L’économie sociale et solidaire au service du développement durable
Le livre d’Arnaud Breuil propose de montrer comment l’ESS peut répondre concrètement aux enjeux de développement durable, à partir d’exemples agricoles en Afrique. Le recours aux témoignages d’agriculteurs africains permet de sortir des discours abstraits sur l’ESS et le développement durable. On voit comment les principes (coopération, démocratie, solidarité) se traduisent dans la gestion d’une coopérative, l’achat d’un matériel, l’organisation du travail. En mettant l’Afrique au centre, l’ouvrage montre que l’ESS n’est pas une « invention du Nord », mais qu’elle se nourrit de pratiques situées, souvent anciennes, de solidarité et de coopération.
Le monde et la Terre – Comment les préserver ?
Le livre est moins un manifeste théorique abstrait qu’un appel à la refondation démocratique, à l’invention institutionnelle, à la représentation du vivant. En ce sens, il agit comme une contre-diplomatie philosophique : comment penser un ordre mondial où la “sécurité” ne se mesure plus à la puissance des armes mais à la capacité de maintenir les conditions de vie sur Terre ? l’enjeu n’est plus seulement de sauvegarder les espèces ou de limiter le réchauffement, mais de refonder le politique dans un monde où la Terre n’est pas une contrainte extérieure mais une présence active, une partenaire relationnelle.
L’entreprise régénérative – Prospérer avec le vivant
Alors que les crises sociales, environnementales et géopolitiques convergent, cet ouvrage propose aux acteurs du changement une nouvelle voie : concevoir des entreprises robustes, équitables et alignées avec les lois du vivant. L’ouvrage porte un message d’espoir sollicité — non pas celui du “tout va s’arranger”, mais celui d’une économie capable de se transformer en symphonie avec les forces de la nature plutôt qu’en extraction continue.
Le changement climatique
Où que l’on regarde, les effets du changement climatique se manifestent. La compréhension de ce phénomène et de ses enjeux est désormais essentielle pour toutes personnes. L’ouvrage offre une ressource précieuse : une grille de lecture cohérente, un vocabulaire commun, une conscience renforcée des interdépendances entre climat, vie et société. Le livre fonctionne comme un appel à la vigilance et à l’engagement raisonné.
Le regard perdu – à l’origine de l’art pariétal animal
L’ouvrage nous force à repenser ce qu’est la créativité : non pas comme reproduction d’idées intérieures, mais comme traduction attentive d’un “style d’apparaître” du monde, dans une écoute éthique. L’auteur propose un voyage intellectuel ambitieux et poétique, mêlant philosophie du vivant, travail de terrain et méditation sur les formes premières du regard humain, pour tenter de raviver une « vision » oubliée — celle que nos ancêtres chassaient dans leurs gestes de peinture pariétale — et interroger notre rapport au vivant aujourd’hui.
Désarmer le béton – Ré-habiter la Terre
Léa Hobson engage une vaste réflexion militante et architecturale qui tient ensemble critique écologique, esthétique du sensible et appel à une transformation politique profonde, en partant du constat que le béton n’est pas un simple matériau parmi d’autres, mais l’expression concrète d’un rapport violent au monde, une arme structurelle du capitalocène. Mais surtout une « arme de destruction massive du vivant ».
Cyberpunk – Le nouveau système totalitaire
« Dans le monde qui vient, vous ne serez pas augmentés. Vous serez programmés. » Asma Mhalla observe ici une mutation politique et cognitive de notre temps : l’avènement d’un régime hybride — ni purement autoritaire d’ancienne génération, ni simplement “libéral” — où les technologies de la surveillance, les discours médiatiques et l’appétit de spectacle fusionnent pour produire ce qu’elle nomme un “nouveau système totalitaire”.
