My SG Adviser, a contactless money withdrawal solution

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My SG Adviser, une solution de retrait d’argent sans contact via techno BEACON : Pierre Yao (EPITA) remporte le hackathon « SG Connected Hack »

Du 3 au 5 octobre, la Société Générale organisait le hackathon « SG Connected Hack ». En 48 h, les participants devaient former une équipe et développer une idée d’application en rapport avec le domaine bancaire. C’est l’équipe montée par Pierre Yao (EPITA promotion 2016) qui a remporté le premier prix grâce à My SG Adviser, une solution de retrait d’argent sans contact.
Arrivé en 3e année à l’EPITA en 2013, Pierre Yao a fait le choix de l’apprentissage. « Avec l’apprentissage, on est rémunéré et comme je travaillais déjà à Orange Labs, au sein du département R&D, je trouvais que c’était un bon moyen de continuer mes études tout en restant employé à côté », assure l’étudiant. Et s’il a remporté le hackathon « SG Connected Hack », Pierre sait que c’est aussi grâce à ce choix de formation, en plus de l’expérience emmagasinée depuis son entrée à l’EPITA.

Comment as-tu découvert ce concours ?

PY : C’est un de mes amis de promotion, Amine Amashoul, qui a l’habitude de participer aux hackathons, qui m’en a parlé. Il m’avait expliqué qu’on pouvait y aller pour pitcher une idée en rapport avec le domaine bancaire et ensuite développer une application en 48 h. Je me suis dit pourquoi pas !
J’y suis allé avec d’autres camarades de promo. Chacun d’entre nous ayant sa propre idée de projet en tête, nous nous sommes séparés après le pitch, au moment où nous devions former directement l’équipe sur place. En fait, ce hackathon rassemblait des porteurs de projets, des designers, des développeurs et des marketeurs : tout le monde parle ensemble et les équipes se forment ainsi naturellement autour de l’idée pitchée. Dans mon équipe, il y avait notamment Christopher Saez, un jeune Ancien de l’école que je ne connaissais pas avant le hackathon : il est venu me voir et m’a dit qu’il croyait en mon idée, qu’elle lui plaisait, et qu’il voulait en faire partie. Nous avons ensuite été rejoints par deux designers, Bruno Ferreira et Arthur Frant, avec qui j’avais, par contre, déjà participé à un précédent hackathon. Enfin, le dernier membre de l’équipe était le marketeur, Arthur Grandgerard, rencontré sur place comme Christopher.

Quelle était justement ton idée ?

PY : Mon idée de base, c’était le retrait sans contact au distributeur, en utilisant les Google Glass ou un smartphone. Cependant, après le pitch de mon idée et la formation de l’équipe, des personnes de la Société Générale présentes pour coacher les participants nous ont conseillés pour préciser le concept. Au final, nous avons donc gardé l’idée du retrait sans contact mais en utilisant cette fois la technologie des beacons, ces petits boitiers Bluetooth qui émettent un signal et sont capables de détection. En gros, notre projet consistait à installer des beacons prêts de chaque distributeur automatique pour que, lorsqu’un client possédant l’application arrive dans la zone d’un distributeur, ce client puisse être détecté par le beacon et qu’il lui soit ainsi proposé de retirer son argent directement sans contact avec le distributeur. Il peut, dans ce cas-là, taper directement son code sur son smartphone pour activer le retrait. L’application avertit ainsi l’utilisateur mais possède aussi d’autres options, comme le fait de permettre au client de programmer à l’avance un retrait depuis chez lui. Nous nous sommes vraiment axés sur la rapidité. Enfin, nous avons également, lors de notre démonstration, réalisé le test avec des smartphones plus récents qui possèdent le Touch ID : le client peut donc également s’identifier grâce à son empreinte digitale.

La maîtrise de ces technologies était-elle délicate ?

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PY : Si j’ai appris à utiliser la technologie Touch ID durant le hackathon, je connaissais déjà le beacon pour en avoir fait dans mon entreprise. Christopher Saez était également parfait pour cette mission car, dans son entreprise, il travaille exclusivement sur le beacon. Du coup, on était parfaitement dans les temps. Le seul truc qu’on n’a pas pu faire, c’est de rajouter une fonctionnalité. Mais sinon, on avait réalisé l’essentiel de l’application. En même temps, l’EPITA est très formatrice : on a vécu la piscine, on sait donc comment ça se passe. Autant dire que pour ce hackathon de 48 h, on n’a pas vraiment ressenti la fatigue, ça s’est fait tout seul.

Ton équipe a remporté le premier prix au final, qu’est-ce que cela représente ?

PY : C’est un prix de 5 000 euros qu’on va se partager équitablement. Les 1 000 euros, j’ai prévu de les garder. Quoique… je vais peut-être les utiliser pour m’acheter un Oculus Rift : j’ai vu des démonstrations pendant le hackathon et ça avait vraiment l’air pas mal ! Ça me dit bien de voir comment cela fonctionne.

Le projet va-t-il avoir une suite ?

PY : Le marketeur de l’équipe va justement démarcher la Société Générale pour voir s’ils sont intéressés par le fait de pousser le projet. Si c’est le cas, on pourra peut-être monter une start-up et travailler pour eux.

Maryline Passini, Fondatrice et Directrice Générale agence Proâme

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