En 2017, Space X, la société crée par Elon Musk en 2002, est devenue le premier opérateur mondial de fusées. Avec 18 lancements au compteur cette année, elle surclasse Arianespace qui a accompli 11 missions et United Launch Alliance, l’alliance de Boeing et Lockheed Martin Corp.
Ce succès pour Space X ne doit pas occulter un autre, plus grand : Elon Musk a réussi à démonter que son idée de réutiliser les lanceurs, et donc de réduire les coûts, était parfaitement viable. Contrairement à ses concurrents, ses fusées ne se désintègrent pas dans l’espace et reviennent à bon port pour effectuer de nouvelles rotations vers les étoiles.
Selon le journal Le Monde, le milliardaire hyperactif ne compte pas en rester là. Il aurait programmé une dizaine de tirs de plus pour cette année afin d’atteindre un rythme de croisière de 30 à 40 lancements par an.
Autre défi : Space X entend faire décoller en janvier de cette année la fusée la plus puissante du monde , la Falcon Heavy. Propulsée par 27 moteurs, elle est deux fois plus puissante que le plus puissant des lanceurs actuels. Elle pourra ainsi aisément mettre en orbite une masse équivalente à un Boeing 737, « chargé de tous ses passagers, équipage, bagages et carburant » précise l’opérateur.
L’irruption d’Elon Musk dans la course aux lanceurs inquiète fortement la société européenne, leader jusqu’à présent. En effet, non seulement Musk multiplie les lancements, mais encore il casse les prix. Arianespace ne peut rester sans riposte. C’est ce que la société entend faire en lançant Ariane 6, avec des coûts inférieurs de 40 % aux coûts actuels et donc compétitifs par rapport à Space X. Mais le premier lancement n’est prévu que pour 2020. Où sera, d’ici-là Elon Musk ?
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