Sous écran total – Du mythe de l’homme augmenté à la cyber-addiction
Sous écran total est un essai percutant sur notre dépendance croissante aux écrans et sur la manière dont le numérique façonne en profondeur nos comportements, nos émotions et nos relations. Karine de Leusse décrit ce phénomène comme une addiction moderne, une fuite du réel qu’elle nomme le « fugitisme ». L’écran devient alors un refuge, un moyen d’éviter la confrontation avec soi-même, ses émotions ou la complexité du monde. Loin d’être une simple distraction, il agit comme un calmant psychique, un anesthésiant collectif.
Deleuze aujourd’hui
Les auteurs montrent comment la philosophie deleuzienne, fondée sur le mouvement, la création et la multiplicité, trouve un écho inattendu dans les enjeux contemporains : la crise écologique, les mutations technologiques, les formes nouvelles du contrôle social ou encore les pratiques pédagogiques et artistiques. Les contributions réunies dans cet ouvrage illustrent comment l’œuvre de Deleuze permet de penser les défis propres au XXIe siècle – de la gouvernance algorithmique à la crise écologique.
Notre empreinte sur Terre
Lire ce livre, c’est un peu comme déplier un gigantesque planisphère du XXIᵉ siècle, mais où chaque pli raconte non pas des frontières, mais l’empreinte des humains sur leur planète. Les auteurs offrent un récit visuel et intellectuel de ce qu’est l’anthropocène : cette ère où l’espèce humaine est devenue une force géologique à part entière, capable de modifier les équilibres de la Terre.
Magie, alchimie et sorcellerie
Avec ce beau livre, on découvre les origines de l’occultisme et ses diverses pratiques à travers les âges. Rituels, charmes, sortilèges, divination, sociétés secrètes et hauts lieux ésotériques sont ici analysés à l’aide de textes historiques, d’objets symboliques et de magnifiques documents d’archives. Williams nous montre que la science n’est pas née dans un laboratoire aseptisé, mais dans des arrière-boutiques pleines de fumée, de chaudrons et de manuscrits illisibles.
Surconsommation – On arrête tout et on réfléchit !
À l’heure où la question de la décroissance, des limites écologiques et de la justice environnementale prend de l’ampleur, voilà un ouvrage qui s’inscrit dans un débat nécessaire et urgent. L’ouvrage contribue à rendre visible ce qui est souvent normalisé : l’hyperconsommation de biens, l’accélération, l’obsolescence. Il rappelle que consommer n’est pas un acte innocent, mais que chaque achat porte en lui des effets — sur la planète, sur les individus, sur les relations sociales.
Voyage interrompu – Confidences d’un pilote de ligne éco-anxieux
Comment vivre et agir dans un monde où les activités que l’on aime sont aussi celles qui menacent l’équilibre écologique aujourd’hui ? Anthony Viaux ne prétend pas offrir des solutions techniques définitives, mais il fait entendre, par son récit, le poids des contradictions personnelles et la nécessité d’une transition non seulement technologique, mais éthique.
Plastiques – On arrête tout et on réfléchit !
Ce livre est un essai incisif, exigeant, mais accessible, qui s’attaque à l’illusion du plastique bénin et bien recyclé. L’autrice parvient à rendre visibles les micros polluants, les inerties réglementaires et les promesses vaines, tout en offrant des pistes de transition. L’ouvrage interpelle : non seulement sur ce que nous utilisons, mais sur la façon dont nos modes de vie, nos réglementations, nos imaginaires collectifs se sont accordés pour rendre ce “matériau miracle” insidieusement dangereux.
Terre – L’histoire de notre planète
La Terre est née il y a 4,5 milliards d’années, dans les températures extrêmes d’un nuage de gaz et de poussières. Son histoire extraordinaire est jalonnée de cataclysmes, de transformations profondes et de cycles successifs d’émergences et d’extinctions de masse. Ce livre est sans équivalent dans sa démarche synthétique et pédagogique pour une vulgarisation scientifique et une synthèse en géosciences.
