s’insère au sein du programme « Rue Tronchet » développé par Emerige avec Hubert Godet, paysagiste, et l’Agence RAPHIA. Cette œuvre est la première d’une série réalisée avec des matériaux conçus pour l’environnement extérieur. Le choix des variétés de pierre, la couleur des métaux, la teinte du ciment participent au jeu chromatique et géologique de ce carottage protéiforme.
Hugo Servanin, installe l’œuvre Objet 10 à Courbevoie, fruit d’une collaboration entre Covivio et l’École des Arts Décoratifs de Paris
Jeune diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Paris, Hugo Servanin mêle dans son travail intelligence artificielle et art post-internet. Avec Objet 10, pour le programme « Tour CB21 », il exprime le décalage croissant entre la sensibilité humaine et l’analyse mathématique. Constituée de trois écrans, l’œuvre nous renvoie à une nature parallèle, abstraite, qui jaillit à la rencontre de l’humain et de l’ordinateur.
Pour Belin Promotion, Crew MonkeyBird conçoit une fresque murale à Bordeaux
Près des vestiges gallo-romains du Palais Gallien à Bordeaux, Crew MonkeyBird a réalisé une fresque pour le programme immobilier « Héritage » conçu par Belin Promotion. L’œuvre joue avec les perspectives et dévoile de multiples détails gothiques, entièrement offerts à la vue des passants. Cette fresque s’intègre magistralement dans le paysage de ce quartier historique de Bordeaux et, par cette commande, Belin Promotion affirme son engagement pour l’accès de l’art au plus grand nombre.
L’œuvre My Mosaik d’Amandine Guruceaga intègre le programme « Mosaik » de Bouygues Immobilier à Istres
Amandine Guruceaga initie un ensemble d’œuvres protéiforme, passant de la sculpture à l’installation, de l’objet précieux au projet dédié à l’espace public. Son travail explore les limites physiques de la matière – métal, tissu, peau – et se joue des frontières entre l’art et l’artisanat, l’organique et la technique. Ses œuvres questionnent l’histoire socio-économique des matériaux et révèlent la fascination de l’artiste pour la migration des formes et des motifs.
Photo d’en-tête : Cascade Palm, 2021 – SupaKitsch & Koralie à Clamart pour Eiffage Immobilier © Julie Montel