Les utopiennes – Des nouvelles de 2043 – Editions La Mer Salée, 6 octobre 2023
Écrire, lire des œuvres qui explorent d’autres voies, c’est retrouver la liberté d’espérer, de rêver, d’imaginer, de défendre. Reprendre la main sur les mots, sur nos désirs. S’ouvrir à d’autres scenarios. Décider de reprendre confiance, d’ouvrir les perspectives. Agir sur le monde de demain. C’est là toute la force de cet ouvrage. Il met en scène, grâce à une détermination insolente et à l’aune d’événements inattendus, l’humanité qui s’est ressaisie pour tisser une nouvelle culture. On vous raconte comment la société a basculé vers le post-matérialisme, comment elle habite le milieu en pleine puissance citoyenne.
Ce livre est un recueil d’histoires de vie, de résistances et d’amour, pour vivre un monde apaisé, au temps long, où de nouveaux mots apparaissent, où le poumon vert est en Afrique, dans ce monde, union de la vision des Kogis et de l’Occident, les géants du numérique ont capoté, il y a des quotas heureux, un ministre du contentement, des immeubles pommes de pin, des victoires citoyennes …
Soulèvement littéraire en bande organisée pour inspirer le monde
La fiction fait la réalité. Quelle réalité voulons-nous ?
Aux Éditions La Mer Salée, ils croient en la force de l’intention et de la fiction. Il y a urgence à proposer des récits réalisables, enthousiasmants, l’Histoire changera avec les histoires que l’on raconte. Outre l’ouverture vers d’autres possibles, cet ouvrage est l’occasion de questionner la préemption de nos imaginaires par une littérature défaitiste, qui sabote la foi en l’humanité et en l’avenir. La narration ambiante promet une dystopie austère, rude, dictatoriale, ou une projection humanoïde « hors-sol », omettant les problématiques de ressources et d’impact de la high-tech. Ils refusent cette confiscation de l’imaginaire et ont l’intention de nourrir un nouveau terreau d’espoir radical. Si la fiction influence le monde, quelle fiction voulons-nous ? Toute fiction a des effets, elle nourrit la résignation ou l’audace de la rébellion. Aucun livre n’est neutre, il porte des valeurs, celles du récit dominant ou celles de sa remise en cause.
D’autres horizons sont à découvrir, lucides et néanmoins porteurs d’espoir, racontés par cette bande d’utopistes bien renseignés, au service d’un soulèvement des imaginaires. Une chose est sûre : la résignation n’est pas une option rationnelle.
Les Utopiennes, des (bonnes) nouvelles de 2043, où des habitants du futur nous racontent leur monde advenu et les points de bascule des années 2020-2030. L’occasion de plonger dans ces histoires de vie, de résistances et d’amour, pour essayer de vivre un avenir apaisé, au temps long, où quelques inventions ont bouleversé la vie, où de nouveaux mots apparaissent, où le poumon vert est en Afrique, dans ce troisième monde, union de la vision des Kogis et de l’Occident, il y a un ministre du contentement, un loto d’un nouveau genre, des activistes victorieux et victorieuses, un monde low-tech, post décroissance…
Des sujets forts sont traités par le biais de la fiction : démocratie directe, migration, nationalisation d’internet, décroissance, vie low-tech et biomimétique…
Les Utopiennes réunit ainsi les récits alternatifs et les rêves délibérés d’une biodiversité d’auteurs, estimée dans des communautés différentes : d’un chanteur, d’auteurs de BD, de romancières, d’une cartographe, d’essayistes, d’une louve, d’activistes, d’une lycéenne, d’un photographe, d’enfants, du Bureau des mots, de nouveaux prix Nobel, du dernier secrétaire de l’ONU… Soit 30 utopistes qui refusent que le cynisme et le défaitisme l’emportent.
Utopiste parce que tout progrès de l’humanité est né des utopies de quelques individus déterminés. Droit de vote des femmes, fin de l’esclavage, congés payés, réunification allemande… ces événements n’étaient pas des scénarios annoncés ; des utopistes les ont imaginés et fait advenir.
Fin 2023, cela fera dix ans que les éditions La Mer Salée explorent les voies de l’utopie, par des essais aux sujets précurseurs et une littérature au service d’un monde meilleur.
Message de l’éditeur :
Quand le présent nous oppresse, alors le temps du livre est vital. Quand la plupart des fictions nous promettent un futur dystopique, alors notre responsabilité éditoriale est de donner à voir, vivre et ressentir de nouvelles perspectives, de nourrir la foi en l’humanité, la joie, la détermination.
Sans elles, rien de beau ne se fera.
L’espoir est une résistance.
Aux éditions la Mer Salée nous décidons de faire le pari des inattendus, des scénarios alternatifs et des utopistes qui vont s’en saisir. Nous décidons de « lumilutter »* avec des livres engagés, lucides, qui racontent des histoires audacieuses et des pistes. »
Sandrine Roudaut
Auteurs : Dominique A (chanteur et poète), Isabelle Astier (metteuse en scène), Karim Ben Khelifa (photo-reporter), Sana Ben Khelifa (lycéenne berlinoise engagée) Gwen de Bonneval (BD Le Dernier Atlas), Florence Boudet (graphiste), Louise Browaeys (essayiste et romancière), Guillaume Capelle (fondateur de l’ONG Singa), Pierre Cattan (journaliste et producteur), Tarik Chekchak (expert en biomimétisme), Guibert del Marmol (perspectiviste), des enfants de primaire , Damien Deville (géographe, auteur), Claire Egnell (Réveil écologique, On est prêt), Ève Gabrielle ( La part cachée du monde), Jean-Marc Gancille (Ne plus se mentir), Mahdiya Hassan-Laksiri (enseignante engagée), Rima Hassan (fondatrice de l’observatoire des camps de réfugiés), Jeanne Hénin (le bureau des mots), Éric Julien (auteur, spécialiste des Kogis), Charlotte Marchandise (candidate à la Primaire populaire), Olivier Maurel (entrepreneur de la transition), Julie Mittelmann (Low-tech Lab), Timothée Parrique (Ralentir ou périr), Julia Passot (projets culturels de territoire), Sandrine Roudaut (Les Déliés), Yannick Roudaut (perspectiviste), Ryadh Sallem (médaillé paralympique), Leina Sato (apnéiste), Julianne Sedan (illustratrice), Fabien Vehlmann (série Seuls), Julien Vidal (Ça commence par moi), avec la participation de Yacouba Sawadogo (muraille verte du Burkina), Satish Kumar (auteur, activiste indien).
La Mer Salée, maison d’édition indépendante
Les éditions La Mer Salée publie des essais aux sujets nécessaires et émergents, avec pour mots d’ordre la lucidité sans la sinistrose, la nuance sans la complaisance. Leurs romans racontent des êtres humains sublimés et combatifs. Les cofondateur·ices de la maison, Sandrine et Yannick Roudaut, sont perspectivistes et conférencier·ères de longue date. Leur expertise sur les nouveaux modèles et la modification de comportement, et leur légitimité dans les milieux engagés ont permis à la maison de proposer des sujets précurseurs et des auteur·ices reconnu·es dans leur domaine. Ils conçoivent mettent en page, impriment à moins de 100 km de Nantes, sur du papier FSC, avec des encres à base d’huile végétale, ils évitent le pilon et la surproduction.
Leur site écoconçu : www.lamersalee.com