Les climats – Caractéristiques, fonctionnements, variabilité
L’ouvrage se présente comme un manuel systématique et pédagogique avec pour ambition de restituer la « complexité » du climat terrestre non seulement comme phénomène physique, mais aussi comme cadre structurant des dynamiques environnementales et sociales. Il s’impose comme une référence incontournable pour comprendre les climats dans une perspective à la fois scientifique et citoyenne.
Les Audionautes – Sur les traces des chants de la Terre
Peut-on encore entendre la voix du monde — non pas comme un bruit, mais comme un chant ? C’est par cette question que Les Audionautes. Sur les traces des chants de la Terre de Caroline Audibert invite à un voyage intérieur et sensible, une dérive attentive dans l’empreinte sonore du vivant.
Wild – Des dernières côtes sauvages à l’océan
Les photographes Peter et Beverly Pickford reviennent d’un incroyable périple, à la rencontre d’une vie sauvage à la toile complexe, là où l’océan rejoint la terre, là où plus de 90 % de la vie marine s’épanouit : dans les habitats côtiers dynamiques. Des littoraux aux profondeurs, de la Colombie-Britannique, au Canada, aux récifs coralliens des Seychelles en passant par les îles Galápagos, ils offrent un plaidoyer visuel pour célébrer les splendeurs marines.
Le réemploi, simple comme construire
Le réemploi, c’est simple. Il s’agit de prendre un élément de construction, par exemple un mur en briques, et de le démonter. Cela permet d’obtenir un tas de briques avec lequel il est possible de construire un nouveau mur. Simple, non ? Par son approche pédagogique, documentée et engagée, Raphaël Bach réussit à rendre le réemploi tangible et désirable. Le livre agit à la fois comme un manuel pratique, un manifeste écologique et une invitation à réinventer l’imaginaire architectural.
Décarbonation des bâtiments – Le rôle clé des gaz verts
Riche en témoignages d’experts et en études de cas cet ouvrage en sept parties est un guide essentiel pour appréhender les opportunités et les limites des solutions innovantes que proposent les gaz verts pour le secteur des bâtiments, à l’heure où la souveraineté énergétique ainsi que la lutte contre le changement climatique et la précarité énergétique sont au cœur des priorités nationales.
Les indicibles
À contre-courant de la pensée dominante, Nancy Huston poursuit sa réflexion sur la différence des sexes dans un essai percutant, mêlant expérience personnelle – de garçon manqué, de mère récalcitrante et d’écrivaine forcenée – et références littéraires et scientifiques, pour nous donner des pistes de « réconciliation ».
L’éducation à l’épreuve de l’intelligence artificielle
Comment enseigner à l’ère de ChatGPT ? Que devient l’apprentissage quand des machines peuvent écrire, résumer et corriger ? Comment évaluer ? Car le fulgurant essor de l’intelligence artificielle générative bouleverse nos repères, y compris en éducation. L’ouvrage vise un double objectif : saisir les usages émergents de l’IA en éducation, mais aussi interroger ce que ces transformations impliquent.
Activiste d’élite
À contre-courant du défaitisme ambiant, Lucie Pinson obtient des victoires écologiques décisives. Ses méthodes ? Développer une expertise de haut niveau ; révéler des informations ; négocier et accompagner ; parfois occuper le siège d’une banque et y déverser des tonnes de charbon. L’auteur, Lionel Astruc, dresse ici son portrait dans un récit qui propose une réflexion plus générale sur la place de l’activisme dans la crise écologique mondiale.
Cœur d’Ourse
Entre voyage intérieur et quête de soi, cette aventure sibérienne est une ode à la vie sauvage et un inoubliable portrait d’ermite, avec une capacité à interroger ce que signifie être “sauvage” ou “civilisé”. L’une des grandes réussites de l’auteur réside dans sa capacité à mêler le récit de la nature et le récit intérieur, à faire coïncider paysage et âme